Partie I
Les Enfants de l’Histoire. 1590 – 1649
Adieu Portugal
p. 15 « Chantez…d’une même maison. » Saul Lévi Morteira, Sermon du 14 août 1619 → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 68.
p. 15 Histoire de l’Inquisition dans l’Alentejo → REVAH, I. S., 1995.
p. 16 Famille de Mor Alvares → COELHO, A. B., 1987, p. 444. → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 5.
p. 17 Lois de « pureté de sang » → OLIVAL, F., 2004, p. 151 et suiv.
p. 18 Religion des marranes → GITLITZ, D. M., 2002.
Nantes, vingt ans d’escale
p. 19 Emanuel Rodriguez Spinoza et Doña Sarah D’après les archives du Saint-Office portugais, I.-S. Révah, affirme sans ambiguïté que « le frère de Pedro était déjà réfugié à Nantes ». → REVAH, I. S., 1995. → DE BRUYN KOPS, H., 2007, p. 68.
p. 19 Port de Nantes → DE BRUYN KOPS, H., 2007, p. 252.
p. 19 le port de la Fosse à Nantes → JEULIN, P., 1992.
p. 20 Emanuel Rodrigues Vega et les marchandises → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 116 – 117.
p. 20 Contractation de Nantes → DE BRUYN KOPS, H., 2007, p. 282. → NAHON, Gérard, 2000.
p. 21 Notre-Dame d’Espagne → JEULIN, Paul, 1992, p. 72.
p. 21 Esther Rodrigues Soares → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 5.
Rester, partir.
p. 23 lettres patentes du 23 avril 1615 → NAHON, Gérard, 1981.
p. 23 Santa Companhia de dotar orfans e donzelas pobres → KAPLAN, Y., 1996 et → KAPLAN, Y., 1997 et → REVAH, Yosef, 1963b, p. 662 ; et encore → BODIAN, M., 1988, → BODIAN, M., 1987.
Bienvenue à Amsterdam
p. 25 « magasin de l’Univers » Adam Boussigault, Le nouveau Theatre du monde, ou l’abrégé des états et empires de l’Univers, 1681, cité par → MECHOULAN, H., 1990, p. 44.
p. 25 Alimentation à Amsterdam Même les paysans ont des revenus plus élevés et des régimes mieux équilibrés que partout en Europe. → SCHAMA, S., 1991, p. 437.
p. 25 Commerce à Amsterdam → ISRAEL, J. I., 1995.
p. 25 Acte du 10 janvier 1617 et autres actes notariés d’Emanuel de Spinoza → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 123.
Devenir juif
p. 27 « Désormais… chemin de la Torah » D’après l’eulogie prononcée par le rabbin Morteira pour la mort d’Abraham et Sarah Farrar. → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 47.
p. 28 Pedro alias Isaac de Spinoza La promenade se termine mal (voir Le Clan Spinoza p. 172). On trouve l’acte notarié dans → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982a, n. 2119, p. 217.
p. 29 Tribu de Moïse à Amsterdam → ROTH, C., 1932, p. 187.
p. 29 Yom Kippour chez Samuel Palace → SALOMON, H. P., 1989.
p. 30 Légende de Maria Nuñez → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 153.
p. 30 les hooghduytsen et la Nação Le terme de séfarade date de 1851. Voir → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 8.
p. 31 Confrérie Biqqur Holim → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 175.
Saül intime.
p. 31 Mariage de Saül Lévi Morteira → SALOMON, H. P., 1988a → MUCHNIK, N., 2010
p. 32 Morteira et Montalto → SALOMON, H. P., 1988a, p. XXXII.
p. 32 Mort de Montalto → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 4, note 4.
Morteira, un pour tous.
p. 33 « seule la philosophie enseigne la sagesse » → REVAH, I. S.., 1959, p. 16-17.
p. 33 Senhor Doutor → SALOMON, H. P., 1984.
p. 33 Affaire Abraham Farrar → SALOMON, H. P., 1988a, p. XXXVII.
p. 34 Vol des objets et des archives → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 167.
p. 34 Participation d’Emanuel de Spinoza → SALOMON, H. P., 1984, p. 183.
p. 35 Sur Léon de Modène MODENA, L., 1988.
p. 35 Lettre du 15 juin 1618 de Leon Modena à Saül Morteira → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 166, note 74.
p. 36 Verdict du Beth Din → SAPERSTEIN, M., 1996, p. 373.
p. 36 Incertitude sur la date du sermon Marc Saperstein propose de dater le sermon d’avant l’emprisonnement. → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 173.
p. 36 « toute haine qui dépend d’une cause extérieure… cesse. » cité par → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 169.
p. 37 Acte notarié du 24 août 1619 → SALOMON, H. P., 1988a, p. XXXVII.
Morteira, un pour tous
p. 37 Palais As Morteira goes to the « Palais », meaning the court, it should be noticed that the courts were held in the City Hall. There was no seperate courthouse and neither were there independent judges, as the aldermen (schepenen) also acted as judges. So ‘stadhuis’ is the most accurate word to use here. (FM)
Les Juifs en troisième personne
p. 38 Autodafés à Porto → SARAIVA, Antônio José, SALOMON, H. P. et SASSOON, S. D., 2001.
p. 39 Résistance des nouveaux-chrétiens à la conversion au judaïsme → SALOMON, H. P., 1989, p. 303.
p. 39 Cas de Francisco Lopes Capadosse → KAPLAN, Y., 1999, p. 39.
p. 39 Indifférence religieuse chez les nouveaux-chrétiens → MUCHNIK, N., 2005, p. 497.
p. 39 Itinérance des marchands, juifs ou non → DE BRUYN KOPS, H., 2007, p. 250.
p. 39 « c’est sa situation géographique qui définit la religion d’un homme, et non l’inverse » → DE BRUYN KOPS, H., 2007, p. 282.
p. 40 « savant docteur, homme droit, craignant Dieu » Saül Morteira à propos de David Farrar → SAPERSTEIN, M., 1996, p. 371.
p. 40 Joute oratoire entre Farrar et Broughton → SAPERSTEIN, M., 1996, p. 371.
Une famille
p. 45 « Enfant de la maison d’Isaac Spinoza » → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 114.
p. 45 Sur les enterrements anonymes d’enfants → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 114.
p. 46 Absence de réseaux juifs parmi les marchands → SWETSCHINSKI, D., 1981, p. 68.
p. 46 Succès de Manoel Rodriguez Vega → SWETSCHINSKI, D., 1981, p. 68.
p. 46 Pratiques des monopoles → ROITMAN, J. V., 2011, p. 2.
p. 46 Pratiques des circuits → SCHAMA, S., 1991, p. 460.
p. 47 Premier mariage de Michael de Spinoza Le mariage a probablement lieu en 1622, car l’inscription sur les registres de l’Hôtel de Ville devient obligatoire pour les mariages non-réformés après 1623. → VERDOONER, Dave et SNEL, Harmen, 1992, p. 7.
p. 47 Fonctions religieuses et communautaires de Michael de Spinoza → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 9, note 18.
p. 47 Acte du 1er décembre 1625 → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982a,p. 200.
p. 48 Oraison funèbre de Morteira pour David Farrar → SAPERSTEIN, M., 1996, p. 375.
Le météore incandescent
p. 48 « De Wackere Hondt » Je prête ce nom, par jeu, au bateau sur lequel voyage Da Costa. En réalité, « Le Chien Lumineux » est le nom d’une librairie tenue dès 1605 par un certain Honius. → FUKS, L. et FUKS-MANSFELD, R. G., 1984, p. 94.
p. 48 « De Wackere Hondt » se traduit par « Le chien éveillé » , pas « Le chien Lumineux ». (FM)
p. 49 « Quand j’avais à peine huit ans… rayon par rayon » → DA COSTA, Uriel, 1624, p. 133 et 368.
p. 49 Théologie de Da Costa au Portugal Malgré les spéculations de I. S. Révah, il semble impossible d’établir si Uriel Da Costa (alors appelé Gabriel) était un crypto-juif ou un théologien chrétien sincère ; des recherches récentes proposent de lire ses ouvrages ultérieurs comme la réaction symptômatique des nouveaux-juifs face à une religion dont ils ne connaissaient rien. → MUHANA, A., 2016.
p. 49 La famille Da Costa et l’Inquisition → PROIETTI, O., 2005, p. 183.
p. 49 Problèmes financiers des Da Costa → PROIETTI, O., 2005, p. 185.
p. 50 Maria Da Costa et l’Inquisition → PROIETTI, O., 2005, p. 184-185.
p. 50 Répartition de la famille Da Costa entre plusieurs villes → PROIETTI, O., 2005, p. 191.
p. 50 Réseau commercial de la famille Da Costa → PROIETTI, O., 2005, p. 71.
p. 51 Propositions contre la tradition → DA COSTA, U., 1616.
p. 51 Sacraliser des habitudes. → Goldberg, Sylvie-Anne, 2005, p. 41.
p. 52 Hérem contre Uriel da Costa → PROIETTI, O., 2005, voir aussi → MUHANA, A., 2016.
p. 52 Le Bouclier et la Targe → MODENA, L., 1980.
p. 52 « Semeurs de zizanie » Ce sont les termes employés par le Petit conseil des congrégations juives de Venise dans un document du 19 novembre 1618. → SALOMON, H. P., 1984, p. 183.
p. 53 Texte original du hérem de Venise contre Uriel da Costa → OSIER, J.-P., 1983, p. 253. Voir aussi → NADLER, S., 2003b, p. 89, et également → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 10.
p. 53 Références antiques de Da Costa → PROIETTI, O., 2005, p. 122 et suiv.
p. 53 Traité de l’immortalité de l’âme → DA SILVA, S., 1624.
p. 53 Introduction des punitions éternelles dans le judaïsme.
Cette question fit l’objet d’un affrontement entre deux sectes juives, les Pharisiens et les Sadducéens, que raconte Flavius Josèphe dans Les Guerres des Juifs, II, 8, 14. → FLAVIUS JOSEPHE, 1977.
p. 54 « … peur de personne » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 50 (port.) et p. 100 (angl.).
p. 54 « … langue perfide » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 99 (port.) et p. 307 (angl.).
p. 55 Hérem des juifs d’Amsterdam contre Da Costa → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 5. → OSIER, J.-P., 1983, p. 189.
p. 55 Ressemblance du hérem et du livre de Samuel Da Silva → PROIETTI, O., 2005, p. 82. → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 16.
p. 56 « monstre féroce et abominable » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 49 (port.) et p. 307 (angl.).
p. 56 « traître fauteur de troubles » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 51 (port.) et p. 101 et 108 (angl.).
p. 56 « nuisible vermine » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 54 (port.) et p. 104 et 310 (angl.).
p. 56 « taupe aveugle… détruire » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 51 (port.) et p. 101 et 308 (angl.).
p. 56 « … boire du sang pour satisfaire ton coeur » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 413.
p. 56 « … le pouvoir de punir » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 269.
p. 56 « des montres comme toi » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 99 et 307.
p. 56 « tuons-nous… » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 99 et 403.
p. 56 Caution payée par les frères Da Costa et fin des poursuites → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 18 et surtout → PROIETTI, O., 2005, p. 90.
p. 57 « Si… ce que Dieu attend de vous » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 309.
Une dégoûtante Histoire
p. 58 Traité sur l’immortalité de l’âme → SAPERSTEIN, M., 1991, p. 131 et suiv.
p. 58 Confusion sur l’auteur de l’Examen → PROIETTI, O., 1991, p. 85.
p. 59 « nous sommes pires que nos ancêtres » S. L. Morteira, Sermon ‘La terre tremble’ d’après le Livre des Proverbes, 30 : 21, → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 393.
p. 59 « … il est corrompu ! » → SAPERSTEIN, M., 1996, p. 372.
p. 59 Royaume eternel du « fils de l’homme » Daniel, VII, 13-14. → VAN DER WALL, Ernestine G. E., 1989b.
Le chemin d’Oudekerk
p. 60 Morts de Rachel et de Sarah de Spinoza. → FREUDENTHAL, Jakob, 1899, p. 186 et 187.
p. 61 Contribution de Morteira aux frais de l’enterrement de Rachel de Spinoza → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 3 et 7.
p. 61 Responsabilités d’Emanuel de Spinoza dans la communauté juive → ISRAEL, J., 2002, p. 125 – 139.
p. 61 Finances d’Emanuel de Spinoza → ISRAEL, J., 2002, p. 125 – 139.
p. 62 Vie et mort de Sarah Da Costa → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 18.
p. 63 « … pas un bâtard ! » → DA COSTA, U., 1624/1993, p. 130.
p. 64 Confrérie Honen Dalim → PROIETTI, O., 2005, p. 95.
p. 64 Compte bancaire d’Uriel Da Costa → PROIETTI, O., 2005, p. 95.
p. 64 « Portugais de culture batave » Proclamation de Menasseh ben Israël dans le Conciliador (1641), cité par → IFRAH, L., 2001, p. 33 et surtout → FISHER, B., 2014.
p. 64 Menasseh à Francfort → IFRAH, L., 2001, p. 65.
p. 65 « Cohérence des passages… » → BEN ISRAEL, M., 1632.
Le météore incandescent
p. 67 Pseudonyms or aliases are not the same as translated names: ‘Bento’, ‘Baruch’ and ‘Benedictus’ are all three the same name, but in different languages, ‘Gabriel Alvares’ is an alias of ‘Michael d’Espinosa’, but ‘Miguel’ simply is the Portuguese version of ‘Michael’. It is correct that many Jews in that period used aliases. (FM)
Carnet de notes
p. 68 Acte notarié du 27 mai 1631 → VAN DE VEN, J., 2014, p. 4.
p. 68 Acte notarié du 15 juin 1631 → ISRAEL, J., 2002, p. 133.
p. 68 Acte notarié du 18 juin 1631 → ISRAEL, J., 2002, p. 133.
p. 68 Acte notarié du 2 décembre 1633 → ISRAEL, J., 2002, p. 133.
p. 68 Acte notarié du 8 septembre 1637 → VAZ DIAS, A. M., ET VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 145.
La rabbinogonie de 1635
p. 69 Incertitudes sur la peste → ECHEVARRIA BACIGALUPE, M. A., 1998, p. 289.
p. 70 Cupidité et goût des honneurs des crypto-juifs selon Morteira Sermon de Morteira prononcé en 1621. → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 280. Voir aussi sur le même argument les remarques d’Abraham Pereyra → MECHOULAN, H., 1979a, p. 391-400.
p. 70 « Est-ce une obligation… l’idolâtrie ? » → DA COSTA, U., 1624, p. 406.
p. 71 Lettre de S. L. Morteira à L. Modena → ALTMAN, A., 1972, p. 12. Voir également → SALOMON, H. P., 1988a, p. XL.
p. 71 Lettre collective aux parnassim d’Amsterdam → ALTMAN, A., 1972, p. 15, note 47.
p. 72 Lettre de Shemaya di Medina et Azarya Figo à rabbi Aboab → ALTMAN, A., 1972, p. 15.
p. 73 Exclusion des Espagnols hors du cercle des Justes → BEN ISRAEL, M., 2007.
p. 74 Rôle de Michael de Spinoza à la Dotar et inscription de Jacob dans la confrérie → FREUDENTHAL, Jakob, 1899, p. 216-218.
p. 74 « A cause du mal qui frappe mon mari… » Acte notarié du 8 septembre 1638 → VAZ DIAS, A. M., ET VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 188. Voir aussi → FREUDENTHAL, Jakob, 1899, p. 221.
p. 74 Mort d’Hannah Deborah → FREUDENTHAL, Jakob, 1899, p. 191.
p. 75 Actes notariés entre Jacob et Michael de Spinoza → FREUDENTHAL, Jakob, 1899, p. 222 – 232.
L’União
p. 76 União de los Velhos → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 20.
p. 76 « Le Mahamad… sous peine de hérem » → NAHON, G., 1980, p. 39.
p. 77 Redéfinition ethnique de la Nação → SWETSCHINSKI, D., 1981, p. 68.
p. 77 Restriction sur les origines des bénéficaires de la Dotar → SALOMON, H. P., 1984, p. 182.
p. 77 Le judaïsme comme nouveau marqueur d’identité M→ MUCHNIK, N., 2012,, p. 110.
p. 77 Salaires des rabbins en florins et en tourbe → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 19.
p. 78 Articles de la Nação → NAHON, G., 1980, p. 39.
Menasseh, marchand et martyr
p. 78 « Je me suis toujours imaginé… j’avais tort. » Lettre du 2 février 1640 de Hugo Grotius à Gerhardt Vos → ROTH, C., 1932, p. 59-60.
p. 79 Hérem du 8 mai 1640 → YOVEL, Y., 1991, p. 26.
p. 80 Refus à Menasseh par la Municipalité du droit d’ouvrir une librairie → FUKS, L. et FUKS-MANSFELD, R. G., 1984, p. 107-108.
p. 80 « Dignité personnelle » Mots employés par Menasseh pour décrire son humiliation au début de son livre De termino vitae. → ROTH, C., 1932, p. 53.
p. 80 « Moi !… contre vous ! » → YOVEL, Y., 1991, p. 26.
p. 80 Histoire d la communauté juive de Pernambouc → ISRAEL, J. I. et SCHWARTZ, S. (eds.), 2007, p. 13 – 32.
p. 81 Histoire d’Isaac da Fonseca au Brésil http://www.dutchjewry.org/drieluik/isack_aboab_da_fonseca/isack_aboab_da_fonseca.htm
Bento à l’école
p. 81 Giomar Esther de Soliz Informations biographiques → SALOMON, H. P., 1984, p. 182. Acte de mariage → FREUDENTHAL, Jakob, 1899, p. 192.
p. 82 Institutions juives d’enseignement → NAHON, G., 1980.
p. 83 « Différentes formes de douleur » Spinoza, Court Traité, Appendice, chapitre ‘De l’esprit humain’, § 16. → SPINOZA, B. de, 2009, p. 423 et 424.
p. 83 Conceptions et détails des châtiments corporels → ARIES, P., 1973, p. 202.
p. 83 Organisation de la journée d’école des juifs d’Amsterdam Cette description est donnée par Shabtai Bass dans Sifté Yeshenim (Les lèvres de ceux qui dorment), Amsterdam, 1680, ici d’après une traduction française de L. Hirschel → OFFENBERG, A.K. et alii (eds.), 1977.
p. 84 « Lorsque j’étudiais… beaucoup d’autres. » Spinoza, Lettre 56 à Hugo Boxel, § 9, octobre/novembre 1674. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 312.
p. 84 « Euclide… celle d’un enfant. » Spinoza, TTP, VII, § 17. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 309.
p. 85 Exemple de la règle de trois Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 23 ; Court Traité, Deuxième partie, chap. 1 ; Ethique, II, 40, scolie 2. Voir respectivement en français → SPINOZA, B. de, 2009, p. 76 – 79 ; → SPINOZA, B. de, 2009, p. 264 – 267 ; → SPINOZA, B. de, 2010, p. 177. En anglais → SPINOZA, B. de, 2016, p. 48, 179, et 851.
Mort d’un Marrane
p. 86 « L’allée du Vloonburgsteeg »: in fact this is a tautology as the word ‘steeg’ (in ‘Vlooienburgsteeg’) means ‘alley’. (FM)
p. 86 Signatures accolées de M. de Spinoza et J. Da Costa → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 10 et → VAZ DIAS, A. M., ET VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 127.
p. 86 « Qu’on me permette… la vérité ? » → DA COSTA, U., 1640.
p. 86 Manuscrit trouvé dans la chambre de Da Costa Selon le témoignage de Johann Müller, qui en possédait un exemplaire. → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 23.
p. 87 « Officier Proietti »: a nice homage to professor Omero Proietti from Macerata University, but in reality the Schout (sheriff) or Hoofdofficier (chief officer) of Amsterdam in 1640 was Jan Jansz ten Grootenhuys (1573-1646). (FM)
p. 87 Identification des trois manipulations successives → PROIETTI, O., 2005, p. 152.
p. 88 Intentions des faussaires : → PROIETTI, O., 2005, p. 48 et p. 212.
p. 89 Mort de Rachel Da Costa : → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 19.
p. 89 « (…) mais les archives n’en portent aucune trace » We can consult the archives, but the sheriff of Amsterdam would only have been able to consult the city archives, where such a document would not have been kept (the archives of churches and synagogues were only much later transferred to the city archive). If a document of this hérem existed, it would have been kept in the archive of the Jewish community and would have been written in Portuguese. Therefore, even if the sheriff would have been allowed to to search for it and, if he found it, he would probably not have been able to understand it. (FM)
p. 91 Cérémonie de repentir d’Abraham Menses : → PROIETTI, O., 2005, p. 128 et 210.
p. 91. Abraham Menses laissé tranquille après son hérem : → SALOMON, H. P., et SASSOON, I. S. D., 1993, p. 21-22 et note 48.
La vieille et l’apprenti
p. 92 Les marchands retirent couramment leurs enfants de l’école en cinquième année : → VLESSING, O., 2012, p. 162.
p. 93 Anecdote de la vieille juive Ce récit est reproduit par Maximilien Lucas dans sa « La vie de Spinosa (sic) », v. 1678, et non comme je l’indique par erreur dans Le Clan Spinoza, par Johan Köhler alias Colerus. Bien que Lucas souvent se trompe et ajoute des éléments douteux, il tient certaines de ses informations de discussions avec Spinoza, si bien que le récit chez la vieille peut être estimé suffisamment crédible. A lire notamment dans → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 12 et suiv.
p. 93 « Voilà… vous l’imiterez. » M. Lucas, « La vie de Spinosa (sic) », p. 67 de l’édition originale. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 42.
Dans la yeshiva
p. 94 Age exact de Saül Levi Morteira Un document affirme qu’il avait vingt ans en arrivant à Amsterdam, un autre, daté de 1654, lui donne ‘environ soixante ans’, ce qui permet d’envisager une naissance entre 1594 et 1596. → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 5, note 7.
p. 95 Liste des membres de la yeshiva Natalia Muchnik ajoute encore à cette liste Isaac Nahar, hamam de Livourne en 1666, et Aboab da Fonseca, qui se trouvait à Récife pendant les années qui concernent le jeune Spinoza. → MUCHNIK, N., 2005, p. 317.
p. 95 « très estimé et très intelligent Paroles de Morteira à propos de Samuel Valverde. → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 161.
p. 95 Préface de Morteira pour les poèmes de Mercado Les poèmes de Mercado seraont publiés avec son Commentaire des Psaumes, après sa mort (1652). SAPERSTEIN, M., 2005, p. 161.
p. 95 Traité de la vérité de la loi de Moïse MORTEIRA, S. L., 1662b/1988.
p. 96 « Morteira admirait… bonne opinion qu’on avait de son disciple » Citation de M. Lucas, p. 44 et 45 de l’édition originale. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 16.
p. 96 « Il n’avait pas quinze ans… » Citation de M. Lucas, p. 43 de l’édition originale. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 14.
p. 96 Menasseh à quinze ans ‘Dans ma jeunesse, raconte Menasseh dans le Conciliador avec une modestie toute relative, j’étais si expert en rhétorique et si éloquent en portugais qu’à l’âge de quinze ans mes discours était déjà très acceptables, applaudis et bien reçus.’ → IFRAH, L., 2001, p. 16.
p. 96 Aboab à quinze ans → ROTH, C., 1932, p. 50.
Le désordre de l’avenir
p. 97 Cas de João de Águila → REVAH, I. S., 1959 p. 10 – 11.
p. 98 Relations entre les juifs portugais et polonais et prêt des rouleaux de la Torah → MECHOULAN, H., 1991, p. 62.
p. 98 Les responsables paient de leur poche → VLESSING, O., 2002,p. 152.
p. 98 Samuel Cáceres est orphelin → VAZ DIAS, A. M., ET VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 137.
p. 99 Michael et Bento de Spinoza n’assistent pas au mariage de Miriam → MEINSMA, K. O., 1986, p. 83.
Partie II
Les Agités d’Amsterdam. 1649 – 1655
Parmi les traders d’Amsterdam
p. 101 « Loin d’ici… comme son oncle » Tirade prononcée par Philedonius dans la pièce éponyme de F. Van den Enden, acte I, scène 2, vers 48-50. → VAN DEN ENDEN, F., 1657/1994, p. 68. → PROIETTI, O., 2010d, p. 194.
p. 102 Salpêtre et autres manipulations John Thurloe rapporte la monopolisation du salpêtre pour l’année 1649. → THURLOE, J., 1742, p. 194. Pour les autres stratégies des courtiers en Bourse, voir le roman très documenté Le marchand de café. → LISS, D., 2007.
p. 104 « Ils ont mis la fièvre… dans les bras » C’est le premier couplet d’un poème de Jan Zoet, « Dood-Rolle ende Groef-maal van Floortie-Floraas », publié en 1637. Voir notamment http://www.fransmensonides.nl/tulp/h7_4.htm.
Où les questions qui fâchent, ne fâchent pas
p. 105 Sur le Nes At this time in the story, Jarig Jellesz most likely lived on Damrak (later he possibly lived on Herengracht for some time, and he certainly lived on Bloemgracht for a period of almost 20 years, until his death). (FM)
p. 106 Achats de Jarig Jellesz → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982b, p. 157.
p. 106 « Uy… el ojo! » « Au secours mon Dieu, j’ai une épine (Espina) dans l’oeil ». Les jeux de mots sur le nom de Spinoza/épineux seront constamment utilisés, autant par ses amis que par ses adversaires, et jusque dans son sceau. → MIGNINI, F., 1981.
p. 106 Fréquentation des collèges par les frères De Vries Cette fréquentation est difficile à démontrer, mais elle peut être considérée comme établie par un faisceau d’appartenances communautaires et d’affinités intellectuelles → VAN BUNGE, W., 2011, p. 13 → MEINSMA, K. O., 1986, p. 115-116. Par ailleurs, être ou ne pas être collégiant est une question mal formulée, car il ne s’agit pas d’un marqueur d’identité. Il faut plutôt se demander si les frères De Vries ont, oui ou non, participé à des collèges. Le fait que ce terme (collegium) soit employé par Simon De Vries dans une lettre à Spinoza permet de répondre par l’affirmative avec un taux de probabilité satisfaisant. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 79. En anglais, E. Curley traduit d’une manière inexplicable « collegium » par « group ». → SPINOZA, B. de, 2016, p. 373.
p. 106 « Libres prophéties » → KOLAKOWSKI, L., 1969, p. 170.
p. 107 « Esprit du Christ » → KOLAKOWSKI, L., 1969, p. 183.
p. 107 Galenus, cauchemar de toutes les Eglises → MEINSMA, K. O., 1986, p. 149. Voir aussi → KOLAKOWSKI, L., 1969, p. 187.
p. 108 Les Collégiants refusent d’être une Eglise.→ KOLAKOWSKI, L., 1969, p. 198.
p. 108 Les Collégiants The name of the houses in which Collegiant held their meetings are translated from the Dutch versions found in Meinsma, but having checked the original manuscript notes of the consistory, I found that Meinsma was not very accurate in copying the names. The names, as found in the original source, are: Het Legghende Hert, Het Ghecronde Riet (Meinsma transcribes the last word as ‘Niet’, which has a completely different meaning) and De Spinnekop. I would suggest to use these original names. Délice couronné in fact should be ‘Canne couronnée’. (FM)
p. 108 Une foi purement pratique chez Elijah Delmedigo L’importance de la lecture d’Elijah Delmedigo par Spinoza, et ses échos dans une longue tradition averroïste, font l’objet de travaux remarquables de G. Licata. → LICATA, G., 2013.
p. 109 « L’Ecriture, seulement l’Ecriture » Le principe de la « Scriptura sola », ou retour à la lettre, est l’un des pivots de la Réforme. Le fait que Jarig Jellesz l’évoque comme principe de paix ne signifie pas qu’il y adhère comme méthode de lecture. → ROVERE, M., 2017.
p. 109 « Comment des exilés… nobles locaux ? » Extrait d’un sermon de Saül Levi Morteira. → SAPERSTEIN, M., 1989, p. 270 et 280.
p. 110 L’histoire des adversaires est toujours commune. Sur la définition réciproque du christianisme par les juifs et du judaïsme par les chrétiens : → ATTIAS, J.-C., 2009, p. 279 – 280.
p. 110 « A la Banque… Bourse de Change… » Poème original en anglais de Andrew Marvell, ‘The Character of Holland’ : « Hence Amsterdam, Turk-Christian-Pagan-Jew, / Staple of Sects and Mint of Schism grew ; / That Bank of Conscience, where not one so strange / Opinion finds but Credit and Exchange. » → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 27.
Brève chronologie de la Vraie Liberté
p. 110 – 112 Pour un panorama général de l’histoire des Pays-Bas. → ISRAEL, J. I., 1982.
p. 112 « va se passer de tout chef militaire » The claim that the Dutch Republic “va se passer de tout chef militaire” is obviously an exageration: of course, the Republic did have all sorts of military leaders and the ‘raadpensionaris’ acted as the commander-in-chief. But the important point is that the ‘militaire leider’ is not any more a ‘stadhouder’. (FM)
La guerre de la Torah
p. 113 « Loué soit Dieu… trésor. » → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 8.
p. 114 « Au-dessous de vingt ans » Lucas, « La vie de Spinosa », p. 44 de l’original. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 16.
p. 114 Visite royale de la synagogue et attitude de Menasseh → SAPERSTEIN, M., 1998, p. 412.
p. 114 Frederik-Hendrik Frederik-Hendrik, said “le prince de Nassau” in the french version, was more precisely a prince of Orange and a count of Nassau. (FM)
p. 115 Préparation du recueil des sermons de S. L. Morteira par Cáceres → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 10, note 21.
Chez Rieuwertsz
p. 115 « In het Martelaersboeck » Pour une étude complète de la librairie de Rieuwertsz. → PROIETTI, O. et LICATA, G., 2013.
p. 115 Rieuwertsz named his shop after one of the many Mennonite books of martyrs, such as e.g. Offer des Heeren (1562), also known as Oud Martelaersboeck, Historie der Martelaren (1615), also known as Haerlemsch Martelaersboeck or Groot Martelaersboeck, and Boek der Martelaren (1615) by Hans de Ries. (FM)
p. 117 Les mennonites respectent le shabbath → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 269, note 42.
p. 110 – 112 Adam Boreel et ses relations avec Rieuwertsz → MEINSMA, K. O., 1986, p. 123. Voir aussi → FIX, A., 1991.
p. 118 « Approbation Divine Intérieure » Concept central dans la théologie d’Adam Boreel. → KOLAKOWSKI, L., 1969, p. 243.
p. 118 et suiv. Serrarius speaks with an English accent. He was indeed born in London in 1600, but his parents were Walloon refugees and they were members of the Francophone Reformed Church of London. Moreover, they sometimes lived at Amsterdam in the period between 1600 and 1620 (his sister, Maria, was born around 1606 in Amsterdam, and the family Serrurier lived there at least from 1604 to 1608). In 1620 the family definitively moved to Amsterdam and that same year Petrus Serrarius matriculated at the Walloon reformed College of Leiden. His brothers, the merchants Louis and Joseph Serrurier, often had notarial deeds drawn up in French. Therefore, although Petrus Serrarius probably knew English quite well, it is very likely that his mother tongue was French and the language that he knew second-best was Dutch, possibly with a French accent (unfortunately, you can’t imitate that accent when you’re writing in French). (FM)
p. 119 Cinquième Royaume Sur le millénarisme de Petrus Serrarius. → VAN DER WALL, E.G.E., 1989a. → VAN DER WALL, E.G.E., 1989b.
p. 119 Distinction de l’imagination et l’intellect chez Maïmonide → MAIMONIDE, M., 2012.
p. 120 « … vieux, riche et allemand. » Plaisanterie de Giulio Cesare Vanini, De admirandis naturae reginae deaequae mortalium arcanis. → LEOPIZZI, M., 2004, p. 496.
Carnet de notes de Michael de Spinoza. II
p. 121 – 122 Pour l’ensemble des pièces comptables. → ISRAEL, J., 2002 et → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 233 – 236.
p. 123 la frégate Estrella About this ship, the secondary sources, which all seem to go back to Vaz Dias et alii, are incomplete: in the original sources in the Amsterdam archives, the notarial deed of 3 August 1652 does not exist. Obviously, the date given by Vaz Dias must be wrong, but the book faithfully repeats the information they give. (FM)
A l’école du Centaure
p. 124 Courte démonstration…Vriesland occidentale Spinoza lui-même écrira un résumé de ce livre dans le Traité Théologico-Politique, chapitre XVIII, § 10, [214], → SPINOZA, B. de, 1999, p. 602-603. En anglais → SPINOZA, B. de, 2016, p. 2488.
p. 124 Jan Lievens et sa femme Ces personnages ne sont pas plus fictionnels que les autres, et les gravures décrites ont été identifiées dans la collection de F. Van den Enden. Voir à leur sujet → PROIETTI, O., 2010d, p. 22.
p. 124 The wife of Jan Lievens working as a servant in the house of Van den Enden: that would have been his second wife, but it is highly unlikely that she would have worked as a servant. First of all, it seems rather unlikely that any married woman would work as a servant. Secondly, Cornelia came from a well-to-do Roman-Catholic family. All this makes it very unlikely indeed that she would have been employed as a servant. (FM)
p. 125 Van den Enden fabrique d’excellents cosmétiques → PROIETTI, O., 2010d, p. 69.
p. 125 sabots Van den Enden is described as wearing clogs or wooden shoes. It is highly unlikely that he would have worn such footwear, which was typical for farmers and lower-class people. I’ve always imagined Van den Enden as a rather proud man, certainly aware of the fashion of his time, and I don’t see him staggering about on clogs. I would suggest to simply change this into ‘schoenen’ (‘shoes’ or ‘chaussures’). (FM)
Answer from MR: in French, « sabots » is both the word for wooden shoes and horse feet. This footwear was actually preparing the comparison to a centaur, and refering to Van den Enden’s modest origin. After all, it’s unlikely – but not completely impossible – that he might have enjoyed going back to a very casual and lower-class style while at home. (MR)
p. 125 « Médecine fugative » Although I do not doubt that Van den Enden was interested in iatrochemical medicine, in cosmetics end in alchemy, Proietti’s interpretation of ‘fugative’ seems very implausible. His reference to a dictionary of Medieval Latin only proves that the word was used in this sense (and very rarely) in the Middle Ages. The explanation given by the Woordenboek der Nederlandsche Taal (compiling all words in post-medieval Dutch and the largest dictionary in the world) is very clear: 1. (adj.) voortvluchtig (fugitive), op de vlucht zijnde (being on the run) and 2. (subst.) iemand die voortvluchtig is (someone who is fleeing), die op de vlucht is (who is on the run); voortvluchtige (fugitive), vluchteling (refugee). In all the seventeenth-century Dutch texts that I read, I never saw the word used in any other meaning. Moreover, the word in this case also appears in a Dutch (not a Latin) text and even the phrase ‘doctor inde Medicine’ is also in Dutch and not in Latin (‘doctor medicinae’). Taking all this into account, it is simply impossible that the word can have any other meaning than that given by the WNT. (FM)
p. 125 Le Phénix de Tienen rené de ses cendres. Ce poème est présenté, édité et commenté par Frank Mertens à l’adresse http://users.telenet.be/fvde/index.htm?Works2. Voir un commentaire très complet de ce poème → PROIETTI, O., 2010d, p. 31-39.
p. 126 Organisation des classes sans distinction d’âge Ce trait n’est pas une spécificité de l’école de Van den Enden. L’idée même de classes d’âge ne se développera qu’avec la massification de l’enseignement au XIXe siècle. → ARIES, P., 1973, p. 195.
p. 126 « par ce moyen…recevrez. » Ces paroles sont adaptées des propos tenus par Van den Enden à Jean Charles du Cause de Nazelle. → MAURY, A., 1886a.
p. 127 « In de Konstwinckel » → PROIETTI, O., 2010d, p. 62. Voir les documents édités par Frank Mertens : http://users.telenet.be/fvde/index.htm?Bio1
p. 127 « Ne vous mettez pas en peine… petit peuple. » Paroles directement adressées par Van den Enden à Du Cause de Nazelle. → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 94.
p. 127 Ratio Studiorum : → FARRELL, A. P., 1970.
p. 128 Collègues de Spinoza à l’école de Van den Enden Parmi les élèves que Spinoza peut côtoyer chez Van den Enden, on relève peut-être Romeyn de Hooghe (futur graveur), Andreas Frisius (1630 – 1675) Pieter Rixtel et Jan van Elslant (né en 1658, il aura 8 ans en 1666). Wim Klever, dans son édition des écrits politiques de van den Enden, ajoute à cette liste les noms de Johannes Antonides van der Goes, d’Adriaen Koerbagh, de Johannes Bouwmeester et de Lodewijk Meyer (→ VAN DEN ENDEN, F., 1664/2007, p. 24, 70, 73 et 78). Mais Frank Mertens a montré que cela est improbable : Bouwmeester en 1651, Koerbagh en 1653 et Meyer en 1654 sont enregistrés à l’Université de Leyde, ils ont donc appris le latin ailleurs que dans l’école de van den Enden (qui ouvrit au plus tôt en 1652). De plus, lors de son interrogatoire du 20 juillet 1668, Koerbagh déclare avoir rencontré Van den Enden vers 1662. Enfin, on sait que Van der Goes a appris le latin dans l’école d’Adrianus Junius. Voir F. Mertens, http://users.telenet.be/fvde/Bio3b.htm, note 24.
p. 128 Poème de Pieter Rixtel Ce poème est en réalité postérieur de dix ans à la scène décrite ici (Rixtel entre à l’école de Van den Enden en 1657), mais il révèle les pratiques en cours dans l’institution. Pour lire le poème, cliquez ici.
p. 128 « Monsieur Rixtel » and his poem about Jan van Elslant: although no specific date is given I assume that we are now ca. 1655/6, but in that case this scene is impossible. Pieter Rixtel (c. 1644-1673) would have been some eleven or twelve years old and would certainly not be addressed as ‘monsieur’. It would also have been impossible that he wrote a poem in which Jan van Elslant (°1658?) is mentioned as he was almost certainly not yet born at that time. As Rixtel in his poem mentions that Jan van Elslant is eight years old, this scene would have taken place in ca. 1666. (FM)
La Rabbinogonie de 1653
p. 129 « Homme excellent, conciliant, modéré, sensible à la raison » La citation est extraite de Huetania ou pensées de M. Huet, Evesque d’Avranches, Paris, 1722. Sur la bonne réputation de Menasseh parmi les chrétiens → ALBIAC, G., 1994a., p. 302.
p. 130 Il a réussi… détracteur du christianisme Cet éloge d’Antonio José Saraiva (→ SALOMON, H. P., 1988a., p. LVIII) est évidemment une comparaison avec Morteira, auteur des Arguments contre la religion chrétienne → MORTEIRA, S. L., 1712.
p. 130 Affrontement de Morteira et de Menasseh en 1653 : → SALOMON, H. P., 1988a., p. CXLI et suiv.
p. 131 Mesures prises par les parnassim contre les rabbins → SALOMON, H. P., 1988a., p. CXLI et suiv.
p. 132 Sauf-conduit depuis 1652 Projets de Menasseh en Angleterre. BEN ISRAEL, M., 1901.
p. 133 Relations entre Menasseh et Serrarius → VAN DER WALL, E.G.E., 1989b.
Le saut de Jellesz
p. 134 Consacrer ma vie à la Vérité : C’est par ces mots, qui appartiennent à un court récit biographique, que Jan Rieuwertsz présente la Profession de foi de Jellesz ; nous avons traduit ce texte en appendice à la Correspondance de Spinoza. → SPINOZA, B. de, 2010.
p. 134 Jarich Jelles stops his business: in reality the sources suggest that he gradually retired from business and as late as 1668 he still called himself a merchant. Isaac Joosten de Vries (°c. 1632) would have long been dead by that time, as his widow, Annatje Pieters Purmerent (c. 1634-1702), on 20 March 1657 gave notice of her intended marriage with Daniel Pieterse Hoorn (°c. 1631). (FM)
p. 135 « Qui te demande… la béatitude » Pieter Balling écrit ces mots dans un ouvrage ultérieur, et ils s’adressent à toutes les confessions. BEDJAÏ, M., 1984, p. 16.
p. 135 « Les humains se croient libres… les causes de leurs choix. Cette idée est proposée par Hasdaï Crescas dans Or Adonai II, 5, 3. → VAN BUNGE, W. et alii, 2014, p. 77. Voir aussi → ZEV HARVEY, W., 1988, p. 8 – 44.
p. 137 « Pour moi… j’ai formé une méthode : → DESCARTES, R., 1637.
p. 138 « Laissez… venir à moi les idées claires et distinctes… » Cette phrase mêle une parole du Christ et les concepts cartésiens, comme le fait Spinoza au début du Traité de l’Amendement de l’Intellect, selon un commentaire à lire dans ROVERE, M., 2010.
L’imbroglio
p. 138 Mort de Michael de Spinoza → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 200 et 201.
p. 138 Mort d’Esther de Spinoza Esther est morte le 24 octobre 1952. La date a été rétablie par Odette Vlessing, corrigeant l’erreur de Van der Tak. → VLESSING, O., 2002, p. 144.
p. 138 Organisation du cimetière juif d’Amsterdam et localisation de Michael de Spinoza → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 16.
p. 139 Pièces comptables de l’affaire Henriques → VLESSING, O., 2002, → VAZ DIAZ, A. M. et VAN DER TAK, W. G., 1982a. Voir aussi → ISRAEL, J. I, 2002.
p. 140 Impôts payés par les frères Spinoza → ISRAEL, J. I, 2002, p. 139.
p. 140 Réduction des dépenses des frères Spinoza → VLESSING, O., 2002, p. 149.
p. 140 Affaire Antonio Alvares → VAZ DIAZ, A. M. et VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 158 – 161.
p. 141 « Anna, deux cafés! » Although not entirely impossible, it is rather unlikely that coffee was drunk in Amsterdam in that period. In the last decades of the seventeenth-century coffee was still a relatively rare and very costly drink and only in the eighteenth-century it became affordable and widely spread. (FM)
p. 142 Promesses répétées de payer Vaz Dias et alii translated deeds from the Amsterdam archive in English. However, I’ve tracked down the original deed and the dutch version of Le clan Spinoza now gives the exact text from the notarial deed, where it is said that Antonio ‘wederom telckens den dach tot den dach beloofde en uijtstelde om des[elfde] wisselb[rief] te bet[alen]’ (roughly translated in English as ‘once again each time from day to day promised and postponed to pay this bill of exchange’). (FM)
Méditations sur le destin
p. 142 Poème de Pieter Rixtel Je traduis quelques fragments en vers à partir de plusieurs poèmes : « Wie Wijsheydt soekt… » et Aen den hoogh-geleerden Heer Franciscus van den Enden », édités par Frank Mertens : http://users.telenet.be/fvde/SourcesH/Rixtel_1666.htm et http://users.telenet.be/fvde/SourcesH/Rixtel_FvdE.htm. Voir aussi → KLEVER, W., 2007b, p. 12 – 14.
p. 142 Still about the poem recited by Rixtel: again, this should probably dated much later, somewhere around 1665. (FM)
p. 143 Spinoza et les poètes On trouvera seulement deux références à Esope sous la plume du philosophe. Il fait une allusion à la fable ‘Le renard et le bouc’ dans la lettre de Spinoza à Oldenburg, lettre 32, § 9, SPINOZA, B. de, 2010, . 211, et à une autre ‘Les deux chiens’ dans Ethique, IV préface.→ SPINOZA, B. de, 2016, p. 1248. Quant à Ovide, Spinoza affiche une certaine « répugnance d’esprit » (Ethique, I, 8, scolie → SPINOZA, B. de, 2016, p. 911) à se souvenir des adieux de Philémon et Baucis (Métamorphoses, VIII, v.717-719), des lamentations de Lotis se transformant en jujubier (Mét., IX, v.369-391), de l’indiscrétion des roseaux dévoilant le secret de Midas (Mét., XI, v.192-193), ou enfin de l’histoire de Deucalion et Pyrrha reconstituant le genre humain en lançant des pierres derrière eux (Mét., I, v.398-413).
p. 145 Van den Enden quitte la Compagnie de Jésus → PROIETTI, O., 2010d, p. 29 et suiv.
p. 145 « De leur consentement… amitié » Extrait des actes du procès de 1674. → KLEVER, W., 2007, p. 59.
p. 145 Avis sur Van den Enden par la hiérarchie jésuite → KLEVER, W., 2007, p. 17.
p. 145 « Les theses des monarchomaques » as a reason for Van den Enden’s dismissal: this idea is not supported by any source whatsoever and is very implausible. My best guess still is a sympathy for Jansenism, although other causes might be possible, e.g. his interest in alchemy or a love affair. Proietti’s criticism on my theses, that Van den Enden was dismissed before Jansenius published his Augustinus (1640), is unfounded as, firstly, Jansenius developed his ideas earlier, and, secondly, he was preceded by Michael Baius (1513-1589), who had already developed most of the typical Jansenist ideas and whose work was also prohibited. Van den Enden could therefore have been attracted by Baian-Jansenist ideas, which would certainly have been a reason for dismissal. Moreover, we know that Van den Enden shortly after his dismissal fraternized with Augustinians (a religious order in which Jansenism was popular) and we know that later in France he sought the company of Jansenists. Although this is not strict evidence that this was actually the reason for his dismissal, there are at least indications that it might have been the reason, whereas the thesis of Proietti is pure speculation. (FM)
p. 146 Mariage de Van den Enden avec Clara Maria Vermeeren Ils se marient à Anvers, le 11 mars 1640. Voir http://users.telenet.be/fvde/index.htm?Sources1
p. 146 Van den Enden, membre de la Congrégation des Esclaves → PROIETTI, O., 2010d, p. 21.
p. 146 Van den Enden et le Traité de Münster → KLEVER, W., 2007, p. 49.
p. 146 Alliance entre catholiques et protestants libéraux → PROIETTI, O., 2010d, p. 49.
En trois rounds
p. 147 « Anthonij Alvares… la moindre chose » L’ensemble des pièces comptables de cette affaire a été collecté par VAZ DIAZ et VAN DER TAK. Pour la citation précise de l’archive → VAZ DIAZ, A. M. et VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 167.
p. 147 Le coup porté à Spinoza I’ve found the original deed and the dutch version of Le clan Spinoza now uses the exact text: that ‘Anthonij Alvares den req[uiran]t sonder woort of weer woort te spreecken met een vuijst voor sijn hooft geslagen heeft sonder dat den req[uiran]t hem iets weder misdaen heeft’ (that ‘Anthonij Alvares, without speaking a word or a reply, has hit the plaintiff against his head, without the plaintiff doing anything wrong in return’). (FM)
Don Juan
p. 149 – 150 « Pourtant… du cycle qu’il décrit » Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, t. 10, VI, 4, 8 (§ 267-270) → FLAVIUS JOSEPHE, 2010.
p. 151 « Il y avait… leur ruine totale » → REVAH, I. S., 1959, p 114.
p. 152 Prophéties Jérémie, 50:4-5. Ezéchiel, 37:16-19,21-22.
p. 152 Antonio de Montezinos et les réactions de Viera et de Menasseh → IFRAH, L., 2001, p. 91.
p. 153 Sur Isaac La Peyrère → ODDOS, J.-P., 2012.
p. 155 « (…) une cigarette » In the seventeenth-century Dutch republic the usual way to smoke tobacco was in a pipe, although someone from Spain might have preferred to smoke cigars. Cigarettes became popular in Spain in the late seventeenth and the early eighteenth century, and even later in other parts of Europe. (FM)
p. 155 Précisions biographiques sur Juan de Prado → MUCHNIK, N., 2005.
Philosophia nova
p. 156 « Le bon sens… tous les hommes. » → DESCARTES, R., 1637.
p. 159 Bouleversement de l’Europe → PESTRE, Dominique, et VAN DAMME, Stéphane (dir.), 2015.
p. 140 Rebond de l’affaire Henriques → VLESSING, O., 2002, p. 146.
p. 160 « La seule chose… grande consolation. » Je traduis d’après le texte latin. → SPINOZA, B. de, 2009, p. 68. Voir en anglais → SPINOZA, B. de, 2016, p. 50.
Organiser les certitudes
p. 162 « Il est criminel… la tradition » → ALTMAN, A, 1972, p. 26.
p. 162 Orobio de Castro En réalité, Orobio ne couchera cette idée par écrit que plus tard, après son arrivée à Amsterdam (vers 1663). → ALBIAC, G., 1994a, p. 359.
p. 163 Lettre de Prado aux parnassim → ALBIAC, G., 1994a, p. 509.
p. 164. « Voici… indubitablement quelque chose. » → SPINOZA, B. de, 2009, p. 74.
L’enquête
p. 166. « Tu es un soleil… plus belles. » L’éloge de Juan de Prado par Juan de Barrios se trouve dans le recueil Chanças del ingenio y dislates de la Musa, où l’on trouve aussi le récit du martyr de Lope de Vera y Alarcon, que Spinoza évoque dans la lettre à Albert Burgh. → ALBIAC, G., 1994a, p. 346-347.
p. 167 « Les Epineux… jamais s’éteindre » Je suis la traduction, qui aplanit beaucoup la syntaxe baroque du texte original, proposée dans le livre de G. Albiac. → ALBIAC, G., 1994a, p. 330. Le texte est cité pour la première fois par Révah, → REVAH, I. S., 1959, p. 187.
p. 167 Le poème ne décrit aucune scène. J’aurais peut-être écrit cette scène moi-même si Jonathan Israel, en le faisant avant moi, ne m’avait donné l’occasion de tordre le bâton dans l’autre sens, afin de redonner à nos recherches leur valeur de controverse, et à la vérité son balancement naturel. Israel écrit : « La confrontation cruciale sur les fondements de la croyance juive entre, d’un côté, Spinoza soutenu par Juan de Prado, et de l’autre, le rabbin Saül Levi Morteira et sans doute presque tous les autres présents, qui se déroula lors de l’une des études du soir de la communauté et fut décrite plus tard, en 1683, par le poète séfarade d’Amsterdam Daniel Levi de Barrios (…) a eu lieu très certainement en fait à la fin de l’année [1655]. » J’ai volontairement transcrit cette scène en la figeant comme une image mythologique. → ISRAEL, J. I., 2005, p. 209.
p. 167 Date d’arrivée de Barrios à Amsterdam → BARRIOS, M. de, 2005, p. 12.
p. 168 – 169 Détails de l’enquête sur Spinoza → LUCAS, J. M., 1678, p. 45 et 46, à lire dans → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 18.
p. 170 Ces réponses évasives n’ont rien d’original → REVAH, I. S., 1995, p. 179.
Soluções
p. 171 Despechados → KAPLAN, Y., 1999.
L’attentat
p. 172 « En sortant de la comédie » Selon Pierre Bayle, Article « Spinoza ». → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 29-30.
p. 172 « Devant l’ancienne synagogue portugaise » Selon Colerus, qui dit tenir l’information, via ses logeurs, de Spinoza lui-même. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 104.
p. 172 Date de l’agression de Spinoza Steven Nadler accepte la date de 1656 (NADLER, S, 2003a, p. 137) Richard Popkin suggère 1661, en s’appuyant sur une source tardive (POPKIN, R. H., 2002, p. 269). Une date ultérieure à 1657 me semble très improbable, et 1656 très plausible.
p. 172 Agression de Pedro de Spinoza par un « homme noir » L’acte notarié est disponible dans ‘Notarial deeds’ in Studia Rosenthaliana 16 (1982), n. 2119, p. 217. Pour un commentaire précis → VLESSING, O., 2002, p. 163.
p. 173 « Je voyais… son seul espoir » → SPINOZA, B. de, 2009, p. 66 – 68.
p. 173 3Louons ce soir… de nos coeurs » Ce texte essentiel n’a été que partiellement traduit par Marc Saperstein. → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 168 – 169.
Partie III
Un grand changement de lui-même. 1655 – 1659
Bento sauvé des eaux
p. 175 « Nous devons essayer… pour le mieux. » → BEDJAÏ, M., 1984., p. 86.
p. 175 – 177 Toutes les informations de ce chapitre sont tirées de l’article fondamental d’O. Vlessing. → VLESSING, O., 2002.
p. 178 Héritage maternel M. Gullan-Whur a pris au sérieux les accusations contre le père ; il semble pourtant évident qu’il s’agit d’une manoeuvre d’avocat parfaitement logique (et bien pensée). → GULLAN-WHUR, M., 1984. Voir en particulier → VLESSING, O., 2002, p. 145.
p. 179 Préférer les tribunaux de Hollande au soutien du Mahamad Ne pas soumettre au Mahamad un conflit financier entre Juifs est punissable ; en soustrayant ses affaires au droit juif, Spinoza est immédiatement passible de hérem. → VLESSING, O., 2002, p. 150.
Leyde, les bienheureux terrains de chasse
p. 179 Lodewijk Meyer petit et trapu Cette description physique a été transmise par Monnikhoff. → BORDOLI, R., 2001, p. 17.
p. 180 Johannes Bouwmeester KLEVER, W., 2000, p. 134. On pourra lire aussi prochainement → MERTENS, F., à paraître.
p. 180 Johannes De Raey John Locke mentionne De Raey dans son Journal comme l’un des meilleurs cartésiens dans le domaine de la physique. → VAN BUNGE, W. et alii, 2003, vol. II, p. 814.
p. 180 Bagarre générale à Leyde en février 1648 → RUESTOW, R. G., 1973, p. 45 – 46.
p. 180 Querelle d’Utrecht → VERBEEK, T., 1992.
p. 181 Bouwmeester says « mon idole, c’est Franz de la Boë »: this is inconsistent with the catalogue of his library, containing only one title by Franciscus de la Boë Sylvius out of a collection of 226 medical books. His favourite medical authors were Daniel Sennert (1572-1637) with 13 titles, Pieter van Foreest (1521-1597) with 10 titles, Hippocrates with 7 titles and Giovanni Battista Da Monte (1489-1551) with 6 titles. Although one cannot automatically deduce from the number of titles written by a specific author whether this author was or was not a favourite of Bouwmeester, the fact that he owned merely one book written by Sylvius, is a strong indication that he was not especially interested in his work or ideas. (FM)
Réponse de MR : Frank Mertens souligne à juste titre que l’absence des publications de Franciscus de la Boë Sylvius dans la bibliothèque de Bouwmeester limite la portée de l’admiration de Bouwmeester pour Sylvius. Cependant, ses auteurs préférés indiquent le goût de Bouwmeester pour la clinique et la thérapeutique, dont Sylvius a soutenu le développement dans l’enseignement de la médecine à Leyde. On peut donc conclure que son admiration (pourquoi pas « de jeunesse »?) Sylvius est excessivement spéculative, mais pas impossible. (MR)
L’amendement de l’intellect
p. 182 Leonart Van Beyeren → PROIETTI, O., 2010d., p. 63.
p. 183 Clavius et Spinoza → BARBARAS, F., 2007.
p. 184 Joseph Delmedigo → ADLER, A., 2008.
p. 184 « Là où j’attendais le plus… » Leibniz, lettre à Schulller du 10 avril 1678, citée par F. Mignini dans son introduction au Tractatus de Intellectus Emendatione. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 33.
p. 185 Bouwmeester le réclame le 10 juin 1666 Dans la lettre 37 écrite par Spinoza (et non par Bouwmeester, comme je l’écris par erreur), Spinoza répond à son ami qui lui a posé une question destinée à connaître sa « méthode ». → SPINOZA, B. de, 2010., p. 227.
p. 185 Un ami tardif Dans la lettre 59 de Tschirnhaus à Spinoza, : « quand aurons-nous votre méthode (…) ? » → SPINOZA, B. de, 2010., p. 321.« Spinoza a toujours eu… au terme qu’il voulait » → SPINOZA, B. de, 2009., p. 62.
27 juillet 1656. Affaire classée
p. 186 « Excommunication » Même à maintenir ce terme inexact, les historiens contemporains sont majoritairement rangés à l’avis de Richard Popkin : « Il n’y a guère de raison, résume-t-il, de considérer l’excommunication de Spinoza comme l’un des événements spectaculaires du XVIIe siècle » → POPKIN, R., 2002., p. 264.
p. 186 « Hérem de Kol BO » Voir ce texte important, utilisé pour Da Costa et pour Spinoza, dans la transcription de Kaplan. → KAPLAN, J., 2000., p. 178.
p. 186 Saül Morteira l’a en partie recopié H. P. Salomon a remarqué « un évident désir d’abréger chez le traducteur portugais » → SALOMON, H. P., 1984., p. 186. Il semble que Morteira ait introduit trois innovations : il ne traduit pas le mot hérem en portugais, il met les livres au pluriel (sepharim au lieu de el libro de la ley) et introduit la malédiction « malditto seja de dia e malditto seja de noite ». → REVAH, I. S., 1959, p. 57 – 58.
p. 186 – 190 « Le 27 juillet 1656, on classe l’affaire Spinoza » I kindly disagree and tend to follow Nadler’s line of reasoning. See e.g.:
https://www.neh.gov/humanities/2013/septemberoctober/feature/why-spinoza-was-excommunicated Nevertheless, I agree that some earlier biographers have exaggerated and mystified the event. (FM)
p. 188 Spinoza n’assiste plus aux cérémonies → VLESSING, O., 2002., p. 154.
p. 188 Il ne respecte ni le shabbath ni les obligations alimentaires → ISREAL, J. I., 2005., p. 210.
p. 188 Isaac Lopes Suasso Sur le parcours du secrétaire du Mahamad au moment du hérem de Spinoza → POPKIN, R. H., 2002, p. 267. Sur les incertitudes concernant les marchés → VLESSING, O., 2002., p. 143.
p. 189 « L’ennemi… par miracle. » Cette traduction en français ne semble pas rendre compte du style poétique de l’original, publié en 1656. → ABOAB, D., 2005. Voir en anglais, Isaac Aboab da Fonseca, « Zecher Asiti Lenifla’oth El: Reminded was I of God’s Miracles » → HOBERMAN, M. et LEIBMAN, L. A., 2014.
p. 189 Le dossier de l’enquête a disparu. → KASHER, Asa e BIDERMAN, Shlomo, 1990.
p. 190 Délai de six semaines → POPKIN, R. H., 2002, p. 268.
p. 190 Le sauvetage du ledikant familial → SPINOZA, B., 2010., p. 649.
Spinoza reloaded
p. 191 « la peinture flamande du XVIIe siècle » In the French version, the first paragraph talks about ‘la peinture flamande du XVIIe siècle’ and then mentions ‘les couleurs de Rembrandt’. Rembrandt obviously wasn’t a Flemish painter and when one talks about the seventeenth-century Flemish art of painting, this refers to artists such as Rubens, Van Dyck and Jordaens. (FM)
p. 191 « Ne disposant d’aucune information, Lucas et Colerus … » I can’t entirely agree as Lucas might have heard about the herem directly from Spinoza and Colerus could have talked to people who knew about it. (FM)
p. 191 Histoire des rituels hébraïques La première édition de 1637 est en italien, et non en latin comme je l’ai écrit par erreur. → MODENA, L., 1637.
p. 191 « Un doux silence baigne le Nes » The context suggests that the scene takes place at Van den Enden’s Latin school, which was situated on Singel, not on Nes. (FM)
p. 191 « un homme déclaré hérétique peut être déshérité quel que soit son âge » I have never heard of such a law and I’m almost certain that there wasn’t such a law. Only the testator could disinherit someone in his last will and even then he or she had to reserve a legal minimum for privileged heirs, such as children… If you were found guilty of heresy, Dutch courts could impose all sorts of punishment, including large financial fines, but that is another matter entirely. (FM)
p. 192 Salomon… ses passages préféres de la Bible Voir dans le Traité Théologico-Politique, chap. X, § 17. → SPINOZA, B. de, 1999., p. 407.
p. 192 Gabriel ne paiera pas d’impôts. → ISRAEL, J., 2002, p. 139.
p. 192 Acte notarié du 31 octobre 1664 → VAZ DIAS, A. M., ET VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 189.
p. 193 Gabriel de Spinoza devient anglais en Jamaïque. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 201.
p. 193 Être juif selon S. L. Morteira Ces formules se trouvent dans ses Réponses aux questions posées par un prêtre de Rouen,rédigées entre 1631 et 1640, traduites et publiées en latin par Daniel de Breen en 1644, et citées par H. P. SALOMON (ed.) → MORTEIRA, S. L., 1988a,, p. XXXIX.
p. 193 Nombreux ceux qui vivent à Amsterdam sans Eglise ni religion → KAPLAN, Y., 2007, p. 242.
p. 193 « On va pouvoir… de manière superstitieuse » → SPINOZA, B. de, 2010, p. 80.
p. 193 Margaret Fell → POPKIN, R. H., 1987.
p. 193 « … quaker William James, dont Lodewijk Meyer vient de traduire en néerlandais la Medulla Theologica (1655) » The Quaker William Ames (†1662) is not identical with the Calvinist theologian William Ames (1576-1633) or Guilielmus Amesius, author of Medulla Theologica. (FM)
p. 193 There are two people with this name. The first one is William Ames or Guilielmus Amesius (1576-1633), a Puritan theologian who, after having been a preacher at The Hague, became a professor of theology at Franker University in 1622. The other one is William Ames (†1662), a Quaker preacher and author. Apparently, I wasn’t clear enough the last time, as the text still seems to confuse these two namesakes. Meyer indeed translated Medulla theologica by the first William Ames (1576-1633), but Margareth Fell obviously did not try to find a translator for him, but for the Quaker William Ames (†1662)… It would also have been impossible to translate a work of this first William Ames (1576-1633) ‘pour le compte du calviniste Willliam Ames’, as he obviously was quite dead by that time… In order to solve both problems it is necessary to change the text considerably. It is, for example, possible to say that it was the second Ames (†1662) who would pay for the work and to remakt that he should not be confused with the first Ames (1576-1633), of whom Meyer translated Medulla. (FM)
p. 193 cette grosse poule d’Hôtel de Ville The States General did not meet in the city hall (‘stadhuis’) of Amsterdam but in the ‘Binnehof’ at The Hague. (FM)
p. 194 « Ce que nous ne pouvons… par une résolution délibérée. »→ SPINOZA, B. de, 2009.
p. 194 « Ce que nous ne pouvons… par une résolution délibérée. » The bibliographical reference is Traité de la réforme de l’Entendement in Spinoza, Oeuvres I. Premiers Ecrits, ed. Mignini § 44, p. 88. (FM)
Un soir au théâtre
p. 194 « Comédie présentée… Van den Enden. » → PROIETTI, O., 2010d.
p. 194 « Officiellement, seuls les members de l’Académie néerlandaise peuvent donner des spectacles dans cette salle » This is incorrect. The Nederduytsche Academie seized to exist 1622, when Samuel Coster (1579-1665) sold the building to the Orphan Chamber. The educational ambitions of the Academy were more or less continued by the Athenaeum Illustre, founded in 1632. The theatrical activities were continued when the City Theatre, also known as Theatre of Jacob van Campen (the architect), was built on the site of the Nederduytsche Academy and opened its doors in 1639. The City Theatre fell under the authority of the Orphan Chamber, but day-to-day management was in the hands of six regenten (directors). (FM)
p. 194 « Maître d’école papiste » Meinsma semble avoir pris très au sérieux les démarches des calvinistes pour empêcher la pièce. → MEINSMA, K. O., 1986., p. 186.
p. 194 « Cornelis van Vlooswijck … a tenu à l’introduire dans la programmation malgré les resistances des pasteurs » The preachers did not so much protest against the plays that Van den Enden put on stage, but against the fact that children of Reformed parents would perform in them. They successfully urged the members of their congregation not to let their children go on stage, and they pro forma also requested the burgomasters not to permit children to perform on stage, but they simply ignored this request (as was mostly the case when the preachers complained about theatre). As Cornelis van Vlooswijck was one of the burgomasters that year, he might have played a small role in that decision, but that is not the same as helping Van den Enden to use the City Theatre. The only people who could do that were either the directors of the City Theatre or the directors of the Orphan Chamber and it seems impossible that Van den Enden did not enjoy the support of at least some of them. The fact that in 1656 half of the directors of the City Theatre were Roman-Catholics seems to have been one of the reasons why Van den Enden was allowed to perform there. (FM)
p. 194 les résistances des pasteurs (1) The ‘Académie néerlandaise’ did not exist anymore at this time; (2) there were no limitations on whose plays could be performed, although you had a better chance if you were a friend of the directors of the City Theatre; (3) the Reformed preachers did not so much try to prevent these performances, they rather tried to put pressure on their own members not to allow their children to perform in these plays; (4) Van Vlooswijck, as far as I can tell (but I would have to check this to make sure), had no direct say in how the City Theatre operated. I don’t know of any evidence that Philedonius had already been performed in the house of Vlooswijck, although I know that someone somewhere wrote this down in a secondary source. Although, in other words, this is probably not based on anything, but it can be considered a fictional element of the book. (FM)
p. 194 « Tableaux vivants » chez Van Vlooswijk Il s’agissait de « La Destruction de la cité de Troie », d’après Virgile → PROIETTI, O., 2010d, p. 71 et p. 156.
p. 194 Terence For the plays by Terence the translations by Dr Jacob Westerbaen (1599-1670) might be of interest, as these were published only a few years later, in the beginning of the 1660s, and as there is a socio-religio-political connection as well as a personal between him and the Spinoza circle. Westerbaen was a liberal mined Remonstrant and after the execution of Oldenbarnevelt he somehow came into the possession of his famous walking cane, used by Vondel as a symbol for the cruelty of the execution of such an old man. Westerbaen’s brother-in-law, the painter Salomon de Bray (1597-1664), was an uncle of Cornelia Jansdr de Bray (c. 1619-1668), the second wife of Jan Lievens and the servant of Van den Enden (at least in the imagination of Maxime). (FM)
p. 195 « La terre est mon Ciel.. » Philedonius, acte I, scène 1, vers 23.→ PROIETTI, O., 2010d, p. 190.p. 195 « Je vaux mieux que les Dieux… » Philedonius, acte I, scène 1, vers 25 – 26.→ PROIETTI, O., 2010d, p. 190.
p. 195 « Va, va… » Philedonius, acte I, scène 4, vers 10 – 11. → PROIETTI, O., 2010d, p. 203.
p. 196 « Souviens-toi de l’essentiel… » Philedonius, acte I, scène 8, vers 15 – 16. D’après les didascalies, il semble que ce soit Philedonius qui parle et non Prudence, comme je l’indique par erreur. → PROIETTI, O., 2010d, p. 226.
p. 196 « Couronne théâtrale » de Joost Van den Vondel → PROIETTI, O., 2010d, p. 72.
p. 196 Joannes Antonides van der Goes in the audience: as he would have been ten years old by then, and – if he was a pupil of Van den Enden – he would have been among the actors rather than in the audience. Moreover, he came from a Mennonite family and there is no evidence that he ever converted to Roman Catholicism, but he was never baptized as a Mennonite, probably because – like his father – he was a Collegiant (Vondel also came from a Mennonite family, but he indeed converted to Roman Catholicism). (FM)
p. 196 la purge anticartésienne de 1619 Cartesianism did not exist at this time: contra-remonstrant purge of 1619 should be the correct term, but I thought I couldn’t use it, since I didn’t make any mention of that quarrel. How could a common reader understand?” Anyway, it is better to consider it a “conservative purge”. (MR)
p. 197 « à quelle scène doit apparaître Albert? » Albert Burgh was only six years old at this time, so if he appeared on stage, he would at best have been an extra. (FM)
p. 197 « Ce que je pense… » Philedonius, acte II, scène 1, vers 56 et suiv. → PROIETTI, O., 2010d, p. 232.
p. 198-199 « Dis donc…de ton action ! » Philedonius, acte III, scène 8, vers 45 et suiv. → PROIETTI, O., 2010d, p. 276.
p. 199 « Toute passion de l’âme est une action du corps » → DESCARTES, R., 1649., Art. 1.
p. 199 « Van den Vondel et Van der Goes qui commentent la pièce en fumant » given the age of Van der Goes (see the comment to page 196), this scene seems very implausible… (the discussion between Wim and Omero is a nice touch). (FM)
p. 200 « Cornelia […] passé tendrement sa main dans sa barbe » In reality the marriage between Petrus Melis and Cornelia van Vlooswijck seem to have been problematic, even resulting in a separation lasting from 1664 to 1668. One of the causes of the tensions in the marriage may have been the financial conflict between the families Melis and van Vlooswijck, mainly because Melis had abused the trust put in him by his father-in-law see Jan van der Heyden, Kort en waarachtigh verhaal van de sake en questie tusschen den Heer Cornelis van Vlooswijck […], Utrecht: Francois Halma, 1686, i.a. pp. 17, 23 and 38-39. (FM)
Pauvres médecins
p. 201 « Pour avoir eu… semblables travers. » Le texte original est encore beaucoup plus répétitif. A lire dans → REVAH, I. S., 1959., p. 192, ou encore dans → YOVEL, Y., 1991, p. 98, ou enfin dans → MUCHNIK, N., 2005, p. 417.
p. 201 Subventions en argent et en tourbe Elles sont versées à la famille Prado deux hivers d’affilée, entre décembre 1656 et avril 1658 → MUCHNIK, N., 2005, p. 315.
p. 202 Pauvre médecin Le nombre de médecins triple à Amsterdam entre 1600 et 1670. → MUCHNIK, N., 2005, p. 315.
Clara Maria, l’Oiseau rare sur la terre
p. 202 peut-être Simon De Vries O. Proietti semble avoir découvert des crypto-citations de Térence chez De Vries. → PROIETTI, O., 2010d.
p. 202 – 203 « Dans le role de Taïs Clara Maria » Although not entirely impossible, this is rather unlikely. The female parts in theatre were in that period usually played by boy players. The first woman who appeard on the stage of the Amsterdam City Theatre (in 1655) was Ariana Nozeman (c. 1627-1661). (FM)
p. 203 « trop belle pour être vrai » Cette remarque a été faite par Steven Nadler, probablement sans y penser. → NADLER, S., 2003a, p. 345.
p. 203 Baptême de Clara Maria La date correcte a été d’abord établie par M. Bedjaï → BEDJAÏ, M., 1984, p. 41. Puis Frank Mertens l’a mise en ligne : http://users.telenet.be/fvde/index.htm?Sources1.
p. 203 « Seize ans, la pleine fleur ! » → TERENCE, P. GRIMAL (ed. et trad.), 1971., p. 1117.
p. 203 « Versée dans tous les arts » Pieter Rixtel, Mengel-rymen, Haerlem, Vincent Casteleyn, 1669, p. 57. Cité par F. Mertens (ed.), Online documents regarding Franciscus van den Enden (http://users.pandora.be/fvde/)
p. 203 Juives « recluses et prisonnières » Ce témoignage sur la condition des femmes juives à Amsterdam est celui du voyageur anglais Brereton qui les observe en 1634. → KAPLAN, Y., 1999, p. 128.
p. 204 Les juives se couvrent le visage en public M. Gullan-Whur observe que cette habitude est plus hispanique que juive. → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 21.
p. 204 Miriam signe d’une croix → VAZ DIAS, A. M., et VAN DER TAK, W. G., 1982a, p. 144.
p. 204 Rebecca s’éclipse derrière son mari. Son mari est Samuel Cáceres. Natalia Muchnik fait observer qu’à cet égard, l’arrivée en « terre de judaïsme » marque un net recul de la femme dans la structure des pouvoirs familiaux ; au Portugal, les matrones marranes étaient du moins en charge d’initier leurs enfants à la spiritualité. → MUCHNIK, N., 2014, p. 105.
p. 204 « Pieter Balling, Johannes Bouwmeester, Isaac de Vries, Lodewijk Meyer sont tous mariés ou sur le point de l’être » This is almost completely correct, as Pieter Balling and Isaac de Vries had indeed married in respectively 1647 and 1655, and as Lodewijk Meyer would marry in 1661. There, however, is with one exception as Johannes Bouwmeester would marry many years later, in 1679. (FM)
p. 205 « Pinceau… Parnasse. » Voir l’original en ligne : http://users.telenet.be/fvde/SourcesP/Rixtel_CMvdE.pdf Et un commentaire récent → De JONG, K., 2015., p. x.
p. 205 « icône du philosophe au coeur de verre » L’un des grands rêveurs de cette tradition est Gilles Deleuze. → DELEUZE, G., 1970.
p. 205 « Cherche quelqu’un pour te répondre » Réplique de Thaïs dans Térence, L’Eunuque, acte IV, scène 7. → TERENCE, P. GRIMAL (ed. et trad.), 1971, p. 1140.
p. 205 « J’ai eu l’impression… muet. » Réplique de Pamphile dans Térence, La Jeune Fille d’Andros, acte I, scène V. → TERENCE, P. GRIMAL (ed. et trad.), 1971, p. 1058.
p. 206 « Si quelqu’un… dans ce genre » Je cite la traduction de Bernard Pautrat (Spinoza, Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 82), mais « fabula amatoria » désigne plutôt une pièce de théâtre qui parle d’amour ; ce qui ramène ce passage plus étroitement vers Clara Maria. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 116.
p. 206 « Qui ne se souvient… une pensée ? » → BEDJAÏ, M., 1984.
p. 206 Qui ne se souvient ‘Qui ne se souvient, écrira Pieter Balling, du théâtre de notre jeunesse, combien nous étions amoureux, et cependant à quel point il est ridicule à présent d’y consacrer même une pensée’. Maxime adopted this translation from Bedjaï, but Bedjaï clearly did not understand the Dutch text of Balling, as this has nothing to with romantic love or theatre. Balling writes (Een Licht, p. 16): ‘Wie en gedenkt niet aan het kinderspel onzes jeugts, met wat een liefde wy daar van waren ingenomen? en wat is het doch nu by ons belachgelijk als wy ‘er aan gedenken’. Translated into English: ‘Who does not remember the childish games of our youth and how fond we were of them? and how ridiculous do they seem to us now when we remember them’. (FM)
p. 206 Deux répliques Térence, L’Eunuque, acte I, scène 2, circa v. 80, et acte IV, scène 2, circa v. 627. → TERENCE, P. GRIMAL (ed. et trad.), 1971, p. 1107 et 1131.
Tombeau de Menasseh
p. 206 Départ le 2 septembre 1655 → ROTH, C., 1934, p. 225.
p. 206 « Humble requête… » → WOLF, L., 1901, p. 73 – 105.
p. 207 Whitehall Conference réunie par Cromwell du 5 au 18 décembre 1655 → ROTH, C., 1934, p. 233 – 247.
p. 207 Affaire Robles → ROTH, C., 1934, p. 257 et suiv.
p. 208 Mort de Samuel → ROTH, C., 1934, p. 270.
p. 208 Cauchemars de Menasseh et mort de son fils Joseph → ROTH, C., 1934, p. 68.
p. 208 Lettre de Menasseh à Cromwell pour financer son retour → ROTH, C., 1934, p. 269.
p. 208 « son frère Éphraïm Soeiro » In the secondary literature I found many instances where he is indeed said to be his brother, but just as many instances where he is said to be his brother-in-law. Menasseh himself in a letter calls him ‘fratrem’, but that could mean either ‘brother’ or ‘brother-in-law’ in the seventeenth century. (FM)
p. 208 Mort de Menasseh → ROTH, C., 1934, p. 273.
p. 208 Menasseh died on 20 November 1657 In the secondary literature, I’ve found three different dates for this event: 2, 17 and 20 November. I can’t tell which one is the correct date and it will also take some time to find out, if it can be found at all. The archives of Middelburg have been destroyed in the Second World War and cannot provide an answer. (FM)
p. 209 « Ta voix était semblable à une corne de brume. » L’oraison funèbre de Morteira pour Menasseh est devenu le titre que M. Saperstein a donné à son recueil de sermons donnés par les grands rabbins, effaçant la charge ironique et cruelle de cette phrase, appliquée par Morteira à son bruyant adversaire. → SAPERSTEIN, M., 1996.
p. 209 – 212 Lodewijk Meyer, Johannes Bouwmeester and the brothers Koerbagh in the inn of Jan Zoet: of course it is possible that they visited his inn, but it seems unlikely that they were members of his ‘circle’. (FM)
Esprits de la taverne
p. 210 « Comment… souvent avec le vin ? » Je modifie la diction de Spinoza, mais pas son texte, qu’on ira lire dans le Court Traité, II, 20, § 1 → SPINOZA, B. de, 2009., p. 367.
p. 210 esprits animaux chez Descartes → DESCARTES, R., 1649.
p. 210 – 211 La tristesse « fait que… l’enferment » et « les particules… de la place3 et « l’esprit… soulagment » Court Traité, II, 20, § 2 → SPINOZA, B. de, 2009., p. 367.
p. 211 « Comme lorsqu’on boit trop… le corps. » Court Traité, II, 19, § 12 → SPINOZA, B. de, 2009., p. 357.
p. 211 « Wij willen vanavond vrolijk zijn ! » En français : « nous voulons être joyeux sans attendre ! Chanson d’époque de Johannes de Latre. → BONDA, J. W., 1996., disponible en ligne : http://www3.cpdl.org/wiki/index.php/Wij_willen_vanavond_vrolijk_zijn_(Joannes_de_Latre).
p. 212 « tu sais, mes cousins ? » Les frères Koerbagh ne sont les lointains cousins de Bouwmeester que par alliance (via le mariage de Jacob Vallan), mais l’intimité affective et intellectuelle entre eux tous semble avoir été très forte. Voir à ce sujet les articles fondamentaux de Frank Mertens et de Cis Van Heertum, qui mettent en valeur l’étroitesse des liens familiaux dans les milieux intellectuels d’Amsterdam. → VAN HEERTUM, C., 2011a., en particulier p. 7, note 10.→ MERTENS, F., 2011., en particulier p. 70, note 53.
p. 212 « mes cousins » Adriaen and Johannes Koerbagh were cousins of Jacob Vallan. Many years later, when the brothers Koerbagh were already dead, Bouwmeester married a niece of Jacob Vallan and thus became a (very distant) relative of the Koerbagh family. Nevertheless, I have found new indications that the families Koerbagh and Bouwmeester were already acquainted many years before the marriage of Bouwmeester, although unfortunately it remains the exact relationship between all the persons involved remains unclear. (FM)
p. 212 « Met l’âme en suspend… l’engourdit » Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 4. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 66.
p. 213 « l’amour prostitué » Spinoza, Ethique, Appendice à la Quatrième Partie, chap. XIX. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 486.
p. 213 « Tu aimes le plaisir ?… ivre de Dieu. » C’est la Gloire Céleste qui s’adresse ainsi au jeune héros : Philedonius, Acte II, scène 4, v. 10 – 11. → PROIETTI, O., 2010d., p. 240.
Le festival Prado
p. 214 Témoignage de Jacob Marchena → MUCHNIK, N., 2005., p. 438.
p. 214 Témoignage de Benjamin Jessurun → MUCHNIK, N., 2005., p. 437.
p. 215 Témoignage de Jacob Marchena → MUCHNIK, N., 2005., p. 438.
p. 215 Déclaration de Ribera sur l’Inquisition → MUCHNIK, N., 2005., p. 422.
p. 215 Déclaration de Ribera sur la circoncision → MUCHNIK, N., 2005., p. 441.
p. 215 – 216 Témoignage de Samuel Nassi → MUCHNIK, N., 2005., p. 439.
p. 216 Déclaration de Ribera sur l’Election → MUCHNIK, N., 2005., p. 435.
p. 216 Témoignage de Jacob Monsanto → MUCHNIK, N., 2005., p. 430.
p. 217 Défi de Ribera contre Dieu → MUCHNIK, N., 2005., p. 437.
p. 217 Hérem contre Juan de Prado et fuite de Ribera → MUCHNIK, N., 2005, p. 440.
Un soir entre amis
p. 217 – 222 Déclaration à l’Inquisition de mars 1662 Tout ce chapitre n’est que la vitalisation d’une archive fréquemment reproduite, qu’on ira lire de préférence dans le livre de N. Muchnik consacré à Juan de Prado, qui en livre l’étude la plus complète. → MUCHNIK, N., 2005, p. 329.
Déclaration à l’Inquisition faite aux Canaries en mars 1662, citée par Muchnik, 2005, p. 329
p. 217 C’est notre chambre Le capitaine Miguel Pérez de Maltranilla et le frère Tomás Solano y Robles sont domiciliés à Amsterdam dans un bâtiment qui abrite une chapelle catholique. → SPIERTZ, M. G., 1975.
p. 219 Plainte contre Menasseh pour prosélytisme → MECHOULAN, H., 1991.
p. 219 Ordonnance du Mahamad contre le prosélytisme des rabbins C’est l’objet de l’ascamoth 38, daté du 24 juillet 1639. → NAHON, G., 1980.
p. 220 « Si seulement j’étais aussi bon juif que j’étais bon chrétien en Espagne » Cette remarque a été effectivement prononcée par Reynoso devant Josef Guerra avant décembre 1657. → MUCHNIK, N., 2005, p. 314.
p. 220 Infréquentables… irrésistibles Beaucoup de juifs continuaient de fréquenter leurs amis, même si ceux-ci faisaient l’objet d’un hérem. → SAPERSTEIN, M., 2005., p. 183.
p. 221 Fréquentation régulière de la maison de don Guerra par Maltranilla → MUCHNIK, N., 2005, p. 321.
p. 221 Scandale de la conversion du comédien Lorenzo Escudero → KAPLAN, J., POPKIN, R. et MECHOULAN, H., 1989., p. 54.
Le point sur Dieu
p. 223 « Quoique beaucoup… la nature de Dieu » Spinoza, Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 54, note t. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 94.
p. 224 « Si nous avons… tout doute est levé. » Spinoza, Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 79.
p. 224 Ceux qui le croient indémontrable ne savent pas ce que c’est. Spinoza, Court Traité, I, 7. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 242 – 248.
p. 225 « Dieu n’appartient nullement à la foi et à la religion révélée » Spinoza, Traité Théologico-Politique, chapitre XIII, § 7 → SPINOZA, B. de, 2009., p. 459.
Projets en mathématiques
p. 226 Sur l’édition de 1659-1661 de la Géométrie de Descartes par F. Van Schooten → ALBERTS, G., ATZEMA, E. et VAN MAANEN, J., 1999., p. 367 et suiv.
p. 226 Johannes Hudde ‘seigneur de Waveren et de Sloterdijk’ In fact he was Lord of Waveren, Botshol en Ruige Wilnis, but not of Sloterdijk. (FM)
p. 227 « ‘[De Witt]… sur les bras » Voir Huygens, Oeuvres complètes, t. II, p. 411. → MEINSMA, K. O., 1986., p. 231-232.
p. 227 « Mon Archimède » A partir d’une plaisanterie faite par le père Mersenne dans sa lettre du 3 janvier 1647, Constantijn Huygens se mettra à donner ce surnom à son fils. → YODER, J. G., 2004., p. 226, note 28.
p. 227 Huygens traduit pour Hudde la Micrographia → RUESTOW, E. G., 1973.
Difficultés de Don Juan
p. 228 « cruelle tempête de la pauvreté » Ce sont les propres mots de Prado. → MUCHNIK, N., 2005, p. 446.
p. 228 « Mon père et moi… notre porte » → MUCHNIK, N., 2005, p. 444.
p. 228 Démarche devant les parnassim de Hambourg La lettre de David Prado est datée du 1er juin 1659. → MUCHNIK, N., 2005, p. 446.
p. 228 « En tant que Sage… avec lui » → ALBIAC, G., 1944a, p. 340, note 1.
p. 228 Abraham Pereyra He was a Spanish marrano who had made his fortune in Spain in the wool trade and later was active in Amsterdam as a merchant and entrepreneur (he owned a sugar refinery). As far as I know, he never was a captain or on officer in the Spanish army at Antwerp and it would have been impossible that he was both at the same time. It took at least some two days to travel from Amsterdam to Antwerp and vice versa. (FM)
p. 229 Cauchemars d’Abraham Pereyra → MECHOULAN, H., 1984, p. 80.
p. 229 Mort de S. L. Morteira Le texte de l’oraison funèbre n’a malheureusement pas encore été publié par M. Saperstein. → SAPERSTEIN, M., 2005.
p. 230 Commission de réexamen du cas Juan de Prado et ses conclusions → REVAH, I. S., 1959., p. 30.
p. 230 Don Guerra offre un rosaire à Juan de Prado → MUCHNIK, N., 2005, p. 329.
p. 230 « Plein d’ostentation… » → MUCHNIK, N., 2005, p. 329.
Portrait du philosophe en jeune chien
p. 230 « corps bien fait » L’ensemble de cette description physique est celle du capitaine Maltranilla et de frère Tomas.→ MUCHNIK, N., 2005, p. 329.
p. 230 « une physionomie agréable » C’est l’avis de Saint-Evremond, cité par Des Maizeaux. → MEINSMA, K. O., 1986., p. 390. Voir surtout → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 405.
p. 231 Témoignage de Franco Mendes sur les blasphèmes de Spinoza → ISRAEL, J. I., 2002., p. 136.
p. 231 « Mais si ! On en a parlé avec Franco Mendes » In reality, David Franco Mendes was born in 1713, making this conversation slightly impossible… (FM)
Answer from MR: This is an insolvable problem in the book, since Franco Mendes is the one source who says Spinoza was a strong blasphemer – although he cannot possibly have experienced this feature himself… If we delete his presence here, as we should, we won’t have any source anymore, and we shouldn’t. (MR)
p. 231 Insultes de Spinoza à l’égard de Maïmonide Traité-Théologico-Politique, chap. XV, § 3, chap. VII, § 21, chap. I, § 14 → SPINOZA, B. de, 1999., p. 487, 321 et 88.
p. 231 Mépris des martyrs chez Spinoza Court Traité, II, 8, § 9 et II, 12, marge du § 4. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 303 et 319.
p. 231 « Par des mots, jamais » Spinoza, Court Traité, II, 24, § 10 → SPINOZA, B. de, 1999, p. 391.
p. 232 « Où les juifs soient traités si durement » Le fils de Jan Rieuwertsz a témoigné en 1703 à deux visiteurs allemands, Stolle et Hallmann, qu’un texte intitulé « Apología para justificarse de su abdicación de la Synagoga » avait été exclu des Opera Posthuma. → FREUDENTHAL, J, 1899, t. II, p. 51 et suiv.
p. 232 Sur le contenu de l’Apología Un certain Salomon van Til, théologien calviniste, rapporte en 1694 que Spinoza y discutait l’origine des Livres présentés comme la Sainte Ecriture. Salomon van Til, Het Voor-Hof der Heydenen, vorr allé Ongeloovigen geopent, Dordrecht, 1694, p. 5 → FREUDENTHAL, J., 1899
p. 233 « Les natures… absurdes. » Spnioza, lettre 30 à Oldenburg.→ SPINOZA, B. de, 2010, p. 202.
p. 233 Devise de Samuel Cáceres → SAPERSTEIN, M., 2005, p. 10.
Partie IV
Pensées neuves et choses curieuses. 1659 – 1665
Demandez le programme
p. 235 « Quel usage… comprend pas soi-même ? » → KOERBAGH, A., 1668., p. 99.
p. 235 Thèses de Bouwmeester, Koerbagh, Meyer La plupart de ces textes n’ont pas encore été publiés, mais les meilleurs chercheurs (Wiep van Bunge, Bart Leeuwenburgh, Frank Mertens…) les connaissent depuis longtemps. On ira donc voir, pour Bouwmeester → MERTENS, F., à paraître. Pour Koerbagh,le manuscrit BL 1185.g.4-7 de la British Library, ou le manuscrit UB 236 A 14-7 de la Leiden University Library, où W. Van Bunge me signale que le nom de Koerbagh est orthographié Keurbagh. → LEEUWENBURGH, B., 2013. Enfin pour Meyer, on trouve la Dissertation philosophique inaugurale sur la matière et ses affections, le mouvement et le repos, traduite en français par R. Bouveresse. → BOUVERESSE, R., 1992., p. 297.
p. 236 « novum institutum » Spinoza, Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 3. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 64.
p. 236 « novum institutum » chez Descartes «Je ne pouvais choisir personne dont les opinions me semblassent devoir être préférées à celles des autres, et je me trouvai comme contraint d’entreprendre moi‐même de me conduire (ad vitam meam instituendam).» Plus loin : « J’avais un peu étudié, étant plus jeune, entre les parties de la philosophie, à la logique, et entre les mathématiques, à l’analyse des géomètres et à l’algèbre, trois arts ou sciences qui semblaient devoir contribuer quelque chose à mon dessein (nonnihil ad meum institutum facere). » → DESCARTES, R., 1953., p. 136.
p. 236 « la compréhension de la nature… la mécanique » Spinoza, Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 14 et 15. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 72.
p. 236 « Toute la variété… repos » → BOUVERESSE, R., 1992., p. 297.
p. 236 « ni le mouvement ni le repos ne sont naturels à aucun corps » Article 14 de la Dissertation de L. Meyer. → BOUVERESSE, R., 1992., p. 298.
p. 236 l’équilibre du tout Meyer écrit : « Comme rien ne périt ni ne se crée, il s’ensuit que toujours la même quantité de mouvement et de repos se manifeste dans la matière et y demeurera ensuite » (art. 14). → BOUVERESSE, R., 1992., p. 298.
p. 236 Meyer, De motu, in Bouveresse. (FM)
p. 237 Cartésiens d’Utrecht Voir à ce sujet la mise au point de Wiep van Bunge dans son introduction au livre de Koerbagh. → KOERBAGH, A., 2011., p. 3.
p. 237 Description trop ordonnée Ce passage discute évidemment la notion de « Lumières Radicales » proposée par Jonathan Israel. → ISRAEL, J., 2005.
p. 237 l’unique problème commun à tous La Raison entendue comme un problème semble plus à même de décrire le groupe de ceux que Wiep Van Bunge appelle les « francs tireurs », que la liste de revendications que Jonathan Israel tend à concevoir comme un programme politique. – → VAN BUNGE, W., 1996., p. 52.
Les secrets des laboratoires
p. 238 Grandeur prodigieuse… structure toute particulière La description du laboratoire de Glauber est celle de Samuel Corbière, dans sa lettre du 13 juillet 1660. → BEDJAI, M., 1991., p. 45.
p. 238 Vaisseaux de son invention Voir Glauber, La description des nouveaux fourneaux Philosophiques ou Art distillatoire, par le moyen duquel sont tirés les Esprits, Huiles, Fleurs, et autres Médicaments (en latin, 1659). → GLAUBER, J. R., 1659b.
p. 238 Acide chlorhydrique… permanganate Ces substances, bien qu’isolées et étudiées par Glauber, n’ont pas encore ces noms. → BEDJAI, M., 1991., p. 43.
p. 238 « Tout le monde… les vertus » Glauber, La teinture de l’or ou le véritable or potable, traduction d’époque par Du Teuil, Paris, 1659. Le titre est en ligne : http://www.wslinx.com/l/FrznuGds.
p. 239 Sulfate de sodium Voir Glauber, Traité sur la nature du sel, 1658. → KLEVER, W., 1989c., p. 317.
p. 239 « Je désire… sophistiqués » Glauber, La teinture de l’or ou le véritable or potable, traduction d’époque par Du Teuil, Paris, 1659, à l’adresse http://www.wslinx.com/l/FrznuGds.
p. 239 « La Médecine… la simplicité » Glauber, Le Miroir Alchimique. L’œuvre minérale. http://le-miroir-alchimique.blogspot.com.br/2009/10/luvre-minerale-ou-est-enseignee-la.html
p. 239 Van den Enden cherche un banc Galenus Abrahamsz, Adam Boreel and Petrus Serrarius are presented as friends of Van den Enden, but in reality we don’t known of any of them whether they ever met Van den Enden, and certainly not whether they were his friends. (FM)
p. 240 Surpris par cette reaction… The French version suggests that Simon de Vries studied at Leiden with Kerckrinck. However, De Vries almost certainly never studied at Leiden, although he probably attended anatomy lessons at Amsterdam. On the other hand, we do know that Kerckrinck studied medicine at Leiden in the same period as Meyer and Koerbagh, who both graduated there in medicine a little later. It is also said that Kerckrinck studied ‘medicine’, but in reality he enrolled in literature, and as far as I can tell he never promoted in medicine. (FM)
p. 240 « Dirk Theodor Kerckrinck »: This is a tautology as ‘Theodor’ is simply the Latin form of ‘Dirk’. Kerckrinck indeed matriculated at Leiden University in 1659, but Simon de Vries never matriculated there. (FM)
p. 240 Peut-être lady Ranelagh Cette spéculation n’est pas à prendre au pied de la lettre, mais elle indique certaines directions de la recherche. → BUYSE, F., 2013.
p. 240 Compétents en la matière Oldenburg demande l’avis de Spinoza à propos du Traité sur le salpêtre de R. Boyle, ce qui suppose qu’il considère son interlocuteur comme compétent (lettre 5). Jellesz et Spinoza échangent des lettres sur des expériences chimiques (lettre 41). Quant à De Vries, il suit à l’Université de Leyde les cours de Sylvius (lettre 8). → SPINOZA, B. de, 2010, p. 60, 83, 238.
p. 241 Note that ‘Basile Valentine’ never existed and that the work was probably written by Johann Thölde (c. 1565 – c. 1624). (FM)
p. 241 « Dans les notes qu’il ajoute au texte, le jeune iatrochimiste s’irrite des formules mystiques et des sentiments religieux de l’auteur » When this book was published Kerckrinck wasn’t so very young anymore, aged around 33 years. I’ve quickly reread Kerckrinck’s annotations, and I can ‘t find any place where he openly attacks the mystical formulations or religious sentiments of the author. Kerckrinck, on the contrary, often explains why the author uses mystical formulations (to make sure that only the true devotees can unlock the secrets that could be abused by less honest people) and he even goes at great length to explain why sincere prayers can be useful when practicing alchemy. Nevertheless, the tone of the annotation is indeed more technical and more matter-of-fact than the exalted language of the main text. (FM)
p. 241 Notes au Char Triomphant… → KERCKRINCK, D. T., 1678..
p. 241 Glauber considère Van den Enden comme cartésien Cette opinion du couple Glauber n’engage qu’eux ; elle est d’ailleurs d’une date plus tardive (15 juillet 1662 dans le journal de Borch). → KLEVER, W., 1989c, p. 317.
L’enseignant de Rijnsburg
p. 241 In the paragraph beginning with ‘le Danois Ole Borch …’ the second piece of information, about the pantheistic ideas defended by Glazemaker and Van den Enden is not provided to him by Höjerus on 17 May 1661, but by Johannes Alexandri on 3 April 1662. (FM)
p. 242 Témoignage de Höjerus → KLEVER, W., 1989c, p. 318. → SECRETAN, C., 2002, p. 24.
p. 242 Un mois plus tard Le témoignage du médecin de Rijnsburg est daté du 24 septembre 1661. → KLEVER, W., 1989c, p. 315.
p. 242 « nouveau voisin » Menelaus (the text doesn’t mention him by name, but he is Borch’s informant here) was a German physician – but there is no evidence that he ever lived in Rijnsburg. (FM)
p. 242 « toujours mineur en Hollande » Spinoza is said to be ‘toujours mineur en Hollande’, but that is not correct. Apart from the fact that Rijnsburg is also situated in Holland, Spinoza became an adult at the age of 25, or in other words around 1657. (FM)
p. 242 Motif administratif du déménagement → VLESSING, O., 2002, p. 1665.
p. 242 Motif sanitaire du déménagement Lorsqu’il évoque la mort de Spinoza, Colerus indique qu’il était « attaqué de phtisie depuis plus de vingt ans », ce qui ramène les premiers symptômes au milieu des années 1650. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 158. Dans une lettre à peine postérieure (en 1665), Spinoza observe que ses retours en ville dégradent sa santé et l’attribue à l’air : « Depuis que je suis parti d’Amsterdam, j’ai fait une seule saignée, et la fièvre n’a pas cessé pour autant (par ailleurs, j’étais d’une certaine manière déjà plus dispos avant la saignée, grâce, à mon avis, au changement d’air) » (Lettre 28 à Bouwmeester). → SPINOZA, B. de, 2010, p. 193.
p. 243 Spinoza enseigne à son compte Le métier de Spinoza était d’être professeur de géométrie. Le fait a été établi par J. Israel grâce au témoignage de Sturm, qui le dit « professeur de géométrie au service des jeunes étudiants de l’université de Leyde (…) qui viennent régulièrement le voir à Rijnsburg » Cité par → Israel, J. I., 2007, p. 41-53. Voir http://sydney.edu.au/arts/philosophy/documents/spinoza/Israel_Spinoza.pdf.
p. 243 Sturm and Bontekoe: it is possible that Sturm visited Spinoza in Rijnsburg in the period 1660-1661, but it is unlikely that he was a pupil of Spinoza. Bontekoe, however, will most likely not have met Spinoza in this period at Rijnsburg (he was around 14 years at the time), but it is possible that he met him a few years later when he was studying at Leiden (matriculated on 22 September and promoted on 6 May 1667), which also implicates that he will have met him at Voorburg rather than at Rijnsburg. (FM)
p. 243 Après la mort de mon père… aux orties. » Cette plaisanterie est rapportée par Sturm. → Israel, J. I., 2007. Voir aussi http://spinoza.blogse.nl/log/een-beslissende-gebeurtenis-in-spinozas-leven.html.
Les vérités en fusion
p. 244 « l’interdiction prononcée contre les colleges d’Amsterdam en décembre 1656 » As far as I could find out, no such interdiction was pronounced in December 1656. I know that Fix claims this (p. 46) and you also refer to him in your notes (p. 193, where this is not mentioned), but the original documents do not support this. On 22 December 1656 two preachers inform the Reformed consistory of Amsterdam (Stadsarchief Amsterdam, access no. 376, inv. no. 9, p. 188) that they have spoken with the president burgomaster and urged him to forbid the meetings of Collegiants (representatives of the consistory bothered the authorities with such requests on a regular basis). The Amsterdam preachers were once more disappointed with the answer of the burgomasters: they had summoned two Flemish Mennonite preachers and had warned them to stay away from Socinian meetings and the Sheriff, who had been asked to act against the notorious Collegiant Jan Knol, had done simply nothing… As far as I know, despite the many requests by the preachers, no official interdiction was ever pronounced against the Collegiant meetings, although the authorities sometimes asked the Collegiants to be more discrete. (FM)
p. 244 « cette maison, identifiée par l’araignée » Dans la première édition du Clan Spinoza, le nom de la maison était le mouton. Mais Frank Mertens m’a fait la remarque suivante : the building Het Lam (originally a brewery) was the church of the Flemish Mennonites in Amsterdam, not a meeting place of the Collegiants. Galenus made some attempts to hold the Collegiant meetings there, but these were thwarted by more conservative members of the congregation. Therefore, although many mebers of the Flamish Mennnonite congregation (and also of the Waterland Mennonite congregation) were attracted by Collegiantism, the building ‘het Lam’ was not their meeting place. Until they in 1675 founded a regular meeting place in ‘de Oranjeappel’, the Collegiants throughout the years met in different places (and to make things more complicated, it was not always clear whether some of these meetings should be considered meetings of ‘Collegiants’, ‘Socinians’ or ‘Quakers’). Later Collegiant meetings would mainly take place on Rokin. Moreover, it is unlikely that the Reformed Serrarius would visit Mennonite meetings in ‘het Lam’, but in Collegiant meetings people from all denominations were welcome (e.g. Johannes Koerbagh, a Reformed candidate for the ministry, would very often go to such meetings).
p. 244 Serrarius, les Quakers et les Collégiants → FIX, A. C., 2014, p. 193.
p. 245 Positions de Galenus → FIX, A. C., 2014, p. 84 et suiv. → KOLAKOWSKI, L., 1969, p. 184 et suiv.
p. 246 « Nous exhortons… peut en douter. » → BEDJAÏ, Marc, 1984., p. 17.
p. 247 « certain et infaillible et qui pourtant grandit et évolue » → BEDJAÏ, M., 1984., p. 82.
p. 248 Coornhert adpate Platon au monde moderne. → COORNHERT, D. V., 2015.
p. 248 « En toutes matières… en pratique. » → BUYS, R., 2015., p. 43.
Les explorations médicales
p. 249 « A présent que je me suis pris de passion pour l’art chimique, j’y consacre tout mon temps » Déclaration authentique de Dirk Kerckrinck. → BEDJAI, M., 1991., p. 47.
p. 250 « Ils ne devraient… les ressorts » Sténon, Discours sur l’anatomie du cerveau, 1665. → STENON, N., 2009., p. 112.
p. 250 « Cet idiot de Gerard Blasius, le chemiste » Blasius was mainly known as an anatomist, not as a chemist (although Steno was quite bored with his chemistry exercises). (FM)
p. 251 Giuseppe Borri affirme que Dieu et la Nature sont Un → SCHERZ, G., 2013, p. 78.
p. 251 Giuseppe Francesco Borri (1627 – 1695) was a physician and alchemist, not a surgeon. The difference between physicians and surgeons was very great at that time: physicians were educated at university and only examined patients and prescribed cures, whereas surgeons were craftsmen trained through apprenticeship and they were only allowed to perform manual interventions. Surgeons normally combined paramedical operations (pulling teeth, dressing wounds, cutting kidney stones, etc.) with the services of barbers (shaving beards, cutting hair, etc.). Obviously, the difference in social position between the two professions was also very great. (FM)
Perspectives et proportions
p. 251 Collyre de Borri → BOAS HALL, 2002, p. 61.
p. 251 « En sortant de chez Borri… jamais plus savant.’ Témoignage de D. T. Kerckrinck. → KLEVER, W, 2007b, p. 40.
p. 252 une édition de La Dioptrique In fact, the translation by Glazemaker was never published separately, it was part of Proeven der wijsbegeerte (Discours de la methode). (FM)
p. 252 Description du tour à polir de Spinoza → KLEVER, W., 1990a.
p. 252 « Ma lune » Huygens a découvert Pluton le 25 mars 1655. → ANDRIESSE, Cornelis Dirk, 1998..
p. 252 Spinoza explaining the possible medical use of microscopes to Kerckrinck: this seems somewhat artificial as it is very unlikely that Kerckrinck would not have been aware of the latest developments in this field. By the early 1660s Harvey, Hudde and Kircher, among others, had already used microscopes in biological and medical research and in 1660 Blasius in his Oratio inauguralis had promoted the use of microscopes. (FM)
p. 252 Hudde a « bon espoir… lentilles grossissantes » Lettre de J. Hudde à Lambert de Velthuysen du 13 octobre 1657.→ MEINSMA, K. O., 1986., p. 218.
p. 252 Observations de Kircher dans le sang des pestiférés Cette expérience marque la première découverte de micro-organismes dans le sang. Il est probable que les « vers » que signale Kircher pour expliquer la peste étaient ce qu’on appelle… des globules rouges. Voir A. Kircher, Scrutinium Pestis, 1658. → FINDLEN, P. (ed.), 2004.
p. 254 « Merveilleuse est la Nature… corps » D. T. Kerckrinck, Spicilegium Anatomicum, 1670. Voir sur ce commentaire le remarquable article de K. von Duuglas-Ittu, https://kvond.wordpress.com/2009/07/14/spinoza-and-mechanical-infinities/
p. 255 « Les corps… où te tenir. » et « L’Infini… » D. T. Kerckrinck, Spicilegium Anatomicum, 1670. Voir sur ce commentaire le remarquable article de K. von Duuglas-Ittu, https://kvond.wordpress.com/2009/07/14/spinoza-and-mechanical-infinities/
p. 256 La Mesure et le Nombre sont des modes de penser relatifs. Spinoza, « Lettre sur l’Infini », lettre 12 à Lodewijk Meyer. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 95 et suiv.
p. 256 Discours de l’Intellect Spinoza, Court Traité, I, chap.. 1, § 10. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 215.
Bento et Steno
p. 256 « tous les jours » « A cette époque, écrit Sténon à propos des années 1660, [Spinoza] me rendait quotidiennement visite pour observer les recherches anatomiques sur le cerveau que je menais sur plusieurs animaux, afin de découvrir à quel endroit le mouvement commençait, et où la sensation se terminait » → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 10.
p. 257 Sylvius procure des têtes humaines à Sténon → SCHERZ, G., 2013, p. 69.
p. 257 La glande pinéale est liée à son environnement Sténon, Discours sur l’anatomie du cerveau. → STENON, N., 2009, p. 99.
p. 258 Le cerveau est une machine Sténon, Discours sur l’anatomie du cerveau. → STENON, N., 2009, p. 111.
p. 258 « Il n’y a que deux voies pour parvenir à la connaissance… » Sténon, Discours sur l’anatomie du cerveau. → STENON, N., 2009, p. 110.
p. 258 « Il n’est pas possible… ses parties. » Sténon, Discours sur l’anatomie du cerveau. → STENON, N., 2009, p. 110.
p. 258 On se demande → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 10.
p. 259 Swammerdam doit déménager toutes les semaines parce que les voisins se plaignent des hurlements. → COBB, M., 2006, p. 47.
p. 259 Plaidoyer agacé de Spinoza en faveur de la mécanique C’est Sténon lui-même qui raconte que ses amis cartésiens lui reprochaient de ne pas croire en la mécanique. Voir Defensio epistolae de propria conversione, 1680, → SCHERZ, G., 2013, p. 95.
p. 259 – 260 « Si les cartésiens… les plus difficiles ? » Lettre de Sténon à Leibniz. → SCHERZ, G., 2013, p. 94.
p. 260 « Ni ma main… quoi que ce soit. » « De fait, Dieu m’utilisa de manière à donner [à Spinoza] quelque chance de devenir humble ; la première, concernant l’anatomie du cerveau, lui montra que ni ma main avec son scalpel, ni son esprit avec toute sa finesse, n’arriveraient jamais à établir quoi que ce soit. La seconde fut certaines expériences concernant le cœur et les muscles, dans lesquelles Dieu me montra le véritable fonctionnement de la nature. » → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 10. On trouve un écho très clair de ces conversations dans Spinoza, Ethique, III, 2, scolie, où l’allusion à Sténon est sans ambiguïté. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 216 – 218.
Le Court Traité, en roue libre
p. 260 « A l’intention de ses élèves » Les traducteurs français s’obstinent à traduire « leerlinge » par « disciples ». → SPINOZA, B. de, 2009., p. 184.
p. 260 « Dieu est la vérité ou la vérité est Dieu lui-même » → Spinoza, Court Traité, II, 15, marge du § 3. → SPINOZA, B de, 2009., p. 327.
p. 261 « Connaître Dieu avant tout » Spinoza, Court Traité, II, 7, § 3 → SPINOZA, B. de, 2009, p. 299.
p. « Trois modes de perception » Spinoza, Court Traité, II, 2, § 2 → SPINOZA, B. de, 2009, p. 269.
p. 261 Le troisème mode a pour objet « la connaissance immédiate de Dieu » Spinoza, Court Traité,II, 22, § 3, → SPINOZA, B. de, 2009, p. 379.
p. 261 « Et de là… faire ce qu’il fait » Spinoza, Court Traité, I, 9, § 3 → SPINOZA, B. de, 2009, p. 251.
p. 262 « … ne faire aucun cas de ce corps » est une solution « éternelle, constante et immuable » Spinoza, Court Traité, II, 20, § 2 → SPINOZA, B. de, 2009, p. 369.
p. 262 « Spinoza vit… irréprochable. » → KLEVER, W., 198c9, p. 317.
L’amant de Spinoza
p. 263 « Vraiment, vos qualités… » Lettre 1 d’Oldenburg à Spinoza. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 47.
p. 263 « proche de Johannes Cocceius, d’Adam Boreel et de Petrus Serrarius » Oldenburg in fact was a brother-in-law of Coccejus, which indeed places him very close to him. (FM)
p. 263 – 264 Missions diplomatiques de Oldenburg → BOAS HALL, 2002, p. 55.
p. 264 « Sincèrement amoureux de la vérité » C’est en ces termes que Spinoza définit les amis philosophes dans sa lettre 19 à Van Blyenbergh, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 132.
p. 265 « un amour asexué » and « la sexualité, située au plus bas de l’échelle des plaisirs, les ramènerait au rang des bêtes » This may have been true with regard to the Reformed preachers, but not necessarily when Dutch freethinkers are concerned. It is sometimes, incorrectly, claimed that Van den Enden advocated free love, but he indeed thought that it should be made more easy to divorce and that young people should be allowed to explore their sexuality (and he rejected Plockhoy’s defence of polygamy). The brothers Koerbagh openly made fun of the strict sexual morals advocated by clergymen and rejected the idea that extra-marital sex was immoral (Adriaen Koerbagh, moreover, fathered an illegitimate child). The most obvious example of a sexual libertine, however, is Adriaen Beverland (1650-1716), whose work is sometimes described as ‘Spinozist Eroticism’. (FM)
p. 266 « des paroles d’amis, d’amants, de camarades d’études, de collègues de recherché ou de compagnons de lutte » We don’t have records of their private conversations, most of the letters that they exchanged are lost and the few letters of Spinoza’s correspondence that survived were stripped of all personal remarks by the editors. For example, the last two paragraphs of letter 6 (to Oldenburg) were deleted by the editors because they were deemed to be merely of personal interest and in these paragraphs Spinoza addresses Oldenburg as « my good friend », « my most loyal friend » and begs him to « continue to love » him. Other indications that these men cultivated their friendship are the poems they dedicated to each other (for instance, Meyer’s poem for Bouwmeester’s birthday and for the theatrical performances by Van den Enden’s daughters). (FM)
p. 266 Un seul Grand Corps « Car, écrit Kerckrinck, le Fondement est le même, la Raison est la même, l’Amitié est la même, qui donnent le Salut. » (Notes au Triomphant Charriot de l’Antimoine) → KERCKRINCK, D. T., 1678, dernière ligne.
p. 266 « Il est aussi impossible… on l’a comprise. » Spinoza, Lettre 19 à Van Blyenbergh. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 133.
p. 266 « Je fus si désolé… autant qu’il est possible. » Henry Oldenburg à Spinoza, Lettre 1, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 47.
En forme de triangle
p. 267 « J’approuve entièrement… tant d’acuité. » Henry Oldenburg à Spinoza, Lettre 3, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 53.
p. 268 Secondes Réponses aux Objections « La synthèse, écrit Descartes, (…) se sert d’une longue suite de définitions, de demandes, d’axiomes, de théorèmes et de problèmes, afin (…) qu’elle arrache le consentement du lecteur, tant obstiné et opiniâtre qu’il puisse être (…). » Et il introduit ses quelques pages à la manière des géomètres par ceci : « je tâcherai ici d’imiter la synthèse des géomètres (…) ce qui ne servira peut-être pas peu pour soulager l’attention des lecteurs. » → DESCARTES, R., 1953, p. 388 – 389.
p. 268 Spinoza a d’abord appliqué cette méthode à la sienne En réalité, c’est Lodewijk Meyer qui a eu le premier l’idée de développer le petit essai géométrique de Descartes. « J’ai souvent désiré qu’un homme, écrit Meyer, également exercé à l’ordre analytique et à l’ordre synthétique (…) voulût bien se mettre à l’oeuvre, disposer dans l’ordre synthétique ce que Descartes a présenté dans l’ordre analytique et le démontrer à la façon de la géométrie ordinaire. » Vient ici une indication essentielle : « Moi-même, bien qu’ayant pleine conscience de ma faiblesse, et me sachant fort au-dessous d’une oeuvre si grande, j’en ai eu souvent le dessein et j’ai même commencé de l’entreprendre, mais d’autres occupations par lesquelles je suis très souvent distrait m’ont empêché de l’accomplir. » (Lodewijk Meyer, Préface à Spinoza, Principes de la philosophie de Descartes, trad. C. Appuhn) → SPINOZA, B. de, 1964, p. 232 – 233.
p. 268 « Voici comment le collège… tes propositions. »Simon de Vries à Spinoza, lettre 8, § 2, → SPINOZA, B. de, 2010, p. 80.
p. 269 Leurs suggestions semblent intégrées au texte C’est ce que suggèrent la fierté et les remerciements de De Vries à la fin de sa lettre à Spinoza, § 7. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 83.
p. 269 « Cette sécheresse mathématique… la moitié des savants. » Ce témoignage sur l’Ethique est celui de son premier traducteur en français, Henri de Boulainvilliers, qui a tâché d’en assouplir la présentation dans l’Essai de métaphysique dans les principes de Benoît de Spinoza, rédigé vers 1712. → BENITEZ, M., 1994, p. 93.
p. 269 Here, and elsewhere in the book, the friends and acquaintances of Spinoza are lumped together in a somewhat artificial way (quite understandably to make the plot consistent). However, in reality it seems that several smaller groups of friends can be distinguished. On the one hand there is a circle of university-educated people with a strong interest in theatre: Meyer, Bouwmeester, Vallan and the Koerbaghs (the brothers are an exception as they showed no interest in theatre and as Johannes was very active in the Collegiant meetings). On the other hand there is the group of liberal Mennonites-Collegiants that lack a university education and show no interest in theatre whatsoever: Jelles, De Vries, Balling and Van Bronckhorst (the last one, again, is an exception as he studied medicine and wrote poetry). Moreover, the persons in each of these two groups were very often related to one another through marriages. Undoubtedly there will have been contacts between the two groups: the brothers Koerbagh and Van Bronckhorst seem to act as intermediaries and so do Spinoza and Van den Enden. (FM)
p. 270 « Pour exprimer… difficile et considérable. » Pieter Balling, La lumière sur le candélabre. → BEDJAÏ, M., 1984.
p. 270 Ouvrages en syllogismes Pour La Chaîne d’or chrétienne d’Adam Boreel, voir → FIX, A. C., 2014, p. 90 – 94. Pour le Traité sur l’immortalité de l’âme de Moïse Rafael de Aguilar, voir → SALOMON, H. P., 1993, p. 50.
p. 271 « de la même manière que nous savons que les trois angles d’un triangle sont égaux à deux droits » La référence à cette propriété du triangle joue un rôle important chez Descartes, notamment dans le passage des réponses aux secondes objections qui précède immédiatement les réflexions sur l’ordre synthétique → DESCARTES, R., 1953, p. 388 – 389. Elle servira à Spinoza de point de repère à chaque fois qu’il aura à évoquer, soit la nécessité, soit la certitude. Voir notamment TRE : § 79 ; Ethique : I 17 sc. du cor.2 ; II 49 dém. et sc. ; IV 57 sc. ; TTP : ch. 4 ; note au ch. 6 ; Lettres 21 et 76.→ .
p. 271 « le lent déroulement des théorèmes » Cette expression malheureuse est dûe à Gilles Deleuze. → DELEUZE, G., 1970.
p. 271 Le raisonnement lui-même vous fait violence Nous empruntons cette idée, qui renverse la lecture que Deleuze propose des rythmes de l’Ethique, à sa propre Présentation de Sacher-Masoch. → DELEUZE, G., 1967, p. 18.
Projets pour l’Amérique et pour le monde entier
p. 272 Décès de Clara Maria Vermeeren, épouse Van den Enden, le 7 mai 1657 → GULLAN-WHUR, M., 1998, p. 72 et 332.
p. 272 « Voilà, s’agite un trentenaire… » Plockhoy was around 45 years old at the time. (FM)
p. 272 Pieter Cornelisz Plockhoy Les deux ouvrages de Plockhoy sont disponibles sur sa page Wikipedia. → HARDER, L. et M., 1952.
p. 272 Van den Enden in the Brief Account of New Netherland says that he became acquainted with Plockhoy and his people in the stock exchange, which might have made a nice scene in the book. (FM)
p. 273 « on vise les Amériques, la Nouvelle Amsterdam » In reality, the location was as far away as possible from New Amsterdam, on the edge of the colony New Netherland. This seems to have been a deliberate choice as it would provide the opportunity to act more independently from the central administration in New Amsterdam, some 250 kilometres to the north-east. (FM)
p. 273 Nouvelle Amsterdam The place for a new settlement was ‘New Netherland’, but the settlers would choose a place in there as far away as possible from New Amsterdam as this would allow them more freedom. (FM)
p. 273 Francisco Suarez → PEÑA, J., 2000.
p. 273 Francisco de Vitoria → DE VITORIA, F., 2000. Voir aussi → MUSTAPHA, M., 1996.
p. 274 – 275 Lettres de Van den Enden à la Chambre Coloniale Wim Klever en donne un résumé, sans admettre que Van den Enden défend la colonie de Plockhoy (lequel n’est jamais nommé), mais un projet séparé ; Frank Mertens me confirme qu’au vu de la chronologie, il est raisonnable d’admettre que Van den Enden et Plockhoy ont constitué un seul et même dossier. → KLEVER, W., 2007b, p. 109 – 118.
p. 275 même après le départ de Plockhoy Van den Enden continued to elaborate the plans after Plockhoy had come to an agreement with the burgomasters, but not after he left to America. (FM)
p. 275 Van den Enden interdit de débats → BEDJAI, M., 1991, p. 41.
p. 276 « Lorsque je suis seul… avant ma mort. » F. Van den Enden, Préface aux Vrije Politijke Stellingen. → KLEVER, W., 2007b, p. 131.
p. 276 « Cela me procure… de ma vie. » F. Van den Enden, Préface aux Vrije Politijke Stellingen. → KLEVER, W., 2007b, p. 131.
Contre, tout contre Descartes
p. 277 « du fameux livre de Regius intituled Philosophie naturelle […] par hazard à la bibliothèque de l’université » According to the Catalogus bibliothecæ public lvgdvno-batavæ (1674) the library did not own Regius’s Philosophia naturalis (although, possibly, it was not kept in the public part of the library and kept behind locked doors, but even then it is impossible that Meyer just stumbled upon it by accident). (FM)
p. 277 « Quant à la nature de l’âme… un même sujet simple » Regius, Philosophia naturalis, 1654, p. 335-336 → CAPS, G., 2010., p. 112. Hobbes a émis l’hypothèse d’un sujet unique pour des attributs différents dès les Troisièmes Objections. DESCARTES, R., 1953, p. 388 – 389.
p. 277 De Raey dressé contre la cartésomania Dans une lettre d’octobre 1687, De Raey se souvient d’avoir compris le danger que représentait l’usage par Spinoza. → ISRAEL, I. S., 2007.
p. 278 Le principe de causalité s’applique partout. « Il n’y a dans la Nature, écrit Spinoza, aucune chose dont on ne puisse demander pourquoi elle existe’ (Court Traité, I, chap.. 1, § 10. → SPINOZA, B. de, 2009., p. 239.
p. 278 « Nous ne pouvons … la connaissance de Dieu » Spinoza, Traité de l’Amendement de l’Intellect, note . → SPINOZA, B. de, 2009., p. 122.
p. 278 Florentius Schuyl → KLEVER, W., 1993b, p. 24 – 27.
p. 278 – 279 « arguties épineuses » As the Latin adjective ‘spinozus’ word can simply mean ‘crafty’, ‘clever’ or ‘shrewd’ it is perfectly possibly that it was not meant as a pun, and that Spinoza was not attacked with these words, and that therefore the identity of the homunculus is possibly still unknown. (FM)
p. 279 « Je n’ai pas hésité… absurdes » Spinoza à Tschirnhaus, lettre 81, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 385.
p. 279 Rupture de Joost Van Den Vondel → VAN BUNGE, W., 2012, p. 182.
p. 279 Caractère « moqueur et ironique » de L. Meyer Ce témoignage a été recueilli par Monnikhoff. → BORDOLI, R., 2001, p. 17.
p. 279 Sténon trouve les cartésiens obtus → SCHERZ, G., 2013, p. 88.
p. 280 Installation à Voorburg → NADLER, S. M., 2003a, p. 243.
p. 280 Johannes Casearius Ce jeune homme est un ancien élève de Van den Enden. Voir les détails biographiques. → BEDJAÏ, M., 1984, p. 8.
p. 280 pensionnaire Casearius is a ‘pensionnaire’ of Spinoza. This is a misunderstanding: both Spinoza and Casearius were ‘pensionnaires’ in the same house, viz. they both rented a room in that house, but Casearius never was a ‘pensionnaire’ of Spinoza. Nonetheless, it is good to make readers aware of different notions of privacy. It was even common for strangers to share one bed… but this was usually not a permanent situation and more something that would happen when you were travelling or when you visited a friend and slept in his house. From that perspective, it seems very unlikely that Casearius and Spinoza shared a room, but they certainly lived together in one household, shared meals, etc. (FM)
p. 280 « Oh non… plus méfiant qu’avec lui. » Spinoza à Simon de Vries, lettre 9, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 84.
p. 280 – 281 Balling traducteur des Principes de la philosophie de Descartes → VAN BUNGE, W., 1996., p. 46.
p. 281 Chronologie dans l’écriture des Principes de la philosophie de Descartes → LECRIVAIN, A., 1977., p. 236.
p. 281 « l’étendue ne peut exister sans mouvement » Physique de Meyer (très contraire aux conception de Descartes) résumée par Sténon. → SCHERZ, G., 2013, p. 95.
p. 281 Les adversaires de Spinoza ont parfaitement raison Ce paragraphe résume les analyses de Jonathan Israel. → ISRAEL, I. S., 2007.
p. 281 « Il se trouvera… au public. » L’allusion à Jan de Witt et Johannes Hudde est parfaitement claire. Spinoza à Oldenburg, lettre 13, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 106.
p. 282 « J’accepte… ma requête. » Oldenburg à Spinoza, Lettre 14, § 2, → SPINOZA, B. de, 2010, p. 115.
p. 282 « Le soigner… grandir. » Oldenburg à Spinoza, Lettre 31, § 5. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 205.
Le Socrate au scalpel
p. 282 Arguments de Sténon contre la vivisection → SCHERZ, G., 2013, p. 90.
p. 283 Arguments de Sténon contre les cartésiens → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 10.
p. 283 Etude de Sténon sur le soleil Sténon évoque ce travail dans sa lettre du 12 mai 1662 à Thomas Bartholin. → SCHERZ, G., 2013, p. 86.
p. 283 Il utilise un microscope → SCHERZ, G., 2013, p. 90.
p. 283 Projet de classement général des glandes → SCHERZ, G., 2013, p. 209.
p. 284 Discours sur l’anatomie du cerveau Prononcé en février 1665, publié en 1669. → SCHERZ, G., 2013, p. 126.
p. 284 « Messieurs… je n’y connais rien » → STENON, N., 2009, p. 77 – 78.
p. 284 « Il est absolument… impossible. » → STENON, N., 2009, p. 116.
Les langues démocratiques
p. 286 Sur la pièce Médée par les filles Van den Enden → MEINSMA, K. O., 1986., p. 189.
p. 287 Equanime égalité → VAN DEN ENDEN, F., 1664, passim, par exemple p. 142.
p. 287 Peine de mort pour ceux qui enseignent l’inégalité → VAN DEN ENDEN, F., 1664, p. 145.
p. 287 Textes polémiques de P. Balling → KOLAKOWSKI, L., 1969, p. 213. → MEINSMA, K. O., 1986., p. 215 – 223. → BEDJAÏ, M., 1984, p. 6, et plus généralement → FIX, A. C., 2014, p. 185 – 214.
p. 287 – 288 Opinions et références d’Abraham Van Berckel On les connaît principalement par les Notes de Van Berckel à Thomas Brown (1665 → WIELEMA, M., 2016, p. 204-226.
p. 288 Van den Enden souhaite enseigner la théorie de la connaissance de Spinoza Les Libres Propositions Politiques se concluent sur un appendice qui contient des propositions pour « amener le peuple de Hollande au sentiment de l’intérêt de l’Etat ». Parmi elles, l’idée d’enseigner la distinction entre wanen, gelooven et klare kennisse : imagination, croyance et connaissance claire. → VAN DEN ENDEN, F., 1664, p. 196.
p. 288 Poème de Meyer pour Van den Enden → BORDOLI, R., 2001.
p. 289 Simon Stevin Le livre de Simon Stevin, Vita politica. Het Burgherlick Leven a été réédité en 1649 à Amsterdam chez Johannes Van Ravesteyn (1618 – 1681), un libraire proche de Van den Enden, par ailleurs époux de Lucia Koerbagh, la sœur d’Adriaen et de Jan. → VAN HEERTUM, C., 2011a., en particulier p. 7, note 10.→ MERTENS, F., 2011., en particulier p. 70, note 53.
p. 289 Woordenschat de L. Meyer → BORDOLI, R., 2001, p. 22. Voir aussi → KROP, H., 2016.
p. 289 « Les Néerlandais ont dépassé les Grecs… toutes les sciences » → KOERBAGH, A., 2011 [1668].
p. 290 Nom des collégiants impliqués dans la Guerre des Moutons → PROIETTI, O. et LICATA, G., 2013., p. 489.
La Peste
p. 290 « leurs masques … Ces nez allongés … » As far as is known, such masks or plague beaks were never used in the United Provinces, see Leo Noordegraaf and Gerrit Valk, De gave Gods. De pest in Holland vanaf de late middeleeuwen, Uitgeverij Bert Bakker, Amsterdam 1996, p. 209. (FM)
p. 290 Masks All sorts of masks were used in the seventeenth-century Republic, but they should not be imagined similar to the Venetian ones, so typical for sixteenth-century Italian cities, but not for seventeenth-century Dutch cities. And even then, it was probably not a very common sight to see. It’s the sort of image that became very popular because it appealed to the popular imagination, but it’s not based on historical facts, it are just some drawings made for some physician who tried to sell this as a good way to not be infected by the plague. On the other hand, it is perfectly possible that many physicians in many places used all sorts of mask, amulets, herbs, and other things in a desperate attempt to outwit the plague. (FM)
p. 290 et suiv. It is curious that you don’t mention the comets that preceded the outbreak of the plague epidemic. These comets were considered omens by the clergy and a whole discussion about the nature of comets would emerge in the following years, with people such as Johannes Graevius, Balthasar Bekker and Pierre Bayle refuting the prophetic and religious meaning of comets. (FM)
p. 291 Koerbagh Koerbagh never practise medicine (we can tell this with absolute certainty), but Meyer did and, moreover, some sources indicate that he and Bouwmeester often worked together. (FM)
p. 291 The estimated number of victims [of the Plage] can be found in: Noordegraaf and Valk, De gave Gods, p. 233 ff., bijlage 3. The week–to-week number of burials in 1663 and 1664 can be found in Caspar Commelin, Beschryvinge van Amsterdam […], Amsterdam: Wolfgang, Waesberge, Boom, Van Someren and Goethals, p. 1181. (FM)
p. 291 Chiffres sur la peste Manque une ref → ., p. x.
p. 291 Jeûne officiel du 21 janvier 1665 → MEINSMA, K. O., 1986., p. 198.
p. 292 Remèdes contre la Peste Le romancier Daniel Defoe, ayant connu enfant la grande peste de Londres en 1665, a écrit un roman/une recherche historique de première importance, et quasiment de première main, indispensable pour comprendre toutes les dimensions de la peste. Nous puisons chez lui les détails des remèdes employés contre l’épidémie. → DEFOE, D., 1722, p. 133. Voir aussi le journal de Samuel Pepys, rédigé à Londres entre 1660 et 1669. → PEPYS, S., 2011.
p. 293 « La maladie… comme un chien enragé » Cette citation est empruntée à Daniel Defoe. En raison de la profonde analyse de Defoe, je mets une citation de quelqu’un dans la bouche d’un autre. → DEFOE, D., 1722, p. 237.
p. 293 Décès dans les familles Meyer et De Vries → MEINSMA, K. O., 1986., p. 197.
p. 293 – 294 Plague victims:
- « Mme Maria Meyer »: as she was buried on 26 January 1664 and as the plague epidemic had reached a first, rather mild, peak in the autumn of 1663, but epidemic had decreased in the winter of 1664, it is possible that she died of other causes. Moreover, as she was around 77 years old at the time of her death, she might simply have died of old age (furthermore, several contemporary observers noticed that the plague made most victims among younger people).
- « Frans Joosten de Vries »: as he died on 31 May 1664 and was buried on 3 June 1664, there is a good chance that he indeed was a plague victim, as the number of victims started to increase in the spring of 1664 (that week the number of burials was almost twice as high as the average number).
- « la femme de Frans »: actually, she died on the same day as her husband and was also buried on the same day, and therefore it seems almost certain that she and her husband were victims of the plague.
- « sa mere »: Maria de Wolff died on 14 June 1664 and was buried on 17 June 1664, and as the numbrs of burials was still rising, she probably also was a victim of the plague. (FM)
p. 294 « Pieter Balling entend son fils […] » Although Spinoza’s letter dates from 20 July 1664 (in reply of a letter by Balling dated 26 May 1664), the event described took place several months earlier. In this period only one, unnamed, child of Pieter Balling was buried. As this child was buried on 26 October 1663, when the plague epidemic was at its first peak, it seems likely that the child died of the plague and that this is the son Spinoza is speaking about. (FM)
p. 294 Mort du fils de Pieter Balling Nous connaissons cet épisode uniquement par la réponse de Spinoza à la lettre de son ami. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 123 et suiv.
p. 294 « À moi… chaque jour » → SPINOZA, B. de, 2010., p. 123.
p. 294 – 295 « L’esprit humain… par la pensée. » F. Van den Enden, Philedonius, acte I, scène 7, lignes 8-9. → PROIETTI, O., 2010d, p. 212.
p. 295 « enchaîne ses images… ses démonstrations. » Spinoza à Balling, lettre 17, § 5. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 124 – 125.
p. 295 « si bien que… une certaine image. » Spinoza à Balling, lettre 17, § 5. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 125.
p. 296 Famille de Pieter Balling Les filles de Balling s’appellent Annetje et Rebecca. Il semblerait qu’elles aient survécu, avec leur mère, à l’épidémie. → MEINSMA, K. O., 1983, p. 203.
p. 296, note Both daughters of Balling, as well as his wife, indeed survived the epidemic. His wife, Annetie Vervinck, died after 17 February 1669, when she witnessed the adult baptism of her daughter, ‘Annetie’. This ‘Anneken Pieters Balling’ (c. 1648 – 1674) in 1668 married Willem Sarton (c. 1647) and was buried on 9 November 1674 in Amsterdam. Her sister, ‘Rebecka Pieters Balling’, was baptized on 31 January 1672 (with Anneken as a witness, suggesting that the mother had died by then) and was buried on 4 April 1674. (FM)
p. 296 Mort de Pieter Balling → PROIETTI, O. et LICATA, G., 2013., p. 486.
p. 297 L’été One of the last paragraphs describes how De Vries and Spinoza travel to Schiedam and look at the summer landscape. As far as we can tell, they went there in November or December of 1664 and Spinoza left there around the middle of February 1665. (FM)
Answer from MR: I don’t think they would wait for winter to go and find a refuge. Actually, I remember having changed that on purpose – I had first written this scene the way you suggest, and then I decided to take indirect sources into account to make them travel earlier. I may be wrong, but I take the chance here. (MR)
Answer from FM: We can’t know for sure when exactly they went there (between 20 July 1664 and 12 December 1664), so it is possible. However, the plague was at its worst not in the summer, but in autumn, when people began to live closer together inside closed houses (and the closer together they lived, the worse it was, with much larger numbers of victims in poor parts of the city with their small and crowded houses), and it became better during the winter because the lice that carried the germs could not multiply very well once it was freezing heavily. (FM)
Géométrie des flocons
p. 296 Lange Bogaert → SPINOZA, B. de, 2010., p. 137.
p. 297 Wilhelm Van Blyenbergh Je présente ici Blyenbergh comme un calviniste, mais il sera bientôt considéré comme un théologien cartésien. Pour plus d’informations biographiques et bibliographiques → WESTSTEIJN, T., 2008, p. 341.
p. 297 Blyenbergh was a corn merchant and politician (alderman, treasurer and orphan master), not a theologian or preacher. Blijenburgh’s De kennisse Godts en godts-dienst, beweert tegen d’uytvluchten der atheisten was published in 1671, not 1663. (FM)
p. 297 « le philosophe s’ennuie. Il manque des livres » That seems highly unlikely. Firstly, it is likely that the family Gijsen – as most people of their social class – owned books. Secondly, several Collegiants and liberal Mennonites who lived in nearby Schiedam will certainly have owned books. For example, Barend Joosten Stol (c. 1631 – 1718), a Collegiant who was acquainted with Plockhoy and distantly related to the family Alewijn, lived in Schiedam. Thirdly, it seems obvious that when they moved to Schiedam, Spinoza and his fellow travellers will have brought some books with them. Nevertheless, I do agree that Spinoza will probably have missed the considerably large libraries of his friends Koerbagh and Bouwmeester that he could consult in Amsterdam. (FM)
p. 298 Blyenbergh tenté par le cartésianisme Je respecte ici la présentation qu’il donne de lui-même. A vrai dire, il n’y a pas de raison de ne pas le considérer déjà comme cartésien. Dans une lettre du 10 janvier 1661, il écrit par exemple : « Conduis tes pensées à considérer tout ce qui est dans la nature créée, tu y trouveras partout du corps et de l’étendue ; mais conduis ensuite tes pensées à considérer tes pensées, tu ne trouveras en elles ni corps ni étendue. (…) La pensée est [aussi distincte] du corps que l’ombre de la lumière. » » → WESTSTEIJN, T., 2008, p. 340.
p. 299 There seems to be no reference in the digital notes for the quote at the end of the paragraph beginning with ‘Cette réponse n’est pas simple …’ (FM)
p. 299 Formules polies de Blyenbergh Blyenbergh à Spinoza, lettre 20, § 10, 2, 19, 24. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 137 et suiv.
p. 299 « la Parole Révélée de Dieu » Blyenbergh à Spinoza, lettre 20, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 138.
p. 300 Formules cassantes de Spinoza Spinoza à Blyenbergh, lettre 21, § 1, 4, 7. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 158 et suiv.
Les lois de l’abstraction
p. 301 « En réalité… essence précise. » Blyenbergh à Spinoza, lettre 22, § 6. → SPINOZA, B. de, 2010., p. 173.
p. 303 « Prétendre pouvoir… entreprise désespérée. » J’attribue ici par erreur à Spinoza une phrase écrite en réalité par Françoise Barbaras, qui résume de manière percutante la position que développe Spinoza dans le Traité de l’Amendement de l’Intellect, § 100. → BARBARAS, F., 2007, p. 66. Pour rendre sa plume à Spinoza, il faudrait citer la traduction de Bernard Pautrat : « En effet, la série des choses singulières changeantes, il serait impossible à la faiblesse humaine de l’atteindre, tant à cause de leur multitude surpassant tout nombre, qu’à cause de l’infinité des circonstances dans une seule et même chose » → SPINOZA, B. de, 1999, p. 151.
p. 304 « Même si un jour… nouvelle étape. » Spinoza à Blyenbergh, lettre 21, § 2 → SPINOZA, B. de, 2010., p. 160.
Ce que peut l’image
p. 305 Florilège anatomique On considère généralement que le recueil par Kerckrinck de ses observations médicales a été rédigé vers 1662, et publié ensuite en 1670 et 1673. → KERCKRINCK, D. T., 1670a.
p. 305 « Abraham Bloteling, l’un des élèves les plus doués du célèbre Vissher » Most secondary sources claim that he was a pupil of Cornelis van Dalen, although sometimes one of the Visschers is said to be his teachers. As Kerckrinck’s Spicilegivm anatomicvm (1670) was published some five years later, this passage seems to break the chronology, although – as you observe in the note – he may have been working on the book much earlier. (FM)
p. 305 « Valves de Kerckrinck » L’importance de cette découverte est signalée par plusieurs commentateurs. → RUESTOW, E. G., 1973, p. 265. → SCHERZ, G., 2013, p. 91.
p. 305 – 306 Observation 93 sur le microscope Filip Buyse me signale que ces remarques sont également citées dans une lettre de G. Bidloo à A. van Leeuwenhoek. → BIDLOO, G., 1698.
p. 306 Observation 3 sur la superstition La gravure qui illustre ce cas est particulièrement somptueuse. → KERCKRINCK, D. T., 1670a, p. 8.
Trois philosophes en guerre
p. 307 Amsterdam The second paragraph describes how some hundred warships have gathered in the port of Amsterdam, but this cannot have happened and in fact it did not happen. The fleet normally assembled near Texel and the largest warships could simply not reach Amsterdam because their draw was too deep to sail across the shallow Zuiderzee. Moreover, at the beginning of the second Anglo-Dutch war, the fleet had not het assembled and there were squadrons near Texel, on the Meuse and in Zeeland. (FM)
p. 307 – 308 Détails de la guerre anglo-hollandaise → ISRAEL, J., 1995.
p. 308 le colonel Robert Carr a fait raser la colonie The last part is incorrect as most of the colonists seem to have survived the raid. One of the few victims may have been Plockhoy himself, as we know that he died in the 1660s. Another person by the name of Plockhoy would be heard of later, but that was his blind son, not Plockhoy himself. (FM)
p. 308 Fin tragique de la colonie de Plockhoy Il semblerait que Plockhoy lui-même ait survécu au massacre. On le signale trente ans plus tard, aveugle, parmi la communauté mennonite de Germantown, en Pennsylvanie. → VARDEN, L. K., 2002. → PLANTENGA, B., 2001, p. 3.
p. 308, note The blind man that turned up in Germantown in 1694, was not Pieter Cornelisz Plockhoy, but his son Cornelis Pietersz Plockhoy (c. 1642). Pieter Cornelisz Plockhoy probably died before 23 February 1670, when his son Cornelis was baptizes as an adult in the Amsterdam Mennonite congregation with the mother ‘Jaqemijntje Pieter’ present as a witness. When Cornelis married on 22 October, the mother was still alive and present, but the father once again was not. In 1675 Cornelis Pietersz Plockhoy returned to the Whorekill. (FM)
p. 308 « Etonnant… en eaux troubles ! » Cette phrase offre un exemple parfait des jeux de mots humoristiques de Spinoza. Nous mettons en scène le rapport entre sens figuré et sens propre pour en rendre sensible la charge comique. Spinoza à Bouwmeester, lettre 28, § 6. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 194.
p. 308 Spinoza parle de l' »Ethique » Spinoza à Van Blyenbergh, lettre 23, § 9. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 180.
p. 309 « Je ne sais pas… chez toi. » Spinoza à Bouwmeester, lettre 28, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 192.
p. 309 It is by no means certain that this letter (ep. 18) was addressed to Johannes Bouwmeester. The letter was not published in the OP and the original autograph manuscript begins with ‘amice singularis’, thus giving no indication whatsoever about the identity of the addressee. The salutation ‘Doctissimo, Expertissimoque Viro, Johanni Bouwmeester’ is pure fantasy (or at least a copy-paste operation using the salutation of letter 37) and was added by an editor at a much later date. The first time that this letter was published in 1862 in the Van Vloten edition of Spinoza’s Opera it was with the correct salutation (‘amice singularis’), so a later editor must have needlessly and confusingly copied the salutation of letter 37 (possibly added by Gebhardt?). It is reasonable to assume that the fraudulent editor saw some similarities with letter 37 (the incitement to work seriously and live regularly). Moreover, the passage about the ‘conserve of red roses’ and Spinoza’s description of his medical condition probably lead to the idea that the letter was addressed to a medical doctor (although that is not necessarily the case, Spinoza might simply have asked the addressee to obtain a drug that was hard to get in Voorburg, but easy to purchase in Amsterdam). But, even if one assumes that the addressee is a medical doctor, a dozen or more people could fit the picture as most of Spinoza’s friends had studied medicine. Two persons come to mind. Firstly, Adriaen Koerbagh could have been the addresses, as he at the time was involved in a sexual affair with an unknown girl, who gave birth to their child, and this may have been the reason for the admonishment to be more serious. Moreover, Koerbagh in his Bloemhof added an entry ‘conserve van roosen’ (p. 183), which lead Meinsma to believe that Koerbagh was the addressee of letter 28 (p. 246). Secondly, Hendrick van Bronckhorst comes to mind, as he in 1677 was admonished by the preachers of the Mennonite congregation that he should live more soberly (he, apparently, ate and drank too much) and as he as a consequence decided to leave the congregation. The fact that Spinoza in his letter talks about « our friend de Vries » also supports this hypothesis, as it is more likely that De Vries was a friend of Van Bronckhorst than that Bouwmeester or Koerbagh were his friend. Van bronckhorst was even distantly related to De Vries: Ida Block (1632 – 1693), a cousin of Van Bronckhorst third wife, Aafje Agges (c. 1627 – 1680), was the second wife of Jacob Linnich Jr (c. 1634 – 1691), who had previously been married with Katrijne Jacobs de Vries (c. 1634 – 1677), a cousin of Simon Joosten de Vries. I am aware that none of this is conclusive, and that neither Koerbagh nor Van Bronckhorst can be identified with certainty as the addressee, but at least there are some arguments that can be given for both hypotheses, whereas there few if any for the arbitrary claim that Bouwmeester was the addressee. (FM)
p. 309 De fait, immédiatement après la peste The text suggests that the Battle of Saint James happened a few weeks after the Battle of Lowestoft, but in fact the second battle took place more than a year later, on 4 and 5 August 1666. The part about the ‘nouvelle sortie’ of 14 August is something that is claimed in a note to the Shirley edition of Spinoza’s works, but I can’t find any confirmation in the literature and I don’t know about what Shirley is talking. As far as I know the Dutch fleet around this time was able to set sail to Bergen in Norway, where the fleet that had returned from East India was waiting – and they managed to get these ships home safely. (FM)
p. 308 Spinoza parle de « notre Philosophie » Spinoza à Bouwmeester, lettre 28, § 5. → ., p. 194
p. 310 Difficultés de Henry Oldenburg → BOAS HALL, M. 2002, p. 89 et note 2.
p. 310 Oldenburg et l’antidote de Borri Oldenburg exprime son angoisse dans sa Lettre 397 à Boyle du 24 août 1665 → OLDENBURG, H., 1965 – 1986, t. 2, p. 481. Il dira sa satisfaction de l’avoir reçu à Christiaan Huygens, dans sa lettre 1479 du 17 octobre 1665. → OLDENBURG, H., 1965 – 1986.
p. 310 Vaisseau de Van den Enden et réponse de Jan De Witt → KLEVER, W., 2007b, p. 31 et suiv.
p. 311 « Il ne peut pas y avoir… uniques. » → KLEVER, W., 2007b, p. 31.
Mon voisin Archimède
p. 311 « Petit lieu de plaisance » et « vieillir ici… » → HUYGENS, C., 1888 – 1950, tome V, p. 375. p. 312 Conversations de Spinoza et Huygens C’est Spinoza lui-même qui donne ces détails. Spinoza à Oldenburg, lettre 26, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 189.
p. 312 Comète du 27 mars 1665 Splendide enquête de Kevin von Duuglas-Ittu : https://kvond.wordpress.com/2008/07/20/what-spinoza-and-huygens-would-have-seen/
p. 313 Huygens désigne toujours Spinoza comme « juif » Voir les lettres de C. Huygens à son frère Constantijn le jeune. → SPINOZA, B. de, 2010, annexe III, p. 388 et suiv.
p. 313 « Le doute… la certitude. » Note de Huygens, non datée, cité dans → DIJKSTERHUIS, F. J., 2004, p. IX.
p. 313 Méfiance de Spinoza et enquête d’Oldenburg Spinoza à Oldenburg, lettre 30, § 4 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 200.
p. 314 « Assurément… n’importe quelle machine. » Spinoza à Oldenburg, lettre 32, § 8 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 211. Sur le débat préexistant entre Hudde et Huygens dans lequel cette remarque s’inscrit, voir notamment → DIJKSTERHUIS, F. J., 2004, p. 71, ainsi que → RIENK V. et EISSO A., 1995a, p. 104 – 121.
p. 314 « Je crois… le meilleur. » Cette remarque de Spinoza à Hudde, lettre 36, § 9, conclut un envoi de trois lettres dont le ton est particulièrement respectueux, et le contenu métaphysique à la fois complexe et limpide. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 217, 219, 222.
p. 315 Amitié entre Spinoza et Hudde A ce titre, la lettre de P. Baert à Christiaan Huygens du 5 février 1676 est éloquente : il assure à Huygens qu’il a de l’estime pour lui « depuis 9 ans, quand dans l’année 1665 j’ai déménagé à Amsterdam, où j’ai participé à de nombreuses et délicieuses réunions auxquelles participaient Johannes Hudde, Benedictus de Spinoza et Maître De Volder, et que je les ai entendus souvent parler de vous en termes élogieux. » → KLEVER, W., 1988a.
p. 315 Huygens surprend Hudde et Spinoza en train de « concerter » → SPINOZA, B. de, 2010, annexe III, p. 406.
Sur une remarque de Bouwmeester
p. 315 « Mets-toi au travail… sérieux ! » Spinoza à Bouwmeester, Lettre 28, § 2 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 193.
p. 316 Abondante correspondance Spinoza remarque que Bouwmeester lui témoigne de son affection « par tes actes, et désormais aussi par tes lettres, plus que suffisamment ». Spinoza à Bouwmeester, Lettre 37, § 1 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 228.
p. 315 Le sceau du secret « Sans ta permission, lui promet Spinoza, je ne les communiquerai à personne au monde ». Spinoza à Bouwmeester, lettre 28, § 3, → SPINOZA, B. de, 2010, p. 229.
p. 316 « Y a-t-il… les plus élevées ? » → SPINOZA, B. de, 2010, p. 228.
p. 317 « Il suffit d’assembler…. Bacon. » → SPINOZA, B. de, 2010, p. 228.
p. 318 Appendice à la Quatrième Partie Le vocabulaire de ces chapitres, séparés du reste de l’Ethique, ne ressemble pas au reste du livre. L’hypothèse a été émise qu’ils pourraient constituer des dogmes moraux, comme Spinoza a émis des dogmes religieux dans le Théologico-Politique. Il semble plus raisonnable de ne pas se risquer sur la date et de prendre surtout en compte la différence d’angle : Spinoza veut faire un texte mémorisable. En cela, il semble à la fois répondre à la demande de Bouwmeester, et peut-être se souvenir que F. Van den Enden est célèbre pour ses procédés mnémotechniques.
Scandale au village
p. 318 Changement de pasteur à Voorburg → MEINSMA, K. O., 1983, p. 284.
p. 319 « Le dénommé Daniel Tydeman… Consistoire. » → MEINSMA, K. O., 1983, p. 284.
p. 319 « Quel malheur ! » « Proh dolor ! » (Traité Théologico-Politique, chaptre II, § 1) C’est l’un des quelques cris de Spinzoa conservés par les textes. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 113.
p. 319 « Quel malheur ! » « Proh dolor ! » (Traité Théologico-Politique, chapitre II, § 1) C’est l’un des quelques cris de Spinzoa conservés par les textes. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 113.
p. 320 « Des types qui… d’athéisme. » Ma traduction descend d’un cran le registre de langue, mais on doit se souvenir que le mot d' »athéisme » lui-même est gravement insultant. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 113 – 115.
p. 320 « Ils n’ont pas honte. » → SPINOZA, B. de, 1999, p. 115.
p. 320 « Ils ! N’ont ! Pas ! Honte ! » La punctuation est un ajout romanesque, bien entendu. The reference is TTP, chap. III, § 3.
p. 321 Trois objectifs de Spinoza Spinoza à Henry Oldenburg, lettre 30, § 6 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 203.
p. 321 « Je vois… miracles ! » Oldenburg à Spinoza, lettre 29, § 4 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 196.
p. 321 « … philosophiquement ? » Oldenburg à Spinoza, lettre 31, § 5 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 205.
Partie V
La Grande Salve. 1666 – 1671
66, année messianique
p. 323 « Nous avons parcour… la Vérité. » → MEYER, L., 1988, p. 22.
p. 323 cit Oldenburg à Spinoza, lettre 31, § 5. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 205.
p. 324 « Selon les prédictions… Royaume terrestre » Evelin-Rycaut, → RYCAUT, p. 201, 1680.. NOus avons mis cette phrase au présent, alors qu’elle est au passé dans l’original. Les crochets sur les verbes manquent par erreur. → HEYD, M., 2004, p. 243.
p. 324 Sabbataï tente d’immobiliser le soleil → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 159.
p. 324 Mariage de Sabbataï avec la Torah → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 169.
p. 325 Mariage de Sabbataï avec Sarah → VAN DER HAVEN, A., 2012.
p. 326 Sabbataï s’effondre → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 143.
p. 326 Nathan de Gaza devient son prophète → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 223.
p. 326 « Digne de régner sur Israël » → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 239.
p. 326 Hétérogénéité sociale des sabbataïstes → BARNAI, J., 2001, p. 77.
p. 326 Son éventail met les foule en transe → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 387.
p. 327 Sabbataï « Quaker juif » → HEYD, M., 2002.
p. 327 Entrée de James Nayler à Bristol → MARRIOTT, B., 2016.
p. 327 « Voilà d’où nous viendra… disputes. » → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 344.
p. 327 « Moi et mes collègues… notre Messie. » → SCHOLEM, G., 1957/1983, p. 506.
p. 328 Auto-bannissement des marchands à la Bourse → WILKE, C. L., 2007a.
Les jungles invisibles
p. 328 Déménagement de mai 1666 vers la Hereenstradt Manque une ref. (MR) Here the reference you are looking for in the note is Nadler, p. 263. Your guess that this was « loin de l’église » is probably incorrect: as far as we know, Spinoza first lived in Kerkstraat 56 and then in Herenstraat 56 and the first house is about 100 metres from the church, whereas the second house is located right across the church (and, to add to the confusion, very close to the corner with Kerkstraat). (FM)
p. 328 Tydeman The paragraph says that the second home of Tydeman is ‘loin de l’église’, whereas in reality they moved closer to the church. Neither the first, nor the second house was far from the church, as is most often the case in small villages. (FM)
p. 323 « Front radical » Cette expression est souvent masquée en français par l’expression « les Lumières radicales », qui met utilement au pluriel un terme que Jonathan Israel utilise au singulier (« radical Enlightenment »). Cela dit, ses travaux n’ignorent pas la diversité du groupe ; mais ils défendent l’idée d’une direction historique commune. Il s’agit donc d’une lecture politisée (souvent assumée et respectable comme telle) de l’histoire de la philosophie. Cela a l’inconvénient d’opérer un tri très strict dans les références : Sténon, par exemple, disparaît des Lumières radicales en raison de ses choix religieux, alors que ses liens avec les femmes et ses études du corps féminin soulèvent des enjeux qui touchent directement l’une des nombreuses lignes (à mon avis, brisées) du « front » de Jonathan Israel. → ISRAEL, J. I., 2005.
p. 329 « Francs-tireurs » → VAN BUNGE, Wiep, 2001.
p. 329 It is curious that you consider the writings of Kerckrinck and Steno as part of the ‘Grand Salve’, but not those of Van den Enden. Although I completely agree with Van Bunge’s ideas of franc tireurs and disagree with Israel’s untenable idea about a unified radical front, I don’t see how Steno or Kerckrinck can be considered franc tireurs, whereas Van den Enden clearly takes aim against the religious (and worldly) powers that are also attacked by Spinoza, the brothers Koerbagh, and the ‘tandem’ Bouwmeester-Meyer (the brothers De la Court, to some degree, can also be reckoned among them, although the religious criticism is almost completely lacking in their writings). (FM)
p. 330 « rarement instruit, jamais loin de la pauvreté » This is a generalization and at that time largely remedied by the Reformed church. In the 1660s candidates for the ministry were required to have completed their theological studies at a university and were examined by a classis before they were allowed to preach, and in order to be appointed as a minister, they usually had to show certificates of their academic titles (I’ll discuss the exact procedure in more detail in a remark to p. 347). The stipends of a minister were not gigantic, but – depending on the region of the land and on the size of their congregation – they received an income that varied from the wage of a simple working man to that of a well-to-do artisan or merchant. Especially in Holland stipends were very interesting and became even higher if one had more children: in 1635 a Rotterdam minister, for example, already received f. 1,000 plus f. 200 to pay the rent and even earlier, in 1614, an Amsterdam preacher earned around f. 1,640 and this amount would rise to ca. f. 2,200 at the end of the century (see Groenhuis, De predikanten, Groningen: Wolters-Noordhoff, 1977, p. 137). Moreover, a considerable number of preachers came from ‘good families’ and often married into other respectable families, building up a fortune that could generate new income by investing in houses, lands, companies, etc. (FM)
p. 330 « d’interdire la Saint-Nicolas, au pretext que la fête de Noël était trop catholique » This has very little to do with the intellectual (in)capacity of the clergy. In fact, everywhere in Holland, even in Amsterdam by some of the best educated ministers, requests were yearly submitted to the magistrates in the beginning of December to prohibit or at least keep in check public festivities surrounding Saint Nicholas Day. This was done because worshipping a Roman-Catholic saint was considered a popish superstition and therefore strictly forbidden for Reformed believers. You should not confuse Saint Nicholas with Santa Claus or Father Christmas: Saint Nicholas is a Catholic saint who is celebrated on 6 December and, as saint of the children, brings sweets and gifts on that day, whereas Father Christmas is an English folklore figure that brings sweets and present on Christmas Eve. The image of the English Father Christmas in the former Dutch colonies in North America was influenced by the image of Saint Nicholas and became known as Santa Claus, who also comes on 24 December, and therefore most people around the world now know Santa Claus but not Saint Nicholas. (FM)
p. 330 « La terreur règne sur le dimanche » J’emprunte cette formule splendide à une longue phrase de Paul Zumthor. → ZUMTHOR, P., 1959, p. 105.
p. 331 Les professeurs d’Université ne sont pas opprimés par une force extérieure → RUESTOW, E. G., 1973, p. 140.
p. 331 « Au moindre faux pas, des pasteurs, des professeurs ou des analphabètes vous dénonceront aux regents qui vous feront enfermer … » In reality, the regents only very rarely gave in to the many request of the Reformed preachers. In the consistories every sort of heterodox thought was indeed reported and mostly this was reported to the civil authorities, but the authorities only intervened when (1) these thoughts were divulged in Dutch through the press and (2) these thoughts clearly formed an infringement on the 1653 edict against Socinianism. Although theoretically Latin publications that violated the edict could also be a reason for persecution, this rarely happened as they were not considered dangerous because the common people could not read them (the books themselves were normally confiscated, but the authors and printers were usually not brought to trial). Johannes Koerbagh, for example, in the Collegiant meetings could say the most terrible things about Christ (at least, according to the preachers), but was never brought to justice. However, when Adriaen Koerbagh published books in which the Holy Trinity was rejected and mocked at, the authorities were obliged to bring him to justice as this was a clear violation of the 1653 edict. (FM)
L’annexion de l’Ecriture
p. 331 « Je me fiche… instruire. » → MEYER, L., 2005, p. 30.
p. 332 « Matière à penser » Epilogue à La Philosophie interprète de l’Ecriture sainte, cité par→ BORDOLI, R., 1997, p. 113.
La fin de la Fin du Monde
p. 334 « Dans sa maison sur le Rokin … jusqu’à deux cents personnes » According to the records of the consistory these large Collegiant meetings took place in a house on Rokin rented by Adam Boreel (reported 4 September 1664). In December 1665 it was reported that the « heads and speakers » of these meetings were « Galenus, Moerman, Jan Knol, en Serarius ». As far as can be told, this still was the same house that, after the death of Boreel, was rented by the leaders of the Collegiant movement. As becomes clear from the last will of Boraal, Serrarius at that time lived on Prinsengracht near a brewery called ‘Het Rode Hart’ (the Red Heart). (FM)
p. 334 « Dans sa maison sur le Rokin, Petrus Serrarius… By chance, we know for sure that Serrarius at this time lived on Prinsengracht. (FM)
p. 334 – 335 Serrarius, diffuseur du sabbataïsme → GREENGRASS, M. et alii, 2002, p. 134.
p. 336 Fin de Sabbataï Le détail des événements est donné par → SCHOLEM, G., 2008.
p. 336 Erotisme messianique Outre les informations qu’on peut lire dans → SCHOLEM, G., 2008, p. 648, il faut signaler une splendide variante romanesque donnée par Léopold von Sacher-Masoch sous le titre Shabataï Zwy ». → SACHER-MASOCH, L., 1907.
p. 337 Délire de Daniel Lévi de Barrios et soutien de Saportas → ALBIAC, G., 1994a, p. 346.
p. 338 « En ce qui concerne… les esprits terrestres. » Lettre de Serrarius à Oldenburg. → VAN DEN BERG, J., et VAN DER WALL, E. G. E., 1988, p. 91.
p. 338 « mourra avant d’avoir attaint Constantinople » I’ve read this in numerous secondary sources, but the burial records of Amsterdam clearly show that he died there by the end of September 1669 in a house on Singel and was buried in the French or Walloon Reformed Church of that city on 1 October 1669 (SAA, DTB, source 1130, p. 295). I haven’t got a clue where the idea originated that Serrarius died on the way to Constantinople. (FM)
Oldenburg, case prison
p. 340 Oldenburg was probably arrested on 20 June 1667, when warrants for his arrest were issued by Henry Bennet, 1st Earl of Arlington, but it could also have happened one of the following days. Nevertheless, it is certain that a week later, on 28 June 1667, was held captive in the Tower of London, see C.R. Weld, A History of the Royal Society, London: J.W. Parker, 1848, vol. I, p. 201. (FM)
p. 340 Lettres d’Oldenburg depuis la tour de Londres → OLDENBURG, H., 1865 – 1986, t. 3, p. 450 et suiv.
p. 340 « Mon cas… en ce sens. » Lettre d’Oldenburg à Seth Ward du 15 juillet 1667. → OLDENBURG, H., 1865 – 1986, t. 3, p. 449.
p. 340 – 341 « Par affection… d’un insolent ennemi. » Toutes les citations de ces pages sont à lire dans → OLDENBURG, H., 1865 – 1986, t. 3, circa p. 450.
p. 341 Traité de Breda → ISRAEL, J. I., 1995.
p. 341 In the last paragraph, New Amsterdam is described as ‘le petit comptoir’, but actually it was a relatively large settlement by then, a small city with its own town council, etc. Anyway, it still was rather an insignificant small town compared to the gigantic city it would become. (FM)
Le cœur à livre ouvert
p. 341 Sténon dans le Paris catholique → SCHERZ, G., 2013, p. 133 et suiv.
p. 342 Effets de Sténon sur les savants parisiens Voir l’article sur Sténon dans le Journal des savants du 23 mars 1665, cité par R. Andrault : « Il ne veut pas, s’étrangle le chroniqueur, qu’on considère le cœur comme étant composé d’une substance qui lui soit propre et particulièrement comme principe de la chaleur naturelle, de la sanguinification, et des esprits vitaux. Cela revient à renverser ce qu’il y a de plus constant en la Médecine. » → STENON, N., 2009, p. 7-8.
p. 342 Sténon à Florence → SCHERZ, G., 2013, p. 141 et suiv.
p. 342 Sténon à Rome → SCHERZ, G., 2013, p. 152 et suiv.
p. 343 Sténon à l’Accademia del Cimento Pour l’accueil de Sténon par les académiciens florentins, voir le témoignage de Michel Angelo Ricci (1619 – 1682) → SCHERZ, G., 2013, p. 144.
p. 343 « grand philosophe, grand anatomiste, grand mathématicien » Avis de Francesco Redi. → BOSCHERINI GIANCOTTI, E., 1963, p. 341.
p. 343 « Il n’est pas fait… esprits vitaux. » Sténon, De musculis et glandulis observationum specimen, Amsterdam, P. Le Grand, 1664 → SCHERZ, G., 2013, p. 110.
p. 344 « Pourquoi… plus claire. » → STENON, N., 1994, p. 84.
p. 344 Réactions d’Oldenburg et Borelli à Sténon → DEAR, P., 1998.
p. 345 Maria Flavia del Nero → SCHERZ, G., 2013, p. 191.
De la propagation selon Jan Koerbagh
p. 345 Jan Koerbagh Johannes Koerbagh never used that name, Jan. He, and his contemporaries, always used the name ‘Johannes’ (or ‘Joannes, Johannus’, etc.) and that is also the name given to him in most of the secondary literature. Moreover, the difference between ‘Jan’ and ‘Johannes’ in Dutch, certainly in that period, also signifies a different social status: ‘Jan’ is a name for a labourer or simple craftsman, ‘Johannes ‘ a name for a scholar or preacher. (FM)
p. 345 Sur toutes les pièces de l’enquête sur Jan Koerbagh Voir le chapitre X du livre de Meinsma, « Un procès en hérésie. » → MEINSMA, K. O., 1986, p. 255 et suiv.
p. 345 « l’aspirant Jan Koerbagh » In the records of the consistory it is stated on 10 June 1666 that « D Joannes Courbach proponent » harbours heretical sentiments. As Johannes Koerbagh is here called a ‘propopent’ (a candidate for the ministry, in French un aspirant), it is obvious that the Amsterdam ministers did not consider him to be a colleague. In the previous years Johannes Koerbagh had many times attempted to secure himself a position as preacher, in i.a. Haarlem, Delft, Amersfoort, Dordrecht and Alkmaar. However, none of his requests to be recommended for a vacancy resulted in an appointment, and in 1666 he therefore still was a candidate for the ministry. (FM)
p. 345 « son frère, Adriaen Koerbagh, vit avec une femme avec laquelle il a eu un enfant hors mariage » On 10 June 1666 it was also reported that « Adrianus Courbach, lawyer, has debased himself in whoring, and has procreated a child out of wedlock ». here, however, is no mention of Adriaen living with the woman that bore his child, and as far as we can tell he was living with his brother in a house in Oude Nieuwstraat that at the back was adjacent to the back of their mother’s house on Singel. (FM)
p. 345 il a eu un enfant hors marriage None of the original sources actually mentions that Koerbagh and his lover were living together. He was ‘merely’ accused of ‘having procreated a child out of wedlock’ and of ‘having committed whoring’ (the word ‘whoring’ was used for any sexual act out of wedlock, not only for prostitution as we know it). (FM)
p. 346 Van den Enden refuse que les libraires mettent son livre en vitrine → KLEVER, W., 2007b, p. 85.
p. 346 The weekly meetings of the consistory were presided in turn by one of the ministers. The Rev. Gerardus Havicius (c. 1619 – 1699) presided the meeting on 24 June 1666, when the brothers did not appear before the meeting. On 1 June 1666, when the brother did appear and were confronted with their sins, the meeting was presided by the Rev. Cornelius Lycochton (c. 1627 – 1685). During that meeting it was decided that the Rev. Henricus Rulaeus (c. 1611-1680) and the Rev. Herman Langelius (c. 1614 – 1666) would take with Johannes Koerbagh. During the meeting of 5 August 1666, presided by the Rev. Casparus de Carpentier (1615 – 1667), who was replacing the Rev. Johannes Heydanus (1604 – 1670), an account was given of two meetings with Johannes Koerbagh and it appeared that on 13 July 1666 he was interrogated by the Rev. Petrus Leupenius (1607 – 1670) and on 27 July 1666 by the Rev. Langelius. From all this it clearly show that Havicius in this period did not interrogate Johannes Koerbagh. (FM)
p. 347 « Le 23 août, il est autorisé à remonter en chaire » During the meeting of 5 August 1666 Johannes Koerbagh asked the consistory to write to the Rev. Wilhelmus d’Amour (1626 – 1668), Reformed minister at Sloten, to be allowed to preach again (apparently Johannes from time to time preached at Sloten). The consistory answered that they could not decide this and that it fell under the authority of the classis. In the classis meeting of 23 August 1666 the Rev. Leupenius reported that Johannes Koerbagh had ‘given satisfaction’’ and during the next meeting of the classis, on 6 September 1666, Johannes was again briefly questioned and subsequently given permission to preach. A note of clarification about the position of a ‘porponent’ or candidate for the ministry in the Dutch Reformed Church: a candidate for the ministry first had to be examined by a classis (several consistories in a certain region formed a classis) to be allowed to preach. This examination consisted of the following elements: (1) the candidate had to show his degrees and attestations from professors that he had been fully educated, (2) the candidate had to explain a biblical passage and was examined about its meaning and (3) if the candidate succeeded, he had to sign the ‘formularies’, which means that he had to sign that he agreed with reformed teachings as explained in the Heidelberg Catechism, the Dutch Confession of faith and the Dordrecht Principles (the last document was directed against the Arminians). Candidates that met all these requirements were now allowed to preach, but only if they had permission of an appointed minister and always under his supervision (in the case of Johannes Koerbagh, the Rev. d’Amour had apparently allowed him to preach in the church of Sloten). (FM)
p. 347 « le 19 juin 1667, Jan soit identifié au cours d’une reunion où un espion repère des propos blasphématoires » On 9 June 1667 it is reported in the cosistory that Johannes Koerbagh « again beingss to speak very defamatory about the Holy Scripture and the Cathechism ». At this point in time, there is no report that he is participating in Collegiant meetings. It is only on 22 December1667 that it is reported that a few candidates for the ministry had acted as spies in a Collegiant meeting on Rokin, where they had heard Johannes Koerbagh saying heretical things (what he said was not specified at this time). On 29 December 1667 more details could be provided: Johannes had been seated among the heads of the Collegiant meeting, that he had Christ was not a God, but an important teacher, and that – when the candidates for the ministry who had infiltrated the meeting tried to bring him to reason – he had answered that « it was allowed to propose something in a dispute that one did not believe oneself ». (FM)
p. 348 During the consistory meeting of 5 January 1668 the preachers asked him whether he, as a candidate for the ministry, had not signed the Confession and Catechism, and it was to this that Johannes answered that he « did not knew better at the time, but now was wiser ». (FM)
p. 348 – 349 « On lui donne quinze jours pour réfléchir … on lui accorde une semaine supplémentaire; il refuse toujours. Le 30 janvier 1668, il ne se présente pas à la convocation … » On 5 January 1668 Johannes was given two weeks to reconsider and two weeks later, on 19 January 1668, he duly appeared before the meeting. He then asked whether the consistory had the authority to question him and gave an evasive answer to the question whether he accepted the teachings of the Confession and Catechism. The he was given another week to reconsider and the next week, on 26 January 1668, he again appeared before the consistory. On 30 January 1668 there was no meeting of the consistory. However, Johannes had been summoned to appear before the classis on that same day and he did not appear, but he presented himself to the next meeting of the classis on 19 March 1668 and in the meantime he had also appeared before the meeting of the consistory on 26 January 1668. (FM)
Tombeau pour un Mécène
p. 349 Mort de Simon De Vries → NADLER, S., 2003a, p. 309.
p. 349 Simon Joosten de Vries was buried on 26 September 1667 in his mother’s grave (graves could be bought and usually members of the same family were buried in the same grave), but he died on 17 September 1667 in a house called ‘De Vries’ on Koningsgracht (= present-day Singel). Whether he died of a wasting disease is unknown, he could just as well have died of an accident or of a fierce disease that resulted in a quick death. (FM)
p. 349 As Isaac Joosten de Vries had already died childless and as Frans Joosten de Vries had died in 1664 (he was baptized on his deathbed), Simon would have had to talk with his sister Trijntje as well as with the guardians of Joost Fransz de Vries (c. 1663 – 1719), the only living child of Frans Joosten de Vries (c. 1635 – 1664) and Sytien Jacobs Uien (c. 1633 – 1664). These guardians were Frans Jacobsz de Vries (1635 – 1701), a cousin of Simon Joosten, and Jacob Linnich Jr (c. 1634 – 1691), the husband of another cousin, Katrijne Jacobs de Vries (c. 1634 – 1677). (FM)
p. 349 Négociations de Spinoza et Simon sur la pension Voir le récit de J. Colerus. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 126.
p. 350 It is very likely that Simon Joosten de Vries had provided a yearly stipend, but whether the sum was f. 300 is open for discussion. Nevertheless, it will have been a similar sum: Jan Rieuwertsz Jr says that it was f. 300, whereas Georg Hermann Schuller claims that it was around f. 250. As such matters were usually recorded in a notarial deed, and as the notarial archive of Amsterdam is being indexed as we speak, it is possible that sooner or later we will be able to find a document that will offer a definitive answer. (FM)
Un pavé dans leur jardin
p. 352 « publié en février 1668 » We know that Bloemhof was sold before 23 February 1668, when it was reported in the consistory that Adriaen Koerbagh had published it. However, it may very well have been published in January of that year: the preachers first had to find out that it was sold and that it contained many heretical passages. The word ‘jardin’ in the French translation of the title does not completely cover the meaning of ‘Bloemhof’, which is a ‘jardin d’agrément’, ‘paterre des fleurs’ or ‘platebande’. The Dutch word, moreover, has a connotation with ‘bloemlezing’, also means something like ‘anthologie’ or ‘receuil de morceaux choisis’. Several books were published in the seventeenth century that had the word ‘Bloemhof’ in their title and usually these were collections of one sort or another. (FM)
p. 352 Un jardin de tous les délices Pour situer Koerbagh à sa vraie place, il est utile de compléter la lecture de l’excellente présentation de Wiep Van Bunge (KOERBAGH, A., 2011) par la lecture de l’article dissonant de Pim Den Boer. → DEN BOER, P., 2007.
Aventures de Sténon sous terre et dans le ciel
p. 354 Octobre 1666, étude d’un requin blanc Sténon, « A Carcharodon-Head Dissected », traduit en anglais par T. Kardel → STENON, N., 2013, p. 571.
p. 354 Sténon et les anglais de Montpellier A Montpellier, Sténon a presque certainement débattu de ces questions avec Robert Bruce, Martin Lister, John Ray ou William Croone. → SCHERZ, G., 2013, p. 140.
p. 354 Force plastique de la nature Telle est notamment l’interprétation des fossiles défendue par Athanasius Kircher dans Mundus Subterraneus, en 1665. → KIRCHER, A., 1665.
p. 355 De Solido Sténon, « The Prodromus to a Dissertation on a Solid Naturally Contained Within a Solid », traduit en anglais par T. Kardel → STENON, N., 2013, p. 621 et suiv.
p. 356 Réaction de Hooke et traduction par Oldenburg La traduction d’Oldenburg sera publiée en 1670. → BOAS HALL, M., 2002, p. 286.
p. 356 Lavinia Arnolfini → SCHERZ, G., 2013, p. 194.
p. 356 « Si mon sang… votre salut ! » → STENON, N., 2013, p. 231.
p. 357 « Les visites… catholique. » → SCHERZ, G., 2013, p. 200.
Les Lumières assassinées
p. 358 « Kieft et Heydanus à l’Hôtel de Ville tenant sous le bras Un jardin « According to the records of the consistory the Rev. Heydanus and one ‘brother Bailli’. The second person can be identified as Dionys Bailli (c.1617-1684), who on 10 February 1667 had been chosen as one of the elders (laymen) of the consistory. Heydanus and Bailli didn’t carry a copy of Bloemhof to the City Hall, but a digest of the most grievous samples that they had compiled from Bloemhof (see the conistory meetings of 9 February and 1 March 1668). (FM)
p. 358 Plainte des pasteurs et réaction du pouvoir civil → MEINSMA, K. O., 1986, p. 258 et suiv.
p. 358 Koerbagh et Van Berckel à Culemborg → VANBUNGE, W., 2011, p. 28.
p. 358 Culemborg was one of the places where people who were in debt sought asylum because it fell under the authority of Count Georg Friedrich of Waldeck-Eisenberg. Culemborg is not at all situated in the county Waldeck in Germany, but is situated very close to Utrecht. Because of the feudal rules of hereditary succession and complicated marriage strategies of the nobility, this free city had fallen under the authority of the Counts of Waldeck-Eisenberg. In the case of serious crimes, however, Dutch magistrates could ask Culemborg to extradite the offender, so it is unlikely that Adriaen Koerbagh would have been in safety there, once the judicial wheels had been set in motion. (FM)
p. 358 – 359 « Une religion rationnelle… croire. » → KOERBAGH, A., 2011, p. 89.
p. 360 Livres dont Van Berckel est friand Van Berckel semble être, parmi les Francs Tireurs, le plus proche représentant de la tradition libertine. → WIELEMA, M., 2016, p. 204-226.
p. 360 « Le 3 mai, l’imprimeur porte le manuscript à la police d’Utrech » On 3 May 1668 Johannes Koerbagh and Abraham van Berckel arrived in Utrecht, where they visited the printer Johannes van Eede (1643 – 1676/85), dined with him and slept in his house. Nevertheless, the records of the Utrecht consistory show that the preachers had been informed that Adriaen Koerbagh was trying to print a book in their city and the records also show that they had already alerted the bailiff of Utrecht, who in his turn informed the bailiff of Amsterdam. Johannes Koerbagh and Abraham van Berckel, unaware that the authorities were already informed, on 3 and 4 May tried to persuade Van Eede, who had stopped his work when he reached the letter ‘k’ to continue printing. As Van Eede bluntly refused to continue printing, the two men went to Culemborg, where they met Adriaen, and on 5 May returned to Utrecht, where they again went to see Van Eede. As it was obvious that they couldn’t change his mind, they asked the manuscript and it is at that moment that it becomes clear Van Eede had handed it over to the authorities. It remains unclear when he did this, but it could have been before Johannes Koerbagh and Abraham van Berckel arrived in Utrecht on 3 May or he could have done this on 4 or 5 May. It, by the way, is completely understandable that Van Eede refused to print the book and handed the manuscript to the magistrate, as he risked a fine of f. 3,000 and closure of his business for printing a Socinian book (according to the stipulations of the 1653 edict). (FM)
p. 360 « La police se declare prête à payer 1 500 florins » It were the Amsterdam aldermen who were willing to pay for information that could lead to his capture. The exact amount that was paid to the informant remains unclear as there was a lot of negotiating between the aldermen and the informant, but I think that the final deal was f. 1,000 in gold up-front and another f. 1,000 in gold once Adriaen was captured. (FM)
p. 360 Arrestation de Koerbagh Cette traque contient des épisodes extrêmement romanesques qu’on ira lire sous la plume de W. Van Bunge. → VANBUNGE, W., 2011, p. 30.
p. 361 « Tuer un homme » Sébastien Castellion, Contre le libelle de Calvin après la mort de Michel Servet, trad. du latin par Etienne Barilier. → CASTELLION, Sébastien, 1998, p. 161.
p. 361 The aldermen who seated in the ‘vierschaar’ (the criminal court) decided the fate of Adriaen, not the burgomasters. Of the people you mention, that year only Lambert Reynst (1613 – 1679) was a burgomaster, the other three burgomasters being (1601 – 1687), Cornelis de Vlamingh van Oudshoorn (1613 – 1688) and Gillis Woutersz Valckenier (1623 – 1680). Moreover, the alderman of the ‘vierschaar’ had deliberately sidelined the burgomasters: when they discussed the reward they would offer to the informer who delivered Adriaen Koerbagh, for example, they decided to keep burgomaster Reynst out of the picture, perhaps because they feared that he, as a distant relative and former guardian of Adriaen, would not be impartial. The other four people you mention were all aldermen that year, but Coenraad van Beuningen (1622 – 1693) almost immediately after his election left for Paris, where he was appointed as an ambassador (the aldermen were appointed on 2 February and Van Beuningen was in Paris from at least May 1668). He was replaced by Jacob Jacobsz van Neck (1629 – 1687), but this alderman apparently was not involved in the trial of the brothers Koerbagh. The aldermen that did participate in the trial were: Joan van Waveren (1613 – 1670), Nicolaes Rochusz van de Capelle (1609 – 1695), Hans Bontemantel (1613 – 1688), Joan Pietersz Hulft (1610 – 1677), Joan Corver (1628 – 1716), Joannes Hudde (1628 – 1704), Leonard Ranst (1631 – 1673) and Pieter de Graeff (1638 – 1707). Of them Bontemantel seems to have been the most lenient judge, whereas, surprisingly, Hudde seems to have been one of the most severe judges. Nevertheless, one should remember that the aldermen had no other choice than to condemn Adriaen Koerbagh, as it was proven that he had committed a crime by publishing Bloemhof (and quite stupidly had put his name on the tile page) and had repeated the offence by trying to publish Een Ligt and as he, moreover, had admitted his guilt. All in all, the sentence was quite mild in comparison with what the sheriff initially demanded as sentence: to pierce his tongue with a burning hot awl, to cut off his right thumb, and thirty years imprisonment… Finally, the execution of the sentence was also very mild: contrary to what is generally claimed, Adriaen Koerbagh did not serve a single day in the Rasphuis, but was sent directly to the Willige Rasphuis, as will be explained in the biography that I’m writing together with Cis van Heertum. (FM)
p. 361 « un profound repentir » Other sources say that he stirred up trouble in the Willige Rasphuis, that even on his deathbed he did not repent and that he wrote an apology in which he justified his writings, all to be specified in the biography. (FM)
Van den Enden passe à l’acte
p. 362 « cette boisson exotique – le café » This is a more accurate image of how coffee was perceived at the time than the way it is described on p. 141. However, it is implausible that someone who is in financial difficulties can afford to drink such an expensive beverage on a daily basis. (FM)
p. 362 « Hardi mécontent » Le résumé biographique de Latréaumont par Eugène Sue est un chef d’oeuvre du portrait romantique, que cette formule conclut et résume. → SUE, E., 1979, p. 40.
p. 362 Latréaumont et Van den Enden parlent « des moyens… libre » → KLEVER, W., 2007b, p. 58.
p. 363 Deux soulèvements de Quilleboeuf par Latréaumont → MAURY, A., 1886a, p. 376 et suiv.
p. 363 « Tous ceux… misérablement » Giulio Cesare Vanini, De admirandis, cité par → FOUCAULT, D., 2003, p. 615.
p. 363 « Coup de pistolet » Cet appel au meurtre apparaît dans un poème de la Hierarchia mariana publiée à Anvers, en 1641, par Bartolomé de los Ríos y Alarcón, à l’époque de la plus grande proximité entre les deux hommes. → PROIETTI, O., 2010d, p. 47.
p. 364 « Peu de personnes… aussi injustes. » Armand de Gramont, comte de Guiche, Mémoires. Cité par → LANFREDINI, D., 1959, p. 66.
p. 364 « À partir de 1668, nous savons que l’auteur … confie ses filles à leur famille, probablement à leur tante » I don’t know what source does mention that date and I haven’t got a clue who this aunt might be? J’ai égaré la source mais, si cette information est fausse, je sais au moins que je ne l’ai pas inventée moi-même. (FM)
p. 364 Allers-retours de Van den Enden entre Bruxelles et Amsterdam → KLEVER, W., 2007b, p. 46.
La nuit d’Oldenburg
p. 365 As far as I know very little, if anything, is known about the completion editing and printing of the TTP. All I can tell in this respect is that in De Koeckoecx-sangh (1677) it is claimed that Bouwmeester and others helped Spinoza to ‘forge’ (not in the sense of ‘counterfeiting’, but in the sense of ‘creating’ or ‘forming’), which can be seen as an indication that he was one of the editors. (FM)
p. 365 Syntaxe du Théo.Po. Voir les fines observations de Fokke Akkerman, « Notice sur le texte latin ». → SPINOZA, B. de, 2003, p. 23.
p. 365 Finances et mariage d’Oldenburg → BOAS HALL, M., 2002, p. 276 – 277.
p. 366 « Incapables… certaine » Spinoza, Traité Théologico-Politique, Chap. I, → SPINOZA, B. de, 1999, p. 79.
p. 366 « Embrasser… simple foi » Spinoza, Traité Théologico-Politique, Chap. I, → SPINOZA, B. de, 1999, p. 79.
p. 366 « La foi… par soi » Spinoza, Traité Théologico-Politique, Chap. IV, § 6 → SPINOZA, B. de, 1999, p. 191.
p. 366 « Cérémonies… Ecriture » Spinoza, Traité Théologico-Politique, Chap. V, § 3. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 211.
p. 367 « Aujourd’hui… vénéneuses. » Ce passage apparaît chez Pereyra dans la deuxième version de son Epistola Censoria, publiée deux ans après le Traité Théologico-Politique → MECHOULAN, H., 1979a.
p. 367 « Je ne veux pas le voir franchir mon seuil. » → KLEVER, W., 1993a. . A. Offenberg a montré qu’on avait interpolé dans le livre de J. M. Lucas, « La vie de Spinosa » un passage apparemment destiné à faire l’éloge de Spinoza, en réalité afin de calomnier Jan De Witt. Manque une ref → , p. x.
p. 367 « plus considérable…plaisir. » → HUYGENS, C., 1888 – 1950, tome 8, p. 402.
p. 367 « Certitude morale… nature propre » Spinoza, Traité Théologico-Politique, Chap. II, § 3. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 115.
p. 367 « Divine lumière » Spinoza, Traité Théologico-Politique, Chap. XV, § 3. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 487.
p. 368 « J’ose… pied ferme » Oldenburg à Spinoza, lettre 31, § 5. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 205.
p. 368 « JPhilosophe original » Oldenburg à Boyle, lettre 30. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 201.
La Haye, comme un dimanche
p. 368 « Si vivante… dimanches. » Je mets dans la bouche de Mme Van Dobben un fragment de la phrase incomparable qui ouvre La Tulipe Noire d’Alexandre Dumas : « Le 20 août 1672, la ville de La Haye, si vivante, si blanche, si coquette que l’on dirait que tous les jours sont des dimanches, la ville de La Haye, avec son parc ombreux, avec ses grands arbres inclinés sur ses maisons gothiques, avec les larges miroirs de ses canaux dans lesquels se reflètent ses clochers aux coupoles presque orientales ; la ville de La Haye, la capitale des sept Provinces-Unies, gonflait toutes ses artères d’un flot noir et rouge de citoyens pressés, haletants, inquiets, lesquels couraient, le couteau à la ceinture, le mousquet sur l’épaule ou le bâton à la main, vers le Buytenhoff, formidable prison dont on montre encore aujourd’hui les fenêtres grillées et où, depuis l’accusation d’assassinat portée contre lui par le chirurgien Tyckelaer, languissait Corneille de Witt, frère de l’ex-grand pensionnaire de Hollande. » → DUMAS, A., 2011, première page.
p. 368 It now is almost certain that Johanna van Dobben, the widow of the lawyer Willem van der Werve, was not Spinoza’s landlady on Stille Veerkade. In Colerus’s original Dutch text she was called « the widow Van Velen », but in the French translation this became « the widow Van Velden ». As Van Vloten could not identify a lawyer named ‘Van Velde’ who lived on Stille Veerkade, he guessed that ‘Van Velde’ was a corruption of ‘Van der Werve’ as a lawyer with that name lived in that street. However, several lawyers named ‘Van Velen’ (‘Van Vhelen’, ‘Van Veelen’) lived on Stille Veerkade, but until now it has not been possible to identify the widow with certainty. (FM)
p. 368 Spinoza se loge au Stille Veerkade chez Mme Van Dobben Manque une ref → , p. x.
p. 368 The Hague ‘est deux fois moins peuplée qu’Amsterdam’ In reality the number of inhabitants of The Hague was less than one sixth of that of Amsterdam (see e.g. Jonathan Israel, The Dutch Republic, p. 621, table 30). (FM)
p. 369 Plaintes de Spinoza contre la campagne Spinoza à Oldenburg, lettre 32, § 11. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 212.
p. 369 Décès de Margaret Karels en 1670 Nous savons par ailleurs que Daniel Tydeman sera localisé à La Haye au moment de son remariage, en 1673. → MEINSMA, K. O., 1986, p. 276.
p. 369 Contenu et facturation des repas Colerus, chapitre VII. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 122.
p. 369 « Je ne suis pas… le pain d’autrui. » → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 122.
p. 369 « Cela m’oblige… mon manger » Je met dans la bouche de Spinoza une phrase de son biographe Colerus. → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 158.
p. 370 Henri Morelli Médecin de Saint-Evremond et de la comtesse de Juntington, il semble avoir été l’un des proches de Spinoza pendant les mois de leur séjour commun à La Haye. → POPKIN, R., 2013, p. 111-112. → RAVVEN, H. M., et GOODMAN, L. N., 2002, p. 275.
L’union des cœurs
p. 370 Publications de Lodewijk Meyer Voir la chronologie donnée en annexe de l’édition américainede l’Interprète. → MEYER, L., 2005, p. 267.
p. 370 Importance de Corneille pour Meyer → BORDOLI, R., 2001.
p. 370 Schouwburg The new theatre was not opened on May 16 of 1665, but on May 26 of 1665. (FM)
p. 371 « Plus ancien et plus fidèle ami » Déclaration personnelle de Lodewijk Meyer dans un poème rédigé le 4 août 1673 pour l’anniversaire de Johannes Bouwmeester. Manque une ref → , p. x.
p. 371 Nil Volentibus Arduum Ce nom est emprunté à un vers d’Horace, Carmina, I, 3, 37. → BORDOLI, R., 2001.
p. 371 Nil Volentibus Arduum The paragraph beginning with ‘Cette association, dont le nom est …’ says that the title of one of the lectures at Nil was ‘La nature et les propriétés de notre langue’. I assume it means the lecture ‘Van de Natuur en Eigenschappen van een Gedicht’ (Of the nature an properties of a poem). (FM)
p. 371 Date et intitulé des exposés de NVA → KLEVER, W., 2000, p. 145.
p. 371 Toutes les citations de Meyer et de Bouwmeester → KLEVER, W., 2000, p. 144 – 145.
p. 375 Leçons circonstanciées sur la poésie dramatique Le recueil original, Onderwys in de tooneel-poëzy, sera publié seulement en 1765. → KLEVER, W., 2000, p. 145.
L’œuf de Femme
p. 373 Swammerdam et le ver à soie Cette démonstration était pour Swammerdam une sorte de spectacle qu’il produisait régulièrement. → COBB, M., 2006, p. 142.
p. 373 « tous les insectes… la même espèce » Ce résumé est fait par Swammerdam dans une lettre de 1666. → COBB, M., 2006, p. 146.
p. 374 « …vient exclusivement… espèce. » Francesco Redi, Esperienze intorno alla generazione degli insetti, 1668. → COBB, M., 2006, p. 83.
p. 374 I seriously wonder whether Cosimo visited that collection at all. I know that this is sometimes claimed in the secondary literature, but – although Cosimo’s stay was recorded in detail – I could not find any mention of this visit to Kerckrinck’s collection in the letters and journals of his fellow-travellers. (FM)
p. 375 « Je n’ai aucun doute… ovaires. » Sténon → COBB, M., 2006, p. 99.
p. 375 Swammerdam veut établir « les lois et les théorèmes de la génération » → COBB, M., 2006, p. 126.
p. 375 « Je suis loin… miennes. » Lettre de Sténon à Swammerdam datée de mars 1668. → COBB, M., 2006, p. 108.
p. 376 Etude de Kerckinck sur l’embryon De ostoegenia foetuum, ou plus complètement, Anthropogenive chronographia, sive conformatio foetus ab ovo usque ad ossificationis principia, in supplementum osteogenihe foetuum, publié à Amsterdam en 1671 puis à Paris en 1672. → COBB, M., 2006, p. 157 et suiv.
p. 376 « Vous faites des oeufs. Vous êtes des poules. Nous sommes des coqs. » Cette phrase est en réalité une parodie (et non un exemple) des réactions suscitées par les découvertes des anatomistes, dans un texte hilarant nommé « Requête des maistres es arts, Professeurs et Regens de l’Université de Paris présentée à la Cour souveraine de Parnasse », qu’on désigne souvent comme « l’Arrêt burlesque ». → CAPS, G., 2010, p. 289, note 620.
p. 376 « Y a-t-il rien… foetus ? » Jean-Baptiste Verduc, Nouvelle ostéologie, Paris, 1689), → CAPS, G., 2010, p. 663.
p. 376 Doutes sur les dessins de Kerckrinck → COBB, M., 2006, p. 159.
p. 376 ses principaux organes Manque une ref → , p. x.
Les ennemis des philosophes
p. 377 30 juin 1670 → MEINSMA, K. O., 1986, p. 279.
p. 378 Les calvinistes sont la moitié des opposants. → BORDOLI, R., 1997, p. 233.
p. 378 Echange entre Thomasius et Leibniz Voir notamment → ISRAEL, J. I., 2005, p. 199, et surtout → LAERKE, M, 2008.
p. 378 « Ce livre… si hardiment » John Aubrey est plus fiable dans la biographie de Hobbes que dans d’autres de ses Brief Lives, mais la citation doit être considérée avec prudence. → AUBREY, J., 2016, p. 357.
p. 378 Albert von Holten → LAERKE, M., 2008, p. 97.
p. 378 De Raey Voir à ce propos l’article qui le concerne dans → VAN BUNGE et alii, 2013, p. 815 – 816.
p. 379 « Sommes-nous… l’astronomie ? » Spinoza, Traité Théologico-Politique, chap. II, § 13. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 129.
p. 379 Velthuysen contre Meyer Voir l’introduction dans → MEYER, L., 2005, p. 14, et surtout → BORDOLI, R., 1997, p. 315.
p. 379 « Van Velthuysen ne sera pas coupable… » About his ‘Dissertation sur l’usage de la Raison dans les questions théologiques (en français, 1668)’: as far as I know, this work was not translated into French and it certainly was originally published as a Latin work with the title Dissertatio de usu rationis in rebus theologia. (FM)
p. 381 Très illustre… » Leibniz à Spinoza, lettre 45, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 275 – 276.
p. 381 « Ces noms… plus sûr » Lettre à Arnauld, cité dans → LEIBNIZ, G. W., 1993, p. 62.
p. 381 « C’est terminé » The paragraph summons two separate events related to the Court of Holland. The first is that of 15 April 1671, when the court advises the States of Holland to forbid some Socinian and slanderous books that are not mentioned by title, an advice that did not lead to any action apart from the fact that this would be examined further. It is likely that with this advice the TTP and possibly some or all of the other four books mentioned were meant, but we don’t know that for sure. The other event is the prohibition by the Court of Holland on 19 July 1674 of the four books (TTP, Leviathan, PSSI and the compilation of Socinian texts). This time all four the books are mentioned by their title and the prohibition also included an order to the local authorities to make this decree known, etc. The texts of both documents can be compared in Freundenthal. (FM)
Une petite grammaire
p. 383 « Mais d’où la tirer… rhétorique. » Spinoza, Traité Théologico-Politique, chap. VII, § 11. → , p. 299.
p. 383 Ce qu’il y avait de mieux à faire Sur les immenses faiblesses et le véritable intérêt de la Grammaire Hébraïque, voir → LICATA, G., à paraître.
Ceci est mon corps
p. 384 7 novembre 1667 → SCHERZ, G., 2013, p. 200.
p. 384 Voyages de Sténon Scherz a intitulé le chapitre consacré à cette période de la vie de Sténon : « The Great Travel, 1668 – 1670 ». → SCHERZ, G., 2013, p. 235 et suiv.
p. 384 Controverses de Sténon en Hollande → SCHERZ, G., 2013, p. 247 et suiv.
Partie VI
Le choix des armes. 1671 – 1673
Retour du Père prodigue
p. 387 « La mesure de la Grâce… salut. » Jarig Jellesz, Profession de foi chrétienne et universelle, chap. IV. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 434.
p. 388 « Baigner dans les disciplines… qualités. » D. Kerckrinck, Specilegium Anatomicum. → KLEVER, W., 2007b, p. 47.
p. 388 « A quoi bon… fin du monde » et « conseiller et médecin du Roi très-chrétien. Antonides van der Goes, « Aen den Heere Franciscus van den Enden, Toen hy van zijne Majest. van Vrankrijk, tot Raedsheere en Lijfarts verkooren wiert », publié dans Gedichten, Amsterdam, 1685. → KLEVER, W., 2007b, p. 40. Disponible ici : http://users.telenet.be/fvde/SourcesH/Antonides_Enden.htm
p. 388 Poème In the long quote from the poem by Van der Goes, I can suggest two brief citations that are probably more illustrative that the marriage was probably not the result of romantic love.
The first fragment (about Kerckrinck):
Vrou Venus had vergeefsch ‘t onwinnelijk gemoet
Van Kerkring lang bestreen met toortze, schicht en gloet.
Kupido, in een rei van dartle minnegoden,
Quam hopeloos weêr in zijn ‘s moeders schoot gevloden.
A very quick non-rhyming English translation:
Lady Venus had in vain fought against the
The impregnable feelings of Kerkring with torch, lighting and fire.
Cupid, in a row of frisky lovegods,
Came running back to his mother lap without hope.
The second fragment (about Clara Maria):
Naer ‘t prachtich Amsterdam dat alle watren peilt,
En als een zeevorstinne om beide poolen zeilt,
Quam ik in ‘t boekzalet van Klara ingesloopen
Met mijn gevolg, die alle op d’overwinning hoopen;
Maer zy gewaerdigt zich niet eens dat schoon gezicht
Op my te slaen. haer geest van hooger drift verlicht
A very quick non-rhyming English translation:
To beautiful Amsterdam that fathoms all waters,
And sails around both poles,
I came sneaking into to the reading-room of Klara
With my retinue, who all long for victory;
But she does not even deigns to turn her pretty face to me,
Her mind filled with higher desires.
(FM)
p. 389 « Prévenir et empêcher » les disputes Malgré le ton assez polémique, l’Interprète affiche un objectif pacifiste. → MEYER, L., 1988, p. 34.
p. 389 Spinoza refuse de « se faire volontairement des ennemis »Spinoza à Ostens, lettre 43, § 12. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 389.
p. 389 Van den Enden missionné par le comte de Monterey → KLEVER, W., 2007b, p. 47.
p. 389 « Le comte de Monterey … me fait l’honneur de m’accorder les financements nécessaires afin de m’installer à Paris en qualité d’observateur » It is very doubtful that Van den Enden moved to Paris with the aim to organize a rebellion in Normandy with the aid of De Monterey. The available documents show that until the spring of 1674 such plans were very vague and that nothing concrete was undertaken before Latréaumont took the initiative to write a letter to De Monterey on the 6th of April of that year. Even then it took until September 1674 and some pressure from Rohan before Van den Enden finally agreed to travel to Brussels to see De Monterey, whom he spoke on the 6th of that month. However, there is no indication that Van den Enden had already contacted De Monterey at an earlier time and there certainly is no evidence that suggests that Van den Enden went to Paris by order of De Monterey. As far as I can see, Van den Enden initially probably associated himself with the conspirators in the hope of some financial gain (the school at Picpus was not doing well and was on the brink of being closed down because of the many lawsuits and negative verdicts) and possibly hoping that the conspiracy would remain a chimera, but that he was forced to co-operate once Latréaumont had set the wheels in motion (on p. 441 you e.g. write that he was pressed by De Rohan). It is also very well possible that he truly committed himself after reading that his former pupil, Nicolaes van Vlooswijck, had been killed on 11 August 1674 during the Battle of Seneffe. Du Cause stated that Van den Enden, shortly before he left to Brussels, had shown his table-companions during supper « une grande liste de personnes considérables qui avaient été tuées au combat de Senef, avec le nombre des soldats de chaque régiment en particulier, et dit à table en raillant, que c’était là de la manière que le Roi gagnait des batailles ». I’ve found this published list and his former pupil is indeed mentioned as one of the mortal victims. (FM)
p. 390 Acte notarié du 13 septembre 1670 → VAN DER TAK, W. G., 1982b, p. 176.
p. 390 Pieter Hunthum (1639 – 1698) had the banns proclaimed for his intended marriage with Catharina Bode (c. 1646 – 1703) on 17 July 1671, which means that he would have married her three weeks later. (FM)
p. 390 Acte notarié du 4 septembre 1670 Van der Tak, habituellement peu enclin au sentimentalisme, suggère que Kerckrinck et Pieter ont peut-être inventé par cet acte une forme de mariage entre personnes du même sexe. Par contraste avec le silence embarrassé des autres historiens, il faut rendre hommage à l’audace de cette interprétation. Néanmoins, à tout bien considérer, la mienne me semble mieux fondée. → VAN DER TAK, W. G., 1982b, p. 176.
p. 390 « Elle lui a dit vingt-six » C’est à partir de l’âge erronné de Clara Maria inscrit dans son acte de mariage que les historiens successifs lui ont attribué une fausse date de naissance. → NADLER, S., 2003a.
p. 391 « J’ai trouvé… pris place. » Epithalame de Van der Goes pour le mariage de D. Kerckrinck, cité par Marc Bedjaï dans son édition du Philedonius. → VAN DEN ENDEN, F., 1994, p. 34.
p. 391 « les grands talents… affaires secrètes… médecine. » Confidences de F. Van den Enden à l’un de ses pensionnaires parisiens. → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 126.
Un cauchemar de Spinoza
p. 392 Jalousie In fact neither the article nor the title of the entry (Jalousie) is in French. The whole dictionary consist of Dutch words that were borrowed from foreign languages and in this case obviously from French, but that doesn’t mean that the word or the explanation is in French. (FM)
p. 392 « Celui qui imagine… aversion. » Spinoza, Ethique, III, 35, scolie → SPINOZA, B. de, 2010, p. 272.
p. 393 Désir, joie, amour « naissent des mêmes causes » Spinoza, Court Traité, II, 7, § 1 → SPINOZA, B. de, 2009, p. 299.
p. 393 le remords et le repentir « ne sont jamais prévisibles » et « nous ne parviendrons jamais… nous les sentons » Spinoza, Court Traité, II, 10, § 1 et Spinoza, Court Traité, II, 16, § 6. → SPINOZA, B. de, 2009.
p. 393 L’Amour de l’infini dissout les malheurs de la vie Spinoza, Court Traité, II, 22, § 1 et 2.→ SPINOZA, B. de, 2009, p. 377.
p. 393 « soigner ses patientes par l’orgasme » I don’t know of any source in which this is claimed, although the secondary source contains several flaws. Nevertheless, it is easy to replace this with some other accusation to illustrate Bouwmeester’s sensuality, for example that he brought “a sack with relics from Italy that he carries with him night and day, which is very well to cure the melancholy of abandoned women” (the sack is an obvious reference to the genitals and the fragment more or less implies the same as what Maxime is saying). (FM)
p. 393 « voire de frequenter l’église seulement par goût des jeunes filles » Klever certainly misinterpreted this passage: « […] and who now and then goes to Church because of a Miss in the Swan (in ‘t Swaentje’) […] ». Actually, the anonymous author speaks about one unmarried young woman who, furthermore, can be identified as Bouwmeester’s future wife. When this pamphlet was published, in 1677 or 1678, Maria Oortmans (1652 – 1720) was around 25 or 26 years old and not very much later, on 10 May 1679, she married Bouwmeester. She can be identified because her father, Adam Oortmans (1622 – 1684) in 1657 had bought a brewery on Nieuwezijds Achterburgwal called ‘de Swaen’ for the staggering sum of f. 62,000. (FM)
p. 393 Accusations contre Bouwmeester → KLEVER, W., 2000, p. 135.
p. 394 « Formuler les choses… dans l’intellect. » J. Bouwmeester, « Est-ce la Nature ou l’Art qui fait le poète ? » (en anglais) → KLEVER, W., 2000, p. 145.
p. 394 « Tu ne crois pas… comédie ? » Réplique de Dave dans Térence, La Jeune Fille d’Andros, acte IV, scène 4, circa v. 800. → TERENCE, 1971, p. 1084.
p. 394 Térence In the last paragraph you quote Terence, but the text seems to be quite different when compared to other translations. In English, for example, I found this: ‘Is there then No difference, think you, whether all you say Falls natural from the heart, or comes From dull premeditation?’. (FM)
Answer from MR: Grimal’s French version is utterly overinterpreting. The original is: « Paullum interesse censes ex animo omnia, ut fert natura, facias an de industria? » Which is rather : « Do you think it’s just a little difference, when you do things with all you heart, as nature brought them to you, and when it’s by strategy? » (MR)
Le rire de Sténon
p. 394 Mort de Ferdinand II le 24 mai 1670 → SCHERZ, G., 2013, p. 263.
p. 395 Sténon, « Lettre à un érudit… » → SCHERZ, G., 2013, p. 259 et suiv.
p. 395 « celui qui… ami » et « le souvenir du passé… » et « Dans le livre… partout! » Sténon à Spinoza, lettre 43A, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 263 – 264. La lettre de Sténon est un commentaire du passage suivant du Théologico-Politique : « Tout ce que nous désirons de façon honnête, écrit Spinoza, se ramène principalement à ces trois points : connaître les choses par leurs causes premières, dompter les passions, c’est-à-dire acquérir l’habitude de la vertu ; enfin vivre en sécurité avec un corps sain » (Traité Théologico-Politique, chap. III, § 5). → SPINOZA, B. de, 1999, p. 155.
p. 395 « Comme on voit, le savant… » The notes refer to letter 43A, which is correct in the French translation as Maxime, as an editor, has changed the order of the letters to fit their chronology. The usual number in other editions is no. 67A. (FM)
p. 396 – 397 « Je m’offre à toi… », « Toute la philosophie… », « Un homme… » « vérité divine » Sténon à Spinoza, lettre 43A. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 263 et suiv.
p. 397 La preuve de la vérité de la foi est affaire d’expérience Lettre de Sténon à Sylvius du 12 janvier 1672, Opera theologica I, p. 126-129. → STENON, N., 2010, p. 171.
p. 398 « sagesse… » et « la sainteté de la vie démontre la vérité de la doctrine » Sténon à Spinoza, lettre 43A, § 7 → , p. 272.
p. 398 « la sagesse des êtres parfaits » Note that this again is a reference to the letter with the deviating number. (FM)
Le Philosophe Autodidacte
p. 399 Le Philosophe Autodidacte → IBN TUFAYL, 2017. Pour la traduction de Bouwmeester, voir → BORDOLI, 2001 et → KLEVER, W., 2000.
p. 399 The 1672 edition of Het leeven van Hai Ebn Yokdahn does not yet have the subtitle ‘Le Philosophe autodidacte’ (in Dutch De Natuurlyke Wysgeer), but the book would later, in 1701, be re-titled De Natuurlyke Wysgeer. (FM)
p. 400 « que signifie cette dédicace: ‘à S.d.B.’? » The 1672 did not mention the initials ‘S.d.B’ and on the title page of the 1701 edition it is stated that the book was translated by ‘S.d.B.’. (FM)
Le marais des passions
p. 401 « marais des passions » Spinoza, Court Traité, II, 14, § 4. → SPINOZA, B. de, 2009, p. 323.
p. 402 « ce dont tu ignores… qui le fais. » Geulincx, Opera philosophica, vol. 2, p. 150. → GEULINCK, A., 1891 – 1893, vol 2, p. 150.
p. 403 « effort pour persévérer dans son être » → Éthique, III, props. 7 et 8. → SPINOZA, B. de, 2010.
p. 403 Spinoza consulte Kerckrinck en 1673 C’est ce qu’indique le résumé que donne le Dr. Hallmann d’une lettre de Spinoza à Jarig Jellesz, lettre 48A. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 287.
p. 403 « des affects comme s’il s’agissait de lignes, de plans ou de corps » → Éthique, III, préface. → SPINOZA, B. de, 2010.
l’Hôtel des Muses
p. 404 « A l’âge de soixante ans… trente ans. » → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 102.
p. 405 24 juin 1671 → KLEVER, W., 2007b, p. 63.
p. 405 « Catharina Medaens » → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 107. Il ne l’épouse qu’en 1672. → VAN BUNGE et alii, 2011, p. 68.
p. 405 « Catharine Medaens … à quitter Amsterdam pour venir le rejoinder avec Marianne et Marguerite » It is unclear whether Catharina Medaens came from Amsterdam or from Antwerp, where she had married her first husband in 1638 and still lived in 1662 (she witnesses the baptism of Catharina van den Enden on 31 October 1662, indicating that she was a friend of the family). As there are no indications that she ever lived in Amsterdam, I would guess that he brought her to France from Antwerp. Margaretha and Marianna may simply have come to Paris with their father. (FM)
p. 406 « Cependant, avant de soulever la Normandie, il faut metre l’école sur pied » This sounds rather illogical. If Van den Enden was intending to stir up a rebellion in Normandy from the time he moved to Paris, it seems absurd to go to such trouble to found a school and make it prosperous. If it was just a cover for his illegal activities, what would have been his plans after a successful revolt? He certainly wouldn’t have been able to keep the school running if Normandy declared its independency… (FM)
p. 406 « La maison… des Ecritures » → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 95.
p. 406 « Il avait aussi… géométrie. » Leibniz, Théodicée, § 376. → KLEVER, W., 2007b, p. 63. Disponible ici : http://users.telenet.be/fvde/SourcesP/Leibniz_1710.pdf
p. 407 « C’est un génie… tout retenu » → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 97 – 99.
p. 407 « Sa conversation… persuasive. » → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 100.
p. 408 « Souvent… pas dû dire. » → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 100.
Scènes de la vie de La Haye
p. 408 « au debut de mois de mai 1671 » In reality, we know that Spinoza moved from Voorburg to The Hague between early September 1669 and the middle of February 1671, but we have no idea when exactly he moved from Stille veerkade to Paviljoensgracht. I assume that ‘la petite Van der Spyk’ is Margrita van der Spijck, but as she was baptized on 12 April 1669, it seems unlikely that she was able to have a conversation with Spinoza in May 1671, as she would have been two years old at the time. If Spinoza became a lodger of the Van der Spijcks a year later, this might have been possible, but then she would have had two brother and one sister, and only three more children would have been born while he was staying there. (FM)
p. 409 « pour témoigner de sa moralité » Spinoza did not testify to this, but Ferdinand le Fevre, Gabriel Milan and Werner Matthijsen did. Spinoza merely acted as a witness to sign the notarial deed: it was a legal requirement that two witnesses signed such a deed, but the only thing that they testified to was that the deed was indeed drawn up at that specific time and place by the said notary and that the named parties had indeed given that specific declaration. Generally, the witnesses were acquainted with the notary and were requested by him to act as a witness, sometimes for a small fee, but often the witnesses were not acquainted with the parties that had the deed drawn up. That Spinoza and David Seimen acted purely as witnesses of the execution of the deed, can clearly be seen from the fixed formula that is added directly after both their names: « witnesses requested to this end’ (getuygen hiertoe v[er]socht). In this case Spinoza may have been asked to act as a witness because Nicolás de Oliver y Fullana, at whose request the deed was drawn up, was of Spanish descent. In any case, it is impossible to surmise from this deed anything more than that Spinoza was acquainted with the notary, Joannes Beecqman (I have not yet been able to identify him with certainty, but could find out that he was a deacon and elder of the English congregation at The Hague). That Ferdinand le Fevre is identical with the ‘old man Le Fevre’ is pure speculation as there were many people with that surname and it is even not very likely as Ferdinand le Favre was a sergeant-major, a relatively high military rank, and as the old man, acoording to Stolle and Hallmann « had not studied ». (FM)
p. 409 « Se construire soi-même sa propre théologie » Le témoignage de Le Fèvre a été recueilli par Stolle. → FREUDENTHAL, J., 1899, vol. 1, p. 83.
p. 409 Le Capitaine de Brême C’est à cette enseigne que Le Fèvre a réellement été rencontré. → FREUDENTHAL, J., 1899, vol. 1, p. 90, et Annexe V, → MEINSMA, K. O., 1986, p. 370.
p. 409 The scene in the inn ‘de Bremer Hopman’ refers to an inn situated in Amsterdam. In Spinozaland (the Clan version for the Nederlands) it becomes ‘het Goude Hooft’ (the Golden Head), probably the oldest still operational inn in the Netherlands. (FM)
p. 409 « Jean Dehénault » Is there any indication that he ever travelled to Holland to meet Spinoza, apart from the unsubstantiated claims made in some secondary works of a much later date? (FM)
p. 409 Traité sur l’immortalité de l’âme et traduction du De Natura Rerum Voir les Oeuvres de Jean Dehénault. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58094730 → DEHENAULT, J., 1922.
p. 410 Bonne réputation de Spinoza à La Haye Saint-Evremond, Vie de l’auteur par M. des Maizeaux, Amsterdam, 1726, cité par Meinsma → MEINSMA, K. O., 1986, p. 282.
p. 410 « L’esprit… qu’on en fait » Cette citation (extraite de « L’esprit de Saint Evremond », 1760) est peut-être apocryphe, mais elle est trop belle pour être fausse. → SAINT-EVREMOND, C. de 1643–1692.
p. 411 « Les femmes de La Haye… fort bien fait. » Saint-Evremond, Fragment d’une lettre écrite de La Haye. → SAINT-EVREMOND, C. de 1643–1692.
p. 411 « Filles de qualité » dans l’entourage de Spinoza Le témoignage a été recueilli par Stouppe. → STOUPPE, J.-B., 1673, p. 93 et reproduit dans → FREUDENTHAL, J., 1899, vol. 1, p. 38. Voir aussi → MEINSMA, K. O., 1986, p. 304.
p. 411 Cercles de femmes philosophes à La Haye vers 1630 et 1660 → PAL, C., 2012, p. 25. On sait par ailleurs que les séjours à La Haye d’Emilie de Hesse-Cassel sont fréquents, et que la duchesse Sophie de Hanovre, ancienne élève de Van den Enden, regrette de n’avoir pas rencontré Spinoza. → HANOVRE, S. de, 1990, p. 119.
L’année du Désastre
p. 411 L’année du désastre → ISRAEL, J. I., 1995.
p. 413 6 avril 1672 et événements de la guerre franco-hollandaise → MIGNET, F.-A., 1841.
p. 414 Exigences de Louvois à Amerongen → KOCH, C. et SCHOELL, M. S. F., 1837, vol. 2, p. 145.
p. 414 « Le pays paraît comme une mer » Manque une ref → , p. x.
Monstres, monstres et demi
p. 415 Evénements politiques conséquents à l’invasion française → ISRAEL, J. I., 1995.
p. 415 « les fonctions d’un roi de facto « William III was never able to rule the Dutch Republic the way Louis XIV could rule France. Although Orangists took power in most of the political institutions in 1672, it were still independent institutions: City councils, provincial States and the States General were never sidelined and could throw their weight in the balance. The power of the city of Amsterdam still was enormous and in later years they often took position against William III. If he was a de facto king, it was in the form of a constitutional monarchy with strong (regional) political counterbalances and without the formal title of ‘king’. Moreover, each of the provinces could choose their own stadholder and consequently William III in 1672 became stadholder of Holland, Zeeland and Utrecht, but not in Gelre (not until 1675), Overijssel (not until 1675), Drenthe (not until 1696), Friesland (never), and Groningen (never). (FM)
p. 416 Assassinat des frères De Witt Les historiens ne décrivent plus depuis longtemps cet assassinat comme un mouvement de foule incontrôlé, mais comme un meurtre dont les responsables sont désormais identifiés, même si l’implication de Guillaume III n’est pas fermement établie. → ROWEN, H. H., 2015, ISRAEL, J. I., 1995, p. 889.
p. 417 « J’ai passé… mis en pièces » Le témoignage de Leibniz (Théodicée, III, 376) est cité notamment par Meinsma. → MEINSMA, K. O., 1986 ISRAEL, J. I., 1995, p. 304. Selon une suggestion de Geneviève Lloyd, les mots « ultimi barbarorum » pourraient être une réminiscence de Suétone → LLOYD, G., 2001, ISRAEL, J. I., 1995. De fait, le texte de l’historien romain éclaire les mots de Spinoza d’une lumière terrifiante. « Il serait trop long, écrit Suétone, de rapporter en détail toutes les cruautés (de Tibère) : je me contenterai d’en donner une idée générale. Il ne se passa pas un seul jour, sans en excepter les jours consacrés par la religion, qui ne fût marqué par des supplices. Le premier jour de l’an, il fit tuer quelques citoyens. Il enveloppa dans la même condamnation les femmes et les enfants d’un grand nombre d’accusés. Il était défendu aux proches de pleurer ceux qui étaient condamnés à mort. Les plus grandes récompenses étaient décernées aux accusateurs et quelquefois même aux témoins. On ajoutait foi à tout délateur ; tout crime était capital, même de simples paroles. Un poète fut accusé d’avoir fait dire des injures à Agamemnon dans une tragédie, et un historien d’avoir appelé Brutus et Cassius les derniers des Romains (« ultimi romanorum »). On les punit sur-le-champ, et l’on supprima leurs écrits, quoiqu’ils eussent été approuvés quelques années auparavant et lus devant Auguste. » (Suétone, Vie des Douze Césars, Tibère, chap. LXI, trad. de M. Cabaret-Dupaty, Paris, 1893).
Réseaux et souterrains
p. 418 « Roy ne puis… Rohan suis. » La devise des Rohan apparaît dans le roman consacré par Eugène Sue à la conjuration. → SUE, E., 1979, p. 111.
p. 418 Le Chevalier de Rohan Pour les détails biographiques → SMEDLEY-WEILL, A., 1996″, et spécifiquement sur l’humiliation de Louis XIV par Rohan, p. 373, note 1, ou plus généralement, → LA FARE, Marquis de, 1884, p. 146 et suiv.
p. 419 « le cœur ulcéré contre sa Majesté » → MAURY, A., 1886a, p. 384.
p. 419 « le trône ducal de Bretagne » As far as I know, the plot was only aimed at Normandy, not Bretagne. All sources, with the exception of the unreliable Ducause who talks about Bretagne, only mention the planned rebellion in Normandy. (FM)
p. 419 « Laissez-moi… sans hésiter » J’emploie une phrase prêtée à Lautréaumont par un gentilhomme anonyme qu’il a tenté d’enrôler dans le complot, cité dans les « Variétés historiques et littéraires ». → ANONYME, 1674, p. 306.
p. 419 Maison louée près de la Place Royale → KLEVER, W., 2007b, p. 58.
p. 419 Latréaumont craint que « quelqu’un n’approche de Rohan et ne s’empare de son esprit » → MAURY, A., 1886a, p. 387.
p. 419 Sourdeval, Courlais, Bergamont, Préault → MAURY, A., 1886a, p. 388.
p. 420 « Le Roi ? … vous ne l’aimeriez pas. » → MAURY, A., 1886a, p. 387.
p. 420 « le comte de Matignon, le Marquis de Beuvron » This is highly unlikely as both these persons were assisting the Marquis de Louvois in tracking down and capturing the conspirators (see e.g. the letter written by the Marquis de Beuvron to the Marquis de Louvois dated 26 September 1674). The confusion probably is caused by the fact that De Villars had tried to persuade the chevalier d’Aigremont to join the plot by claiming that all the great lords of Normandy were involved in it, including « le cardinal de Retz et la duc de Bouillon, de Créquy, Beuvron et Matignon », but that obviously was a lie (either De Villars lied to d’Aigremont to convince him, or the latter lied to the judges to inculpate De Villars). (FM)
Miroir de l’Occupation
p. 420 Miroir de la tyrannie → VAN NIEROP, H., 2008. → HALE, M., 2016.
p. 420 Louis XIV en caricatures → VAN NIEROP, H., 2015.
p. 421 « Le nombre des prisonniers… s’amusa à en prendre. » → SEGUR, P. de, 1902, p. 810.
p. 421 « On grilla tous les Hollandais… » → SEGUR, P. de, 1902, p. 810.
p. 421 De Hooghe invente la satire contre Louis XIV → VAN NIEROP, H., 2015.
p. 421 Mélange baroque et documentaire chez De Hooghe → SCHAMA, S., 1991, p. 376.
p. 421 « Forcé en compagnie… ses complices. » → MEINSMA, K. O., 1986, p. 298.
p. 422 Le nom de Spinoza sert à salir La position de Rowen à ce sujet est assez claire : « ceux qui préfèrent les jolis contes à la vérité historique continueront sans aucun doute à associer De Witt et Spinoza ; mais les chemins des deux hommes, même quand ils se sont rapprochés, ne se sont pas croisés » (ma trad.). → ROWEN, H., H., 2015, p. 411.
p. 422 « Je t’en prie… l’impression ! » SPINOZA, B. de, 2010, lettre 44, p. 273.
p. 422 Jellesz en « danger » Jellesz à Spinoza, lettre 48A. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 285.
p. 422 « Ses opinions… déviante. » et « artisan de vérité » Jan Rieuwertsz, épilogue à Jarig Jellesz, Profession de foi Universelle, lettre 48C. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 287 – 288.
p. 422 « la fameuse profession de foi à laquelle Galenus et Balling étaient jadis si opposés » Spinoza does not advice Jelles to agree with the confession of faith that was rejected by Galenus and Balling, but he approves of the personal confession of faith written by Jelles himself. (FM)
Answer from MR: The confession in itself (not in its content, just as an act of expressing one’s beliefs in public) was the object of the struggle. So, as Jelles writes his confession, he’s actually making a concession to his opponents, Apostool and others, although you’re right in saying that his beliefs are certainly not theirs. (MR)
p. 423 « Je n’ai pas l’intention… mes sentiments » Jarig Jellesz, Profession de foi Universelle, lettre 48A, § 3. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 284.
Les ressources du désespoir
p. 424 « M. de Saint-Martin … M. le comte de Créqui … M. de Mouchy … M. le comte de Flers » Again, of these names found in Maury, only the first two are mentioned in the official documents. (FM)
p. 424 « Apporter de la contradiction… préjudiciables » → MAURY, A., 1886a, p. 385.
p. 425 « Des nations… désespoir même. » → KLEVER, W., 2007b, p. 50.
p. 425 « Cela fait un an, jour pour jour … en août 1672 » This would mean that the conspiracy was already fully in motion in August 1673, but all the sources indicate that it was in the summer of 1674 that the conspiracy became serious. It is, moreover, implausible that such a large conspiracy involving so many people would go unnoticed for a full year. (FM)
p. 425 « Je ne sais pas… ni chevaux. » → MAURY, A., 1886a, p. 390.
Règle, compas, boussole
p. 427 Datation des strates de l’Ethique Ce grand travail, encore à faire, a été tenté une première fois par Bernard Rousset, sur les indications duquel j’appuie mes propres interprétations. → ROUSSET, B., 1988a, et ROUSSET, B., 1988b.
p. 429 « Nul ne peut que ce qu’il comprend » → BALLING, P., 1662.
p. 429 You end one of the last paragraphs with the quote ‘Nul ne peut que ce qu’il comprend…’ from Balling, but in the English version, it is rather: « Without this Light, there is no power or ability at all in man to do any good ».
p. 429 « Comme les vagues de la mer… ballottés » La citation complète est la suivante : « Les causes extérieures nous agitent de bien des manières, et, semblables aux vagues de la mer agitées par des vents contraires, nous sommes ballottés, ignorant quelle sera l’issue de notre destinée » (III, 59 scolie ; ma trad.).→ SPINOZA, B. de, 2010, p. 316.
La tentation de l’ailleurs
p. 429 Visite de Magalotti chez Spinoza → CONRART, V., 1981, p. 13.
p. 429 Essais d’expériences naturelles → MAGALOTTI, L., 1667.
p. 430 « le plus illustre et le plus acclamé de tous les athées » C’est l’expression de Magalotti. → BOSCHERINI GIANCOTTI, E., 1963, p. 342.
p. 430 « misérable taudis » C’est l’avis de Magalotti, qui perçoit fortement le contraste entre le mode de vie de Spinoza et la cour de Florence. → BOSCHERINI GIANCOTTI, E., 1963, p. 342.
p. 430 « qui aurait… que la plupart ! » L’usage du terme « ridicule » peut donner une fausse image de l’avis très enthousiaste de Saint-Evremond à propos de Spinoza. Il faut se souvenir que Spinoza ne porte pas de perruque ; ce qui, pour des Français, est proprement grotesque. → BOSCHERINI GIANCOTTI, E., 1963, p. x.
p. 430 Magalotti juge Saint-Evremond « extasié d’émerveillement et d’adoration » devant Spinoza → BOSCHERINI GIANCOTTI, E., 1963, p. 342.
p. 431 « La liberté… publiquement établie. » Fabritius à Spinoza, lettre 47, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 281.
p. 431 – 432 Dialogue entre Spinoza et Magalotti Quand il ne s’agit pas de citations directes, les propos que tiennent ici les deux interlocuteurs paraphrasent de très près le témoignage de Magalotti. → BOSCHERINI GIANCOTTI, E., 1963, p. 343.
Partie de campagne à Utrecht
p. 433 Le Grand Condé souffre de la goutte. → PUJO, B., 1995.
p. 433 « Avec plus… faibles partout. » → PUJO, B., 1995, p. 324.
p. 433 « Le roi… leurs bonnes grâces. » Lettre de Louvois au prince de Condé, 6 mai 1673. → PUJO, B., 1995, p. 321.
p. 434 « Embarrassé pour avoir de quoi brûler » Le duc de Luxembourg profane des sépultures avec l’assentiment de Louvois. → SEGUR, P. de, 1902, p. 824.
p. 434 « Je vous prie de ne vous lasser point d’être méchant » Louvois ajoute avec une cruauté et un cynisme parfaitement assumés : « Je vous sais le plus méchant gré du monde de m’avoir si bien instruit de toutes les misères de la Hollande, parce que j’en ai été touché au dernier point. Si j’avais ici des casuistes, je les consulterais pour savoir si je puis, en conscience, continuer à faire une charge dont l’unique but est la désolation de mon prochain ; par bonheur pour moi, il n’y en a pas à la suite de l’armée. » → SEGUR, P. de, 1902, p. 826.
p. 434 Christian Utenbogert Condé s’intéresse à la botanique. → PUJO, B., 1995, p. 439.
p. 435 Morceau de la Vraie Croix Il semble que cet épisode ait eu lieu plutôt après la campagne de Hollande, car c’est de là que Condé aurait ramené la relique de la « vraie Croix ». → BEGUIN, K, 1999, p. 380.
p. 435 « Je ne croiras pas… créatures » Jean-Baptiste Stouppe, La religion des Hollandais. → MEINSMA, K. O., 1986, p. 304.
p. 435 Pour Stouppe, rien de plus simple. Il semble que le séjour de Spinoza, indépendamment de ses motifs, ait donné lieu à de grandes hésitations, mais plutôt du côté néerlandais. En effet, le docteur Morelli rapporte avoir abondamment débattu avec Spinoza de l’opportunité de ce déplacement, hautement problématique dans les circonstances de l’occupation. → RAVVEN, H. M. et GOODMAN, L. E., 2002, p. 275.
p. 435 Delft, Rotterdam, Dordrecht Sur le déplacement de Spinoza et ses circonstances concrètes. → VAN DE VEN, J., 2015.
p. 435 Pour Spinoza, ce voyage est pourtant très risqué… The claim that Spinoza made a detour via Delft, Rotterdam and Dordrecht is incorrect. If you look at the map of the situation, you will see that this is not completely impossible, but very unlikely (only look at ‘Oude Hollandse Waterlinie):
The most obvious way would be to cross the ‘Waterlinie’ at it most narrow point, between Gouda and Woerden. Now we, moreover, know with certainty from the letters of Bouwmeester to Graevius that this is indeed the route taken by Spinoza. (FM)
p. 436 « Aussi loin qu’on peut le manger » Ordres de Louvois à Condé. → PUJO, B., 1995, p. 323.
p. 436 Vicomte de Montbas Voir le témoignage de Montbas lui-même sur les événements qui le concernent. → MONTBAS, J. B., comte de, 1673.. Pour une étude de ces circonstances → VAN DE VEN, J., 2015.
p. 437 Menaces contre la maisonnée Van der SPyck Colerus, « Vie de Spinosa », art. 10. → FREUDENTHAL, J., 1899, tome 1, p. 128.
p. 437 Brutes enragées Les crimes perpétrés par Luxembourg, Louvois et leurs armées ont engendré une francophobie violente, pas seulement aux Pays-Bas. → BOTS, H., 1996, p. 348.
p. 437 « Je suis désolé, Hendrik… » → FREUDENTHAL, J., 1899, p. 130.
p. 437 « Aussitôt… l’avantage de l’Etat » Colerus raconte ces mots au discours direct, dans « Vie de Spinosa », art. 10. → FREUDENTHAL, J., 1899, tome 1, p. 130.
p. 438 Mystérieux quatrain Il ne s’agit pas d’un quatrain chanté mais du curieux poème d’un certain Joachim Oudaan, « Le masque arraché à l’athéisme » (en néerlandais), publié en 1683 (soit dix ans après les faits) et cité par Meinsma (NB. La traduction semble fautive) : « A Spinosa qui voulait assumer l’image de la moralité / Et vint troubler la Religion avec son Ethique / Témoigne seulement que c’est en vain que, sous le couvert d’une grande hypocrisie, / Il a voulu couvrir sa nudité, en levant le masque. / On peut penser de sa vertu et de sa moralité / Comme on veut : la tache ne peut jamais être lavée / Dont il s’est vanté au repas des Français. / Ce dont Utrecht a la connaissance, mieux vaut ne pas l’évoquer ici. » Cependant, ce poème ne couvre peut-être pas d’autre mystère que l’une des noires calomnies qui circulent alors en grand nombre, où la rumeur publique peut accuser n’importe qui de n’importe quoi – blasphème, débauche, complot, trahison, etc. → MEINSMA, K. O., 1986, p. 309 – 310.
Parenthèse en si
p. 438 Peut-être Telle que je l’ai écrite, l’hypothèse d’une mission de Spinoza à des fins de renseignement au nom du gouvernement néerlandais marque l’une des frontières de l’histoire : celle qu’impose l’état actuel de nos connaissances. Bien qu’on puisse l’étayer en tant qu' »hypothèse », elle ne constitue pas une « interprétation ». En effet, contrairement au droit, l’histoire ne peut pas admettre l’équivalence entre un « faisceau d’indices » et une preuve – tout simplement parce que nous pouvons nous payer le luxe (fondamental, consubstantiel aux sciences humaines) de ne pas décider, autrement dit de ne pas savoir. Cette frontière entre l’histoire et l’ignorance doit être différenciée de celle qui sépare l’histoire et la fiction, laquelle consiste à utiliser des données pour élaborer un récit alternatif à l’histoire. C’est ce que fait avec humour le mouvement de la « counterfactual history ». Dans un texte hilarant, Eugene R. Sheppard raconte le retour au judaïsme de Spinoza après son passage dans le camp de Condé. → SHEPPARD, E. R., 2016, p. 103 et suiv.
Le temps et l’occasion
p. 440 « De quelque gloire… de tous côtés » La citation n’est pas littérale, malgré les guillemets posés par erreur ; mais elle reste proche du témoignage de Nazelle. → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 116 (ou p. 131-132).
p. 440 Contribution de 80 000 écus imposée au Parlement de Rouen → SMEDLEY-WEILL, A., 1996, p. 378.
p. 440 The text beginning with ‘Le noblesse et le people …’ is called a ‘placard’, but in the literature it is always referred to as the ‘manifest’. The text obviously is not that of some seditious poster, but rather resembles a ‘declaration of independence’, meant to be decreed once the revolt had taken place. The text, by the way, is very similar to the texts used in the revolt against King Philips II of Spain. (FM)
p. 440 – 441 « La noblesse et le peuple… états généraux du royaume » et « tous les habitants… droit divin et humain. » La dernière phrase me semble typique du style de Van den Enden, qui mêle toujours curieusement les emballements baroques du pathos avec une certaine précision conceptuelle. → MAURY, A., 1886a, p. 397 – 398.
p. 441 150 habits de faux gardes Nazelle parle explicitement de « cinq cents cinquante » habits, mais je n’ai pu renoncer à croire à un lapsus, une exagération ou une coquille. Si j’ai tort, l’erreur est mienne. → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 124.
p. 441 « Monseigneur, la bécasse est bridée ! » → DU CAUSE DE NAZELLE, C., 1899, p. 140.
p. 441 – 442 « ’Monseigneur, la bécasse est bridée!’. Flanqué de deux diplomates italiens … » This account is only found in De Nazelle’s memoires, but it is obvious that he could not have known anything about what had happened in the office of Monterey in Brussels. There are several different explanations of how the French authorities found out about the conspiracy, but this is the least likely and probably a purely fictional addition by De Nazelle. (FM)
p. 441 – 442 Flanqué de deux diplomates italiens … This is something that is only claimed by Ducause and he wasn’t there, so he had no clue what happened there. This is almost certainly incorrect (and one of the many indications that the mémoires are not to be taken too seriously and could be completely fake). You then name these two diplomats, but one of them ‘Di Mottet’, actually named ‘Dimottez’, wasn’t an Italian diplomat, but a high official working for De Monterey, and the other, the marquis d’Este, is not known as an Italian diplomat who at the time worked in Brussels. (FM)
p. 442 Exigences de Latréaumont, réponse de Monterey → MAURY, A., 1886a, p. 405.
p. 442 – 443 « J’ai été bien reçu… adresserait. » Cette lettre cryptée est citée en note par Ernest Daudet dans son édition des Mémoires de Nazelle. → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 137, note 1.
p. 443 « Nous l’aurons ! » Phrase prononcée par le chevalier de Rohan. → MAURY, A., 1886a, p. 402.
Mon Mousquetaire
p. 443 « Je sortais à peine… le servir. » Ce sont les premières lignes du récit de Nazelle, qui ouvre l’interminable « première partie » de ses Mémoires, intitulée « Aventures de guerre et d’amour » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 1.
p. 444 « Vers le mois de juillet… précautions » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 117.
p. 444 « Après des effusions… rouverte. » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 125.
p. 445 « La Gazette de France … marquis de Babet » The story about the article in the Gazette de France that mentions the marquis de Bayonne-Babet is again only found in De Nazelle’s memoires. The story is so implausible that it can hardly be true: even if he happened to read the article, he can hardly have thought it so suspicious that he wrote letters to friends in Flanders and Catalonia, just to find out whether someone with that name really existed… It seems that De Nazelle, who certainly was aware that the conspirators and Monterey communicated via coded newspaper articles, made up a version of this story in which he could play a leading role. In reality, it was not the Gazette de France that was used to publish the coded messages, but the Gazette de Bruxelles, as is stated in Monterey’s of 5 September 1674 and Van den Enden’s interrogation of 26 September, 21 November and 27 November, and De Rohan’s interrogation of 17 October 1674. From these same sources it also becomes clear that the coded messages were that, under the heading ‘Paris’ it was said that the King would appoint two ‘maréchaux de France’, and under the heading ‘Brussels’, that a messenger from Spain was expected to arrive. Consequently, Nazelle (or possibly a forger of a later date) obviously added this romanticized version of the events. (FM)
p. 445 « Ce Gascon… sans différer » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 137.
p. 446 « J’étais coupable… en les taisant. » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 138.
p. 447 « monsieur de Brissac, nous vous attendions » From the official document one can deduce that De Nazelle, contrary to what he claimed in his memoires, informed Louvois after the arrest of De Rohan. As De Rohan was arrested on 11 September, this means that De Nazelle either later that day or one of the following days or weeks went to see Louvois. Brissac, however, was sent to Rouen at the same time that De Rohan was arrested and stayed there for several days until he returned to Paris on 15 September 1674. So, if De Nazelle went to Louvois shortly after the arrest of De Rohan, as is claimed by the well-informed Pellisson, Brissac could not have joined them at that moment. (FM)
p. 447 « Tout le monde s’est-il dûment lavé les mains ? » → MAURY, A., 1886b, p. 770. → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 148 -149.
Actions glorieuses d’Albert de Brissac
p. 447 mardi 11 septembre 1674 → MAURY, A., 1886b, p. 768.
p. 447 Dialogue entre Brissac et Latréaumont Brissac a visiblement été contraint de déformer cette scène pour justifier la mort de Latréaumont : il déclare s’être écrié, au moment où Latréaumont a fait feu sur lui et ses hommes, « Vous tirez ! » – si bien que les soldats, ayant entendu par erreur « Tirez ! », ont fait feu à leur tour. Ce mensonge invraisemblable laisse voir par transparence la réalité de la scène (un échange de tir bien compréhensible de part et d’autre) et les nécessités juridiques du mensonge de Brissac, car la mort de Latréaumont aura des conséquences majeures sur le procès. Comme le remarque très finement le marquis de La Fare : « cet incident » (s’il n’avait pas eu lieu) « aurait pu dans la suite sauver la vie au chevalier de Rohan ». → MAURY, A., 1886b, p. 768. → LA FARE, Marquis de, 1884, p. 148 et note 3.
p. 448 « Au matin du mardi 11 September 1674, Albert de Brissac … le chevalier de Rohan … ils saisissent du chevalier de Préault et de Mme de Villars » According to a letter sent by Le Tellier to Louvois on 12 September, Brissac, ‘le major des gardes’, was sent to Rouen at the same time as Rohan was arrested, which means that he could not have arrested Rohan himself. De Villars were certainly not seized that same day in Rohan’s house in Saint-Mandé and, if De Préault was arrested there and then (this is not entirely clear to me), he was not yet suspected of being involved. Only on 22 September 1674 the name ‘de Préaux’ was first mentioned in the official documents. Even then did not refer to the chevalier de Préault, but to his brother « l’abbé de Préaux ». For several weeks this abbé was searched in vain and it lasted until 30 September before it first became clear that the chevalier De Préault was also involved in the conspiracy. At that time he was believed to be already imprisoned in the Bastille, and as it is stated that he « estoit à Mr le Chevalier de Rohan » he might indeed have already been arrested on 11 September. During the search of the house of the De Préaults, letters were found that inculpated Mme de Villars and on 2 October she was arrested at Heudreville in Normandy. (FM)
p. 448 The paragraph beginning with ‘Cela fait, Brissac et ses hommes chevauchent …’ says that on 11 September the chevalier de Préault and Mme de Villars were arrested in the house of De Rohan at Saint-Mandé, but that is incorrect. The role of De Villars was not discovered until 1st of October, when letters were found that showed she was involved, and she was arrested the next day in Heudreville, Normandy. I’m not sure when and where De Préault was arrested. (MR)
p. 449 « tous deux ages de quarante-cinq ans » I think they were both 46 or 47 in 1674. (FM)
p. 449 « On ne me tient pas ! » The original line comes from a letter written by Pellot to Le Tellier on 13 September. For the letter by Pellot and the source: http://users.telenet.be/fvde/SourcesP/13_09_1674_a.pdf (FM)
p. 450 « Arrivé pour déjeuner… nulle part. » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 148 et suiv.
p. 450 – 451 According to Pellisson De Nazelle indeed returned to Van den Enden’s house to observe what happened there, but Catharina Medaens was not followed by him and Brissac, but by a few female informers. Van den Enden was not arrested on 18 September, but most likely on either 20 or 21 September, and although he later was confronted with De Nazelle to establish his identity, it is not sure that this happened at Le Bourget. Van den Enden initially tried to bluff his way out by claiming that he was French, but his accent gave him away, and then he claimed that he was from Courtrai, so he did not immediately come clean. The rest of De Nazelle’s account sounds a little too theatrical to be true (the cosmetic powder, the lofty words, etc.) and probably is based on his fantasy. As I can’t recall having read this anywhere, I guess that you’ve added the part about Brissac waiting one night to arrest the elderly couple? (FM)
p. 451 « Monsieur l’officier… authentique » et « Tenez… j’y renonce. » Je vois que mes guillemets couvre, par erreur, des extraits légèrement plus larges que les citations littérales. → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 154 – 155.
L’adieu au Roi
p. 452 « Dans un temps… ses concitoyens » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 203.
p. 452 « Dans un temps de guerre ouverte… » « Dans un temps de guerre ouverte … » this quote is taken from Du Cause de Nazelle in the passage where he describes Van den Enden’s unaffected attitude at the time of his execution (although this is contradicted by other, more reliable, sources). However, De Nazelle (or the author or editor of his memoires) almost certainly was not present at the execution as not even the order of the execution is described correctly (Mme de Villars was executed after the chevalier De Préault, and not before him). (FM)
p. 452 « Pendant le mois … les quatre principaux inculpés … plus ou moins les violences … » Only Van den Enden and De Préault were really tortured, and this only at the very end, just before being executed. (FM)
p. 452 « Ne songer plus qu’à bien mourir » Déclaration de la Marquise de Villars. → ANONYME, 1674, p. 309.
p. 452 « En quelque sorte… sa maîtresse. » → CLEMENT, P., 1866, p. 161.
p. 453 « Je ne sais… multitude. » Nicolas de La Reynie à Colbert, lettre du 16 novembre 1674. → CLEMENT, P., 1866, p. 412.
p. 453 Hésitations de Louis XIV → CLEMENT, P., 1866, p. 164. → MAURY, A., 1886b, p. 777.
p. 453 « un conseil secret » Another detail that is only found in the memoires of De Nazelle, but as it is unlikely that he was well informed about such matters, it might be one more addition of his own making. According to De Nazelle this secret council consisted of the Prince de Condé, the maréchal de Villeroy and Le Tellier (and not Louvois). (FM)
p. 454 6 décembre 1674 Toute ma description de la scène suit point pour point celle donnée par Emile Raunié dans ses notes aux « Mémoires et réflexions » du marquis de La Fare, qui complètent le témoignage du marquis par celui des « manuscrits de Clérambault ». → LA FARE, Marquis de, 1884, p. 150 et suiv, ainsi que celle, à mon avis encore meilleure, d’Alfred Maury, qui s’appuie aussi sur les Mémoires de Beauvau. → MAURY, A., 1886b, p. 778 et suiv.
p. 454, note The most reliable and detailed source still is the official proces-vèrbal of the execution, written by the clerk Louis le Mazier. (FM)
p. 454 « deux charettes arrivent sur la place. À l’intérieur les condamnés » Van den Enden and De Villars were carried in a wagon, De Rohan and De Préault went on foot. (FM)
p. 454 « Sans s’émouvoir… » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 202.
p. 455 « Pendez-moi ça. » « On dit que, tout fier d’avoir décapité un Rohan, une marquise et un chevalier, le bourreau dit à ses valets, en leur montrant Van-den-Ende : ‘Vous autres, pendez celui-là’. » → ANONYME, 1674, p. 314, note 12.
Partie VII
Les testaments sans fin. 1674 – 1708
Stabant Fratres Dolorosi
p. 457 « Un général d’armée… avec l’ennemi. » → KERCKRINCK, D. T., 1678.
p. 457 « Sous ta direction… monde entier ! » Simon de Vries à Spinoza, lettre 8, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 80.
p. 458 « On pourra enfin… d’ambre gris. » → SPINOZA, B. de, 2009, p. 184.
p. 458 « libérée de la superstition » Ces mots exprimaient l’espoir de Spinoza, lorsqu’il écrivait le Traité Théologico-Politique, chap. XI, § 10. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 427.
p. 458 « Défendre… imposée à nouveau » Spinoza, Traité Théologico-Politique, chap. XII, § 11. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 445.
p. 460 « Un homme né… de Dieu ? » → BORDOLI, R., 2001, et → KLEVER, W., 2000.
p. 460 « Un homme né… de Dieu ? » The quote is not exactly a quote as the original is not an interrogative but an affirmative sentence. The reference to Klever’s The Sphinx is to p. 138, but I couldn’t check the other source, Bordoli. (FM)
L’affrontement des frères d’armes
p. 461 Sténon à Copenhague → SCHERZ, G., 2013, p. 287 et suiv.
p. 461 « Leçon inaugurale d’anatomie » → STENON, N., 2010, p. 181 et suiv.
p. 461 Conseil aux sage-femmes. → SOBIECK, F., 2016, p. 124 et suiv.
p. 461 « les amusements de Satan » → BOUQUET, H., 1912, p. 171 et suiv.→ BOUQUET, H., 1912, p. 171 et suiv.
→ LINDEBOOM, G. A., 1974, p. 183 et suiv. Plus généralement, on lira sur A. Bourignon. → VAN DER DOES, M., 1974.
p. 461 « Il y a moins de trois ans… bière. » Sténon, Déclaration à l’Inquisition → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 12.
p. 461 « Il y a moins de trois ans … l’un de mes anciens amis … « In fact the quote does not say that he visited ‘one of his old friends’, but ‘one of them whom I had got to know many years earlier’. With the phrase ‘one of them’, which Steno uses many times in this document, he means ‘the persons who adhere to him [Spinoza]’, i.e. ‘spinozists’. Therefore, if he discusses the lewd morals of one of Spinoza’s adherents, he obviously is not speaking about Spinoza himself. (FM)
Réponse de MR : J’admets que les retrouvailles entre Sténon et Spinoza supposent une part de spéculation plus grande que dans les autres chapitres ; mais 1. il n’est pas absurde de penser que Sténon parle malgré tout de Spinoza (fût-ce à mots couverts) ; 2. le débat sur la vertu qui traverse les textes de Sténon et d’Albert Burgh en reçoit un véritable éclairage ; 3. si cette hypothèse s’avérait historiquement trop fragile (j’admets qu’elle n’est pas d’une absolue solidité), la scène entre Sténon et Spinoza aurait malgré tout un avantage philosophique : celui de mettre en scène un affrontement entre deux amis, l’un catholique et l’autre spinoziste, dont Sténon porte le témoignage direct. (MR)
p. 461 « Il y a moins de trois ans… » I’ve already pointed out that Steno is not talking about Spinoza here, but I need to repeat this with more emphasis after a closer examination of the letter. In your quote you write ‘un de mes anciens amis’, but in the source you are using this is formulated as ‘one of them’. If you look to who this might refer, it is obvious that Steno is talking about ‘they’ and ‘them’ for quite a while and on the previous page (p. 11) it becomes clear that this refers to ‘the persons who adhere him [i.e. Spinoza]’. This, and the fact that he cannot possibly be talking about Spinoza when he uses ‘they’ or ‘them’, means that when he speaks about ‘one of them’ it must be one of Spinoza’s adherents and not Spinoza himself.
Moreover, Steno is perfectly straightforward about his previous contacts with Spinoza and thus it would be very strange if he now suddenly talks about him without mentioning him by name…
Steno also remarks that this unnamed Spinozist was not aware that he had converted to Roman Catholicism, whereas we know that Spinoza by them must have been aware of this.
The description of this person, ‘surrounded by glasses of wine and beer’ and ‘half-drunk’ does not at all correspond with what we know about Spinoza’s sober way of living in this period (of course he drank wine and beer, but apparently so very moderately that even his opponent, Colerus, thought it necessary to point this out).
Finally, the observation that this person claimed that ‘there existed no virtues more perfect than his own’ and ‘boasting of being perfect in every virtue’ is not exactly the sort of thing that Spinoza would claim. (Remark from MR: I disagree on that, as it stands from what I wrote. I think the idea that there is no higher source of virtue than reason can be understood, by a fervent catholic as Steno, in these terms.)
Taking all this into account, it is simply impossible that Steno is speaking about Spinoza.
It probably is impossible to identify this anonymous Spinozist with certainty, but if I had to make a guess, I would say that his description matches that of Hendrick van Bronckhorst.
(Remark from MR: VERY interesting hypothesis. Without a doubt, Bronckhorst is the greatest absent of my Clan, and this should be corrected one day, one way or another.)
Not only is it very plausible that he met Steno in the early sixties as he also studied medicine (and thus may have been present during the anatomical demonstrations by Steno), it is also obvious that he was a friend of Spinoza and by the 1670s he was reprimanded several times by the leaders of the Mennonite congregation for excessive drinking and eating. (FM)
Answer from MR: I guess I was wrong to try and find a source to a visit that is only plausible. You demonstrated convincingly the source doesn’t match with my speculation about the Steno-Spinoza meeting, but this doesn’t make it impossible either. Good thinking. Let’s do as you say. (MR)
p. 461 « Une grande lettre… qu’il a fait. » → CONRART, V., 1981, p. 147.
p. 463 « [Le philosophe], se souviendra Sténon plus tard… » Elaborating on the earlier identification of this unnamed person as Spinoza, but obviously this should be ‘[The adherent of Spinoza] …’ or ‘[The Spinozist] ….’. The quote is on p. 12, not p. 10, and that this also true for the next quote in this §. (FM)
p. 463 « Il voulut soutenir… que la sienne ! » Dans un texte où Sténon parle directement de Spinoza, on peut penser qu’il n’a aucune raison de voiler la visite qu’il aurait pu lui faire. Il me semble que cette objection ouvrirait la voie à des spéculations sur ce que Sténon peut et veut dire (ou pas) dans sa déclaration. Je préfère insister, d’une part, sur le faisceau d’indices textuels qui indiquent explicitement un point de tension entre Spinoza, Sténon et Burgh à propos de la vertu, et d’autre part sur la représentativité de cet échange en ce qui concerne les rapports entre cartésiens néerlandais et rationalistes catholiques. Est-il concevable que cette altercation ait eu lieu plutôt entre Sténon et un autre cartésien ? Oui. Compte tenu de tous ces éléments, je propose donc qu’on accorde à la rencontre décrite ici une « vraisemblance satisfaisante ». → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 10.
p. 464 « Grande compassion » → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 11.
Les premiers spinozistes
p. 464 Tschirnhaus et Nuland → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013., p. 22 et 282.
p. 465 « Dis, si on présentait Nuland à Spinoza ? » Frans Wilhelm von Ingen Nulandt, Baron of Nuland, died in 1673, and the scene takes place in 1674. (FM)
Answer from MR: Shit. But maybe they don’t know he’s dead? These things happen all the time, even today. This deserves a note, though. (MR)
p. 465 « Pendant que les … d’erreurs » Van Gent and Schuller are called young men, but Van Gent at this time was around 34 years old and a married man, or in other words considerably older than Von Tschirnhaus. You also claim that he studied mathematic, but he enrolled in theology in 1663 and in medicine in 1668, and there is no evidence that he was a trained mathematician.
Same §: it is said that Schuller is a ‘compatriote et camarade de pension’ of Von Tschirnhaus, but, although the first part is correct, the second part (camarade de pension) is very doubtful. Von Tschirnahus came from Kieslingswalde, in present-day Poland, and Schuller from Wezel, close to the Dutch border, at some 700 kilometres distance from each other. (FM)
p. 465 Pieter Van Gent → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 19 et suiv.
p. 465 Pieter van Gent matriculated in theology at Leiden on 29 September 1633 and in medicine on 19 October 1668. Tschirnhaus matriculated in law at Leiden on 8 June 1669. (FM)
p. 465 G. H. Schuller → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 51 et suiv.
p. 466 Formules de politesse de Schuller envers Spinoza Schuller à Spinoza, lettre 63, § 1, et surtout lettre 70 , § 1 (« très savant et très distingué monsieur, seigneur digne des plus grands égards »). → SPINOZA, B. de, 2010, p. 329 et 354.
p. 467 Quelques jours à Amsterdam Cette rencontre est difficile à localiser, mais nous suivons ici l’avis de S. Nadler. → NADLER, S., 2003a, p. 385.
p. 467 « Le bonheur véritable… plus sage que les autres. » Spinoza, Traité Théologico-Politique, chap. III, § 1. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 149.
p. 467 Georg Mohr → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 214 et suiv.
Albert, l’enfant soldat
p. 468 « Pour assurer… leurs parures. » Cours de Sténon de mai 1675 → SCHERZ, G., 2013, p. 326 – 327.
p. 469 « il vaudrait mieux… la Vérité » → SCHERZ, G., 2013, p. 334.
p. 469 Albert Burgh matriculated in philosophy at Leiden on 20 February 1668. If he really studied there for five years, he may have studied other disciplines too, but it is very unlikely that he – coming from a Remonstrant family – ever studied theology there. If we take the account of Antoine Arnauld serious, Burgh was « fort habile dans le latin, dans le grec, dans la jurisprudence, dans la philosophie et dans les mathématiques » (A. Arnauld, Apologie pour les catholiques, Liège: la veuve Bronkart, 1682, vol. II, p. 505). (FM)
p. 470 « Il cherche toutes les occasions… beaucoup des seconds. » Lettre de Nerli à Innocent XI. → SCHERZ, G., 2013, p. 329.
p. 470 Discussion entre Burgh et Spinoza à propos de Sténon C’est ce que Spinoza rappelle à Burgh, lettre 76, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 370.
p. 470 « Au Réformateur etc. » C’est la lettre que j’ai numérotée 43A dans mon édition de la correspondance de Spinoza, en raison de la date de sa rédaction (et non de sa publication). → SPINOZA, B. de, 2010, p. 263.
p. 470 « Au cas où… intéressant » Burgh à Spinoza, lettre 67, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 336.
p. 471 « Plus je vous ai admiré… esprits malins ! » Burgh à Spinoza, lettre 67, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 336 – 337.
p. 471 « Misérable homoncule… viande à lombric » Burgh à Spinoza, lettre 67, § 8. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 336.
p. 471 Possibles allusions à Sténon Burgh à Spinoza, lettre 67, § 25. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 349.
p. 471 « Ôtez cela de vos pensées… » Dans le finale de sa lettre, où les arguments les plus classiques du prosélytisme catholique sont égrenés avec une sorte de rage, Albert Burgh commence le paragraphe 22 d’une manière qui sonne singulièrement personnelle. « Si vous ne voulez pas (ôtez cela de vos pensées) que ni Dieu ni votre prochain aient pitié de vous, vous, du moins, ayez pitié de votre propre misère »… (la suite est d’une facture plus classique). Il est difficile de ne pas admettre que le jeune homme cite ici directement une phrase du philosophe. Burgh à Spinoza, lettre 67, § 22. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 348.
p. 472 « L’on peut dire… catholiques. » Burgh à Spinoza, lettre 67, § 18. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 347.
p. 472 « C’est une étrange chose… ferveur. » → CONRART, V., 1981, p. 147.
La Jouvence d’Oldenburg
p. 472 « transformation de Tschirnhaus » Manque une ref → , p. x.
p. 473 « Vraie, solide et utile » Oldenburg à Spinoza, lettre 31, § 7. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 206.
p. 474 « Tschirnhaus… en haute estime. » Schuller à Spinoza, lettre 63, § 6. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 330.
p. 474 « Du fait de vos consignes » Schuller à Spinoza, lettre 63, § 6. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 331.
p. 474 « Je ne refuse pas… transmis. » Oldenburg à Spinoza, lettre 61 selon Proietti, § 2 (lettre 62 selon le numérotage habituel). → SPINOZA, B. de, 2010, p. 326.
p. 474 Faute de recevoir l’Ethique… Après de longues hésitations, je propose donc une interprétation différente de celle d’Omero Proietti, qui a remarquablement rétabli la chronologie de l’échange entre Spinoza et Oldenburg, et qui suppose que H. Oldenburg finit bel et bien par recevoir l’Ethique. → PROIETTI, O., 2006. De fait, la lettre d’Oldenburg à Spinoza écrite de Londres le 8/18 août 1675 indique sans ambiguïtés qu’Oldenburg, d’une part, n’a « jamais » reçu l’Ethique, d’autre part, qu’il a malgré tout commenté « votre traité », et enfin, qu’il a seulement une idée vague du contenu de l’Ethique. Le traité en question ne peut donc être que le Théologico-Politique. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 327 – 328. De plus, les objections que formule plus tard Oldenburg contre le Théologico-Politique ne suggèrent aucune connaissance de l’Ethique. Oldenburg à Spinoza, lettre 71, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 353.
p. 475 « L’assurance avec laquelle le jeune homme… Spinoza » Oldenburg à Spinoza, lettre 61 selon Proietti, § 2 (lettre 62 selon le numérotage habituel). → SPINOZA, B. de, 2010, p. 326.
p. 475 « Vous êtes loin… philosophie fructueuse. » Oldenburg à Spinoza, lettre 61 (63 dans le système de numérotatage alternatif) § 1 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 328.
p. 476 « Vous êtes loin… philosophie fructueuse. » « Je vous en prie… pensées ! » Oldenburg à Spinoza, lettre 61 (63 dans le système de numérotatage alternatif) § 1 et 2 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 328.
Crépuscule de l’Ethique
p. 476 « Si je ne l’avais pas… recommencer. » Annexe VI. → MEINSMA, K. O., 1986, p. 374.
p. 477 Israël de Paul La participation de cet imprimeur est attestée pour les Opera Posthuma, mais nous ignorons tout du projet de 1675. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 464, note 14.
p. 477 « Tout au long du printemps 1675 … » Although it is certain that Israël de Paull (1632-1680) was the typesetter and printer of most of Spinoza’s publications, it is unlikely that Rieuwertsz, Spinoza and the other editors of the Opera posthuma met in the print shop of De Paull. If all these people continuously visited his house, this would have been very risky for De Paull. It seems far more likely that he delivered the printing proofs to Rieuwertsz and that the editors either there or in their own house made the necessary corrections and then returned the corrected proofs to De Paull. Another reason why it seems unlikely that the editors met at De Paull is that he was a member of the Reformed church and probably was not very educated (both his wives were illiterate), which means that in these circumstances it probably wasn’t safe for the editors to discuss the contents of the texts they were publishing. (FM)
p. 477 « latiniste compétent » Fokke Akkerman, « Notice sur le texte latin ». → SPINOZA, B. de, 1999, p. 21.
p. 478 « les vanninistes… machiavéliques » → ISRAEL, J. I., 2007, p. 10.
p. 478 The quote taken from Helvetius (about the ‘Vanninische Bontekoedistens’ etc.) dates from 1682 and is not an example of the reactions to the rumour that the Ethica will be published, it’s just one of the many reactions to Spinozism and other forms of freethought that were published after the OP had been printed. (FM)
p. 478 « Il se dit entre nous… République. » → NADLER, S., 2003a, p. 392.
p. 478 les membres du Consistoire This is not correct as it is not a statement by the consistory, but a fragment from a letter written by Thedoor Ryckius, professor of history and eloquence at Leiden University, and addressed to Van Blijenburgh. I think that we can simply change ‘consistory’ by ‘Ryckius’ without damaging the picture. The information that it is a letter written by Ryckius is in Meinsma (p. 397 in the original Dutch ed.), Freudenthal (p. 200 in the old 1899 ed.) and other secondary sources, but only Meinsma mentions that it was written to Van Blijenburgh. (FM)
p. 478 « Certains théologiens… mes écrits. » Spinoza à Oldenburg, lettre 68, § 1 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 350 – 351.
p. 479 « Cette affaire… pour autant. » Spinoza à Oldenburg, lettre 68, § 1 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 350 – 351.
p. 479 « Le temps et l’occasion sont de grands maîtres » → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 132.
Les perspectives inachevées
p. 480 Premier problème de Tschirnhaus : la liberté Tschirnhaus à Spinoza, lettre 57, § 2 et suiv. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 314 – 315.
p. 481 « Elle sait… ils sont déterminés. » Spinoza à Schuller (avec pour mission de transmettre cette réponse à Tschirnhaus), lettre 58, § 5. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 319.
p. 481 « Quand pourrons-nous avoir votre Traité de Physique Générale ? » Tschirnhaus à Spinoza, lettre 80, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 383.
p. 481 votre Traité de physique générale Firstly, the reference to letter 80 seems to be incorrect as this is not an answer to letter 58 and as it does not contain the quote. Judging by the Dutch text the relevant quote almost certainly is taken from letter 59, which indeed is an answer to letter 58.
Secondly, the Dutch translation diverges from the French translation, taken from your own edition of the correspondence. The problem is that what is translated as ‘votre Traité de physique générale’ in the Dutch translation is simply called ‘you general truths in physics’ (‘uw algemene waarheden in de naturkunde’). I checked this by comparing the text with the OP and NS and with other translations and it seems that the word ‘treatise’ (‘traité’) is not a part of the original text. This, combined with the use of italics, incorrectly suggests that Von Tschirnhaus in letter 59 is talking about an unknown work by Spinoza. It seems likely that the impression that it might be a title of an unknown treatise is partly due to the use of capital letters in the original text of the OP (Generalia in Physicis), but one should not deduce too much from the use of capitals in seventeenth-century texts as this is often done arbitrary (the word ‘Physicis’ a little further in the letter, for example, is also written with a capital). (FM)
Answer from MR: I always thought that Tschirnhaus was actually referring to the necessity for Spinoza to produce a general theory of physics, and not to an existing book. (MR)
p. 482 « Je n’arrive toujours pas… absolument. » Tschirnhaus à Spinoza, lettre 80, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 383.
p. 482 « C’est impossible » Spinoza à Tschirnhaus, lettre 81, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 385.
p. 482 « Ce que nous appelons aujourd’hui les sciences » Although mathematics are invaluable for the natural sciences, mathematics itself is not considered a natural science (unlike, e.g., physics, chemistry, biology, etc.), but rather a ‘formal science’, like e.g. logics. (FM)
p. 482 Avis de John Collins sur les travaux de Tschirnhaus John Collins à James Gregory, Lettre du 3 août 1675. → KRACHT, M., 1990, p. 19.
S’adoucir
p. 484 Auprès de ma blonde Pour des observations générales sur cette chanson. → MARTIN, D.-C., 2012, premier pragraphe. La page wikipédia en français est également très instructive.
p. 484 Guillaume III à Utrecht Voir l’article paru dans la gazette Le Mercure Hollandois , disponible ici.
p. 484 In theory the Stadholder (not ‘governor’) was a subordinate of the States of Utrecht as this body had chosen him as their military commander (the main function of a Stadholder). However, William III had been able to obtain that he was appointed as a hereditary Stadholder (whereas normally a new Stadholder was chosen once the previous had died) and he had also obtained the privilege to appoint the most important members of the States, which of course meant that he could influence the decision-making in the States. Nevertheless, he did not become a governor or leader of the States of Utrecht, as this remained an independent political organ. (FM)
p. 484 « Comme la plupart des habitants… poliment. » It is said that William III became stadholder of Utrecht in the spring of 1675, but this should be the spring of 1674. Montpouillan was not a French commander, but an officer in the service of William III, and the French had already left Utrecht in November 1673, making it impossible that the garnison was still there when William entered the city. Moreover, the passage you are referring to does not describe the entry of William III in Utrecht, but his entry in Arnhem, where Montpouillan was commander of the honorary guard that accompanied William III.
p. 484 « A vous dire vrai… ce travail. » Spinoza à Van Velthuysen, lettre 69, § 2. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 353.
p. 485 Trois objections d’Oldenburg Oldenburg à Spinoza, lettre 71, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 357 – 358.
p. 485 « Les miracles, c’est-à-dire l’ignorace » Spinoza à Oldenburg, lettre 73, § 3. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 362.
p. 485 « Pour vous avouer… un carré. » Spinoza à Oldenburg, lettre 73, § 5. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 362.
p. 486 « Je vais vous dire… excusable ! » Oldenburg à Spinoza, lettre 74, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 363.
p. 486 « Il s’agit… publier. » Spinoza à Oldenburg, lettre 75, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 365 – 366.
p. 486 « libre nécessité » Spinoza à Tschirnhaus, lettre 58. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 318.
p. 487 « Inéluctable… autrement. » Oldenburg à Spinoza, lettre 77, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 377.
p. 487 Paradoxes de Spinoza Spinoza à Oldenburg, lettre 78. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 378 – 380.
p. 488 « Spinoza… bien l’examiner. » Cette remarque, parce qu’elle contient le terme « proposition », semble plutôt décrire la lecture par Van Velthuysen de l’Ethique. L’essentiel est de mesurer la lenteur de lecture qu’impose le travail de l’abstraction. → STEENBAKKERS, P., TOUBE, J., et VAN DE VEN, J., 2011.
Valeur des vérités
p. 488 Schuller vend 125 fl. une recette d’or buvable → KLEVER, W., 1991a, p. 196. La scène à la taverne est décrite par Pieter Van Gent à Tschirnhaus, lettre 1 datée du 23 mars 1679, en particulier § 4, 5 et 6. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 174.
p. 489 « le monde a été de toute éternité… éternellement » et « il n’y a ni damnation… prêtres » et « les impies…. comme des bêtes » → KLEVER, W., 1991a, p. 178. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 174.
p. 490 « Eh bien… la haine générale ? » → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 174.
p. 491 Arnaque de Becher → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 193.
p. 491 « Quant à moi, je doute du succès » Leibniz à Huygens, lettre du 8 septembre 1679. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 194.
p. 491 « Eh bien… la haine générale ? » → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 174.
p. 492 « Nous nous sommes toujours violemment… bec et ongles. » → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 187.
Un amour de Leibniz
p. 493 « Toute figure… avec un compas » Le théorème de Mohr sera oublié jusqu’à ce que Lorenzo Mascheroni le reformul en 1797, si bien qu’on l’appelle aujourd’hui le théorème de Morh-Mascheroni. → ANDERSEN, K., 1980, p. 316 et suiv., et → ANDERSEN, K. et BANG, T., 1983, p. 133 et suiv.
p. 494 Tschirnhaus précepteur du fils de Colbert → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. x.
p. 494 « Habileté en géométrie et en analyse » Leibniz formule cet éloge de Georg Mohr en réponse à l’envoi par Oldenburg de son théorème géométrique. Lettre de Leibniz à Oldenburg du 12 mai 1676, cité par → BROWN, R. C., 2012., p. 92. Voir également ici : http://denstoredanske.dk/index.php?sideId=294384
p. 495 « En nous envoyant Tschirnhaus… remarquable. » Leibniz à Oldenburg, lettre du 28 décembre 1675, cité par J.-P. Wurtz en introduction à → TSCHIRNHAUS, E. W. von, 1980. Voir aussi → WURTZ, J.-P., 1991, p. 111 et suiv.
p. 496 Tschirnhaus continue d’écrire à Van Gent et à Jellesz → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 24.
p. 496 Leibniz, De Summa Rerum Mogens Laerke a fait observer depuis longtemps que ce texte exprimait un moment de contact intense entre les pensées de Tschirnhaus, de Spinoza et de Leibniz. → LAERKE, M., 2009, p. 203 et suiv. Voir aussi → LAERKE, M., 2008, p. 439 et suiv.
Le Propagateur
p. 497 – 498 « J’ai besoin de soutien… sacrements → SCHERZ, G., 2013, p. 332.
p. 497 – 498 « J’ai besoin de soutien… sacrements It is possible that the page number is wrong, as I found p. 396 instead of p. 332, but it’s plausible that MR is using the 1st ed. and the page number I found is from the 2nd ed. (FM)
p. 498 « Assurer la conversion… sainte foi. » Sténon pense que son rôle est celui d’un convertisseur. → SCHERZ, G., 2013, p. 332.
p. 499 Swammerdam détruit son Traité du ver à soie → BOUQUET, H., 1912, p. 174.
p. 499 Séjour en Italie de Holger, Caspar et Cristofer → SCHERZ, G., 2013, p. 332 et suiv.
p. 499 « l’essence… architecte. » → SCHERZ, G., 2013, p. 341.
Deux philosophes au coin du feu
p. 499 – 500 Voyage de Leibniz à Londres et en Hollande → ANTOGNAZZA, M. R., 2011., p. 175 et suiv. → LAERKE, M., 2008, p. 368.
p. 501 Leibniz recopie la correspondance Spinoza-Oldenburg → LAERKE, M., 2008, p. 101 et suiv. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 390.
p. 501 Tschirnhaus a « conté beaucoup de choses » à Leibniz → LAERKE, M., 2008, p. 405 et suiv. → KULSTAD, M. A., 2002, p. 235, note 7.
p. 502 « Fort longtemps » Leibniz à Jean Gallois, septembre 1677 : « Je l’ai vu en passant par la Hollande, et je lui ai parlé plusieurs fois et fort longtemps ». En mettant ce témoignage en images, je suggère une continuité évidemment excessive (ce qu’on appelle une hyperbole). Malgré notre ignorance quant aux détails de la rencontre, il ne fait aucun doute qu’elle fut prolongée, bienveillante et que son contenu philosophique fut très dense. → LAERKE, M., 2008, p. 370.
p. 502 « Dieu… raison suprême des choses » Leibniz, Confessio philosophi, A VI-2, 483. → LAERKE, M., 2008, p. 373 et suiv.
p. 502 Que l’être le plus parfait existe Leibniz, Quod ens perfectissimum existit, A VI-3, 578-579. Je tiens de M. Laerke les observations sur le verso de la feuille. → LAERKE, M., 2008, p. 370.
p. 503 « Quelques bonnes anecdotes » Essais de théodicée, § 376. → LAERKE, M., 2008, p. 369.
p. 503 Spinoza fait rire tout le monde Nous savons (notamment par la confirmation de Colerus) que Spinoza vécut l’assassinat des frères De Witt comme une tragédie. Mais il est difficile de l’imaginer raconter l’affaire sur ce ton, surtout si l’on tient compte de la façon dont il semble s’être mis en scène, selon le témoignage de Leibniz : « J’ai passé plusieurs heures avec Spinoza, après le dîner. Il m’a dit que le jour du massacre des De Witt, il avait voulu sortir le soir et placarder une affiche près du lieu du massacre avec ces mots : Ultimi barbarorum. Mais son hôte l’avait enfermé dans la maison pour l’empêcher de sortir car il se serait exposé à être mis en pièces. » (Le Clan Spinoza, p. 417) Un adulte enfermé pour son bien par un autre adulte, c’est une situation que Spinoza a lui-même décrite comme étant… celle d’un enfant (Spinoza, Traité Théologico-Politique, chap. XVI, § 10 → SPINOZA, B. de, 1999, p. 519). Il y a là un ressort comique sur lequel j’ai voulu attirer l’attention, ne serait-ce que pour rappeler aux historiens la versatilité de l’esprit baroque (voir Corneille, L’illusion comique → CORNEILLE, T., 1980). Plus qu’une conjecture historique indémontrable sur la manière dont Spinoza a raconté à Leibniz cette « bonne anecdote », je rappelle simplement les options oubliées de la sensibilité baroque, et la réversibilité tragique/comique de toute situation.
p. 503 It would have been madness to travel from The Hague to Hanover in a stage-coach (actually the coach routes were relatively short, from city to neighbouring city, and Leibniz would have had to take many different coaches, changing from one rout to another in every major city). The most logical way to travel to Hanover would have been by ship to a port such as Bremen or Hamburg, and then travelling the last part of the journey overland or by barge. Only if Leibniz was planning to visit several other cities on the way home (I can’t consult a detailed biography right now), he might have travelled by stage coach. (FM)
p. 503 « J’étais peu éloigné… certitude. » Leibniz, De libertate, A VI-4, 1653. → LAERKE, M., 2008, p. 378.
p. 503 « Je commençais… spinozistes » Leibniz, Nouveaux Essais sur l’entendement humain, A VI-5, 1653 (c’est Théophile qui parle). → LAERKE, M., 2008, p. 45.
Dans les larmes et la merde
p. 503 Pressions de la famille Burgh pour le retour d’Albert → SCHERZ, G., 2013, p. 335.
p. 503 « Affreux désespoir » La description de la famille éplorée est celle de Spinoza : Spinoza à Burgh, lettre 76, § 3. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 371.
p. 503 Anna et ses frères As far as I know, Albert Burgh never had a sister called ‘Anna’, only a sister called ‘Leonora’. (FM)
p. 504 Miguel Bonaventura Gran → SCHERZ, G., 2013, p. 335.
p. 504 « Contraint par sa famille » It remains unclear why exactly Albert Burgh decided to return to Amsterdam, but according to Arnauld the threats and promises of the family made no impression on Albert Burgh. arnauld claims that « il se resout de retourner chez ses parents, afin de leur render compte luy meme de ce qu’il l’avoit oblige de changer de Religion » (Arnauld, Apologie, p. 508 – 509). (FM)
p. 504 Spinoza ne s’est pas porté volontaire Spinoza à Burgh, lettre 76, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 370.
p. 505 « elle est commune à tous » Lettre 76. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 371.
p. 505 « Et toi, écervelé ! Qui t’a ensorcelé au point de te faire croire que tu avales, puis que tu chies le Suprême Éternel ? » Cette traduction diffère de celle que j’ai donnée en 2010 : « Ô garçon sans esprit, qui t’a donc charmé au point de te faire croire que tu avales, puis que tu as dans les intestins, le Suprême Eternel ? » (Spinoza à Burgh, lettre 76, § 5 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 372). Dès cette époque, j’avais longuement hésité sur l’emploi du verbe « chier ». Aujourd’hui je ne vois plus aucune raison d’hésiter : dès lors que Spinoza ne fait pas ici une observation médicale sur les organes de la digestion, un blasphème doublé d’une insulte d’une rare violence, la traduction doit rendre compte de cet acte de parole, plutôt que des spécificités du latin qu’il emploie.
p. 506 Définition de la béatitude selon Koerbagh Selon le titre même de son livre. → KOERBAGH, A., 1668a.
p. 508 Fioretti de saint François → ANONYME, 2015.
p. 508 Balling et le principe de paix → BALLING, P., 1662, p. 480.
p. 509 « Si les raisons… si heureux. » Hugo Boxel à Spinoza, lettre 55, § 6 → SPINOZA, B. de, 2010, p. 306.
Le Traité Politique
p. 509 Passion de Schuller pour Pieter de la Court → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013., p. 385.
p. 509 Essai de Glazemaker → KLEVERT, W., 2000, Manque une ref.
p. 509 Traduction du Citoyen de Hobbes par Van Berckel L’indication est donnée par Catherine Secrétan en introduction à → VAN VELTHUYSEN, L., 1995, p. 13.
p. 509 « Je [suis] […] occupé … conseil » Lettre 84. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 389.
p. 510 « Van Berckel a publié une nouvelle traduction du Citoyen de Hobbes » Schoneveld, who discovered that Van Berckel translated Hobbes’s Leviathan, is pretty sure that Van Berckel did not translate De cive (C.W. Schoneveld, Intertraffic of the Mind, Leiden: Brill, 1983, p. 60). (FM)
p. 510 La postérité ne saura jamais Comme destinataire de la lettre 84, datée du deuxième semestre 1676 et utilisée comme préface au Traité politique, Wim Klever a proposé Jan Glazemaker → KLEVER, W., 2007a, mais l’ensemble de son argumentation suppose que la lettre a été originalement écrite en latin. Or, Fokke Akkerman a montré que le latin de cette lettre est plutôt celui de Meyer que de Spinoza, et donc qu’il s’agit très probablement d’une traduction à partir du néerlandais, ce qui met plutôt Jarig Jellesz (mais pourquoi pas Rieuwertsz, ou n’importe qui d’autre) en meilleure position. En définitive, il nous faut accepter la part du vent. → AKKERMAN, F., 1980, p. 173.
p. 510 « L’intérêt… les hommes » et « le libre… d’une autre »Spinoza, Traité Théologico-Politique, Préface, § 7. → SPINOZA, B. de, 1999, p. 63.
p. 511 « L’âge d’or des poètes » Spinoza, Traité Politique, chap. I, § 5. → SPINOZA, B. de, 2013, p. 33.
p. 511 « Imperium » Spinoza fait un usage si vaste de ce terme que B. Pautrat a choisi de le maintenir tel quel dans sa traduction française. → SPINOZA, B. de, 2013, passim.
p. 512 la Raison « enseigne à rechercher la paix en toutes choses » Spinoza, Traité Politique, chap. III, § 6. → SPINOZA, B. de, 2013, p. 47.
L’amour, la vérité
p. 513 Présence de Schuller au chevet de Spinoza → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 53.
p. 513 Recettes de Schuller pour fabriquer de l’or Spinoza à Schuller, lettre 72, § 4. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 360.
p. 514 « Un homme… ceux qui écoutent. » Obervation faite par Van den Enden à Du Cause de Nazelle. → DU CAUSE DE NAZELLE, J. C., 1899, p. 100.
p. 514 « Tu es… surtout ça ! » Spinoza à Schuller, lettre 58, § 1. → SPINOZA, B. de, 2010, p. 317.
p. 514 « Je crains que B.d.S…. jour. » → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 54.
Mourir en philosophe
p. 514 « Qu’aucun ministre… en cet état. » Bayle, Pensées diverses sur la comète. → FREUDENTHAL, J., 1899, tome 1, p. 70.
p. 514 « Qu’aucun ministre ne vienne le voir en cet état » As this sounds like something an adversary would say to suggest that Spinoza became less steadfast in his last hours, I’m rather sceptical about this. Moreover, as Bayle was not particularly well informed about Spinoza, he had to rely on second-hand knowledge, possibly including rumours that could not be verified. (FM)
p. 515 « Mourir sans dispute » Bayle, Pensées diverses sur la comète. → FREUDENTHAL, J., 1899, tome 1, p. 70.
p. 515 « Conraad van Beuningen vient render visite au mourant » I know that Saint-Évremond claims this, but in fact there is no evidence that the two Van Beuningen and Spinoza ever met and all what is said about their supposed friendship is pure speculation. Even if the two men were acquainted, which is not implausible given the many mutual contacts they shared, it is highly unlikely and probably demonstrably false that this visit took place. Van Beuningen in the period between 1674 and 1679 was the Dutch ambassador in London and – although it is likely that he regularly travelled back to the Republic – his correspondence can disprove Saint-Évremond claim one and for all (this can possibly be checked in M.A.M. Franken, Coenraad van Beuningens politieke en diplomatieke activiteiten in de jaren 1667-1684, Groningen: J.B. Woleters, 1666 but I can’t consult this work right now). However, the correspondence of the German diplomat Otto von Schwerin is also of use in this respect: in a letter of 19 February 1677 he says that Van Beuningen is in London and in a letter of 5 March 1677 he again signals Van Beuningens’s presence in London, see L. von Orlich (ed.), Briefe aus England […], Berlin: G. Reimer, 1837, p. 85 and 95. It seems very unlikely to me, if not impossible in reality, that Van Beuningen was able to arrive in The Hague before or on 21 February 1677 and that he would already have returned by 5 March 1677. (FM)
p. 515 « Conraad van Beuningen vient render visite au mourant » I’ve already pointed out that it was impossible that Van Beuningen visited Spinoza on his death bed as he was in London at that time. In fact, it’s not even certain that he and Spinoza ever met… Nevertheless, even if it was claimed in some seventheenth- or early eighteenth-century source, I would still consider it highly implausible, as it would be third-hand knowledge at best: the biographer of d’Évremond would in that case have heard it from d’Évremond, who would have heard it from Van Beuningen… (FM)
p. 515 Longue amitié de Spinoza et de Van Beuningen → ISRAEL, J. I., 1995, p. 395.
p. 515 Réouverture du théâtre grâce à Hudde et Van Beuningen → ISRAEL, J. I., 1995, p. 694.
p. 516 « Dans quels sentiments… tu meurs ? » et « J’ai servi Dieu… d’autres. » Saint-Evremond tient cette information de la bouche de Van Beuningen lui-même. On peut la considérer comme fiable. → FREUDENTHAL, J., 1899, tome 1, p. 406.
p. 516 La mort n’emporte pas un philosophe Pour une approche plus technique de cette question, voir le chapitre « Méthode pour détruire la peur de mourir » dans → ROVERE, M., 2010, p. 349 et suiv.
p. 517 Spinoza appears on his death bed and says that he did not want to see any preachers : this scene refers to Bayle. However, Bayle was very badly informed about Spinoza’s life and Colerus examined this rumour when he talked to Van der Spijck, who very explicitly denied that this was true. As Spijck was the only eye witness, we should consider his statement more reliable than that of Bayle, who was not present at the time. By the way, there were more rumours that were spread by enemies of Spinoza about his death: that he cried out that God should forgive him, that he killed himself with opium, etc. There can be no doubt that none of these rumours was actually based on facts and Colerus, who was not exactly Spinoza’s friend, is very clear about this. (FM)
Answer from MR: Well, to be honest, I consider the whole chapter more as a variation on the topos of the philosopher’s death than as a historical account about how the fellow Spinoza ceased to breathe. In such a dramatic moment, I couldn’t find a way to let the readers know that all this is legendary, because there is nothing in real life such as a philosopher’s death – as a man, a philosopher dies like any other man, although as a philosopher, he doesn’t die at all. It was then my choice to let Spinoza die as someone who didn’t want any more disputes, but this is a personal choice, and I selected my sources according to what I believed fit to my vision. (MR)
Le combat des Anges
p. 517 Sténon et Tschirnhaus → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 10.
p. 517 Tschirnhaus et Villette → BÖTTGER, H.-J., 2014, p. 26. p. 518 Réception par Tschirnhaus des deux lettres de Schuller → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 387.
p. 518 Sténon et Tschirnhaus → VAD, A. V., 2002.
p. 520 « Personne… savamment fondés » Lettre de Tschirnhaus à Leibniz. → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 18.
p. 520 Tschirnhaus demande « de ne montrer… qu’il contient » → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 18.
p. 521 « réformateurs – non, déformateurs – de Descartes » Sténon, OTH I, 399, cité par→ KARDEL, T. et MAQUET, P., 2012a, p. 187.
p. 521 « Le 23 septembre … manuscrit. » It is said that the Ethica was placed on ‘sur la liste des livres interdits, le fameux Index expurgatorius’. This is correct, although the Index expurgatorius was not the list of forbidden books, but the list of books that were, as the name suggests, considered acceptable after being expurgated. The list of forbidden books is called the Index librorum prohibitorum.
p. 522 « Aucun effort… que possible. » → SPRUIT, L. et TOTARO, P., 2011, p. 9 – 10.
L’affaire Schuller
p. 522 Dialogue entre Schuller et Van Gent Je vitalise les indications données par → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 55.
p. 523 « Cherché clandestinement… la mort de Spinoza. » Schuller à Leibniz, lettre du 13 novembre 1677. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 389.
p. 523 Van Gent part de La Haye par le bateau de nuit → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 389.
p. 523 « Bien des choses… tout étonné » → KLEVER, W., 1991c, p. 176.
p. 524 « Je fais comme le serpent… pour ça ! » Cette phrase fait référence à « l’ourobouros », figure cyclique qui joue un rôle important dans certaines traditions alchimiques. → MEINSMA, K. O., 1986, p. 292 – 293.
p. 524 « Des parents de Spinoza voudraient … » Rieuwertsz à Van der Spyck, lettre du 25 mars 1677. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 56 – 57.
p. 524 « Le 29 mars… » You speak about Daniel Cáceres as the step son of Rebecca de Spinoza, which is correct, but he also was the son of Miriam de Spinoza and therefore a nephew of Spinoza. (FM)
p. 525 « En une heure et demie… limpide. » Constantijn Huygens le jeune à Christian Huygens. → KESSING, E., 1985, p. 127.
p. 525 Les Spinoza et les Da Costa à Curação → REISS, Oscar, 2004, p. 86 – 87.
p. 525 « Vraiment… bien commun. » Schuller à Leibniz, lettre du 29 mars 1677. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 57 – 58.
Protéger Oldenburg
p. 526 Pratiques du secret à la Royal Society → BOAS HALL, M., 2002, p. 158 et suiv. p. 526 Oldenburg et Newton → NEWTON, I., 1668 – 1742, et → BOAS HALL, M., 2002, p. 159.
p. 527 « Je me suis occupé… leurs sources. » Leibniz à Oldenburg. Je traduis à partir de la version latine, disponible ici, p. 6.
p. 528 Mort d’Oldenburg → BOAS HALL, M., 2002, p. 299.
Tes pairs, tes frères, tes plumes
p. 528 « la maison de Pieter van Gent devient le cœur d’une intense activité » I can imagine Schuller working in Van Gent’s house, but not all the editors of the OP at the same time, as Van Gent was probably too poor to live in a house that was large enough to accommodate all these persons and manuscripts. (FM)
p. 529 Deux équipes pour la double édition des OP → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 67 et suiv.
p. 529 Sur l’exclusion de l’Apologie → MEINSMA, K. O., 1986, annexe VI, p. 374.
p. 529 « les mêmes choses… géométrique » Sur l’exclusion du Court Traité. → MIGNINI, F., 2009, p. 159.
p. 529 Le latin de Spinoza est celui de Meyer et de Van Gent → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 34.
p. 529 Cuffeler « très grand ami de Spinoza » Schuller à Tschirnhaus, lettre de mai 1683. → ISRAEL, J. I., 2001a , p. 312. Plus d’informations sur Abraham Cuffeler. → KLEVER, W., 1997, chap. 8.
p. 529 Coupes dans les lettres Voir notamment → SPINOZA, B. de, 2010, p. 192, note 1.
p. 530 Index de Meyer → JELLESZ, J. et MEYER, L., 2017.
p. 530 Tensions entre Van Gent et Glazemaker → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 35.
p. 530 Rieuwertsz et le recteur D’après Meinsma, le recteur de La Haye, Louis Le Milet, semble avoir été favorable à la personne et aux idées de Spinoza. → MEINSMA, K. O., 1986, p. 311 – 312 et annexe VI, p. 374.
p. 530 Rieuwertsz et le Vatican → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. x.
p. 530 virtuosité diplomatique There are two problems in this §.
(1) It is said that Rieuwertsz had to convince the rector of the Latin School of The Hague to not give in to the request to forbid the OP, but this is not what is said in the source (Meinsma). There, it is only said that this rector was a friend of Spinoza and that he in some unspecified way helped to publish the OP. However, he will have had no influence whatsoever in the decision whether or not the publication was forbidden.
(2) It is said that Rieuwertsz had to answer a letter from the Vatican, but that is incorrect. In reality Johannes Neercassel had received an order from the Vatican to examine the publication of the OP, and he went to question Rieuwertsz about it. Afterwards, Neercassel reported back to the Vatican in a letter. The source is in SPRUIT, Leen et TOTARO, Pina, 2011, p. 21. (FM)
p. 531 Frontispice des Opera Posthuma Le laconisme de la couverture doit être tempéré par le fait que Jan Rieuwertsz, à partir de 1680, propose à ses clients d’acheter avec l’ouvrage une gravure à insérer où figure un portrait gravé de Spinoza : c’est le moment où les impératifs du commerce et les affects propres au monde des livres font valoir leurs droits. → EKKART, R., 1999.
L’antidote à côté du poison
p. 532 « Obscur » Leibniz, ‘Ad Ethicam’, A VI 4b, p. 1728. → LAERKE, M., 2008, p. 583. Voir aussi → MORFINO, V., 2002, p. 234.
p. 532 « Il n’est pas… très belles. » Leibniz à Jean Gallois, lettre de septembre 1677. → LAERKE, M., 2008, p. 369.
p. 532 « Il n’y a pas… une idée. » → LAERKE, M., 2008, p. 492.
p. 533 « Depuis… conviennent ou pas. » Leibniz, Essais de Théodicée, § 14, cité par P.-F. Moreau et J. Lagrée en introduction à → MEYER, L., 1988, p. 5.
p. 533 Arnauld lecteur de Spinoza Manque une ref → , p. x.
p. 533 Henry More lecteur de Spinoza → GILLY, C., 2011 et surtout → JACOB, A., 1991.
p. 533 « qu’on ne pouvait pas trouver de livre qui détruise plus la religion et les moeurs » The reference for this quote is missing and and I can’t find it anywhere. The exact text from Arnauld is that it is ‘one of the most malicious works in the world’. The reference for this quote is: SPRUIT, Leen & TOTARO, Pina, 2011, p. 22. (FM)
Answer from MR: In a letter to Johannes Baptista van Neercassel, a certain Du Cambout de Coislin says that « Mr Arnauld has read the book of Spinosa [i.e. the Ethics most likely] of which he says that it is one of the most vilest books in the world. He has shown it to Mr de Condom with the directive to prevent by his power that it will not disseminate in France. » (Orcibal, 1949, p. 463, Annex 9.) (MR)
p. 534 « Un homme qui a fait voeu de ne rien croire sans preuve » → LAERKE, M., 2008, p. 108.
p. 534 « L’antidote à côté du poison » C’est la manière dont Foucher de Careil, en 1854, présente son édition de la « réfutation » de Spinoza par Leibniz, dans un texte très faux, très beau, historique. → LEIBNIZ, G. W., 1854.
Autour d’un os à moelle
p. 535 Fastes déployés pour Sténon Sténon à Urbano Cerri, lettre du 19 novembre 1677. → STENON, N., 2010, p. 211.
p. 535 La gentillesse du duc apaise Sténon, horrifié par le luxe Sténon à Urbano Cerri, lettre du 19 novembre 1677. → STENON, N., 2010, p. 212.
p. 535 Conversation du 27 novembre 1677 → LEIBNIZ, G. W., 2001, p. 117 et suiv.
p. 536 « C’est manquer… fausse. » → LEIBNIZ, G. W., 2001, p. 121.
p. 536 Un Dieu mécanique ? L’expression originale employée par Sténon est « un Dieu mécanicien » ; mais le terme n’a pas le même sens à l’époque, il faut le « traduire » par mécanique. → LEIBNIZ, G. W., 2001, p. 121.
p. 536 « Dieu agit aussi sûrement qu’une horloge. » → LEIBNIZ, G. W., 2001, p. 122.
p. 537 – 538 « Dieu ait commencé… pas avant » et « et même si… à cela ? » et « s’il est certain… que l’on prie » et « bien au contraire… prières » → LEIBNIZ, G. W., 2001.
p. 538 « Est-ce dans la moelle des os… catholique ? » Sténon a lui-même consigné cette plaisanterie de Leibniz dans une lettre où il lui répond. → STENON, N., 2010, p. 213.
p. 538 « Les découvertes… de mon mieux. » et toutes les citations de la p. 538 → STENON, N., 2010, p. 213.
p. 539 « Je l’ai souvent… Ecritures. » Leibniz à Kr. Philip, lettre du 11 mars 1681 → KERMIT, H., 2003 , p. 126.
p. 539 Leibniz et Holger Jakobsen → SCHERZ, G., 2013, p. 341.
p. 539 « toutes les curiosités du monde ne sont que vanités » Sténon à Melchidésech Thévenot, lettre du 25 janvier 1678. → STENON, N., 2010, p. 217.
p. 539 Choisir entre le vrai et le bien Sténon reproche à Spinoza d’avoir fait le choix contraire au sien. « Aucun souci de la vertu chez Spinoza, seulement un souci de la vérité. » Note de 1684 que j’ai citée en introduction de → SPINOZA, B. de, 2010, p. 26.
Les amitiés exangues
p. 540 « Traîne-savates » et « ivrogne » En latin, « nebulo » et « ebriosus » ; c’est Van Gent lui-même qui témoigne de cet échange de politesses. Van Gent à Tschirnhaus, lettre du 23 mars 1679. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 172.
p. 540 « Quand je pense… sous mon toit ! » Van Gent à Tschirnhaus, lettre du 23 mars 1679. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 172.
p. 540 Opposition de Van Gent au mariage de Schuller avec sa nièce → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 25.
p. 540 Promesse de mariage de Schuller → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 172.
p. 540 Van Gent traite de « pute » (« naaijster ») la fiancée de Schuller → KLEVER, W., 1991c, p. 174 – 175. Dans cette affaire, Proietti n’indique pas quelle est la cause exacte de la rupture entre les deux amis. Cependant, comme les dettes de Schuller sont une préoccupation permanente, on peut admettre avec une probabilité satisfaisante que les problèmes d’argent ont pu jouer un rôle. Après plusieurs essais pour l’éviter, il m’a semblé que la narration ne pouvait pas se passer d’indiquer quelle goutte avait fait déborder le vase, bien que les sources ne permettent pas de l’indentifier d’une manière avérée. Voir les limites extrêmes de nos connaissances dans → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 191 – 192.
p. 540 Klever’s translation of ‘naaijster’ as ‘prostitute’ or ‘whore’ is incorrect. The word means ‘seamstress’ or ‘needlewoman’ and Van Gent simply explains that she is a servant of the type that is known as ‘naaijster’ in Dutch. The obvious connotation was that it was a woman of very low social standing, not that she was a prostitute or not even that she was promiscuous. (FM)
p. 540 Schuller se loge à l’Aigle Royal Ce nom indique une maison, non un hôtel. Les bâtiments ne sont pas encore numérotés, ils se reconnaissent à leur fronton. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 60.
p. 541 Aigle Royal This should be ‘Aigle d’Or’. (FM)
p. 541 « une certaine Catharina van der Poll » Not just ‘a certain’ woman, but Catharina van de Poll (1647-1706), who indeed was sort of a niece of Van Gent. To be precise: Van Gent was a half uncle by marriage of Catharina van de Poll because his wife, Margrieta van de Poll (1647) was a half sister of Schuller’s father-in-law, the pharmacist and physician Johannes van de Poll (c. 1620 – 1680). The family Van der Poll were Remonstrants and were of some means, so both for Van Gent as for Schuller these women were probably a good catch. So the story is simpler than it seems: in the end, Schuller only seduced Van Gent’s niece, and lived with her, and they got married. (FM)
p. 541 Moins d’un an après son mariage, la misère la plus sombre étrangle Schuller In fact, Schuller was spared this final disaster as he died less than a month after his marriage, thus, in other words, several months before Poort’s fraud is discovered. (FM)
p. 541 Procès liés à l’arnaque de Poort → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 187.
p. 541 Mort de Schuller → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 192.
p. 541 « Des livres… celui-là. » Van Gent à Tschirnhaus, lettre du 16 octobre 1683. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 266.
Les pauvres et les vampires
p. 542 « Je regrette… en personne. » Sténon à Cosimo III, lettre du 27 novembre 1683. → STENON, N., 2010, p. 227.
p. 542 « Pour châtier mon orgueil… précipice. » Sténon à Lavinia Arnolfini, lettre du 19 mars 1683. → STENON, N., 2010, p. 223.
p. 542 La communauté catholique du Braunschweig-Lüneburg doubleElle passe de 500 à 900 âmes entre l’arrivée et le départ de Sténon. → KERMIT, H., 2003 , p. 134 – 135.
p. 542 Sténon à Hanovre → KERMIT, H., 2003 , p. 134 – 135.
p. 543 Tentative de réconciliation des Réformés et des Catholiques à Celle Manque une ref → , p. x.
p. 543 Konstantijn Theodor Fils de Clara Maria et de Dirk Kerckrinck. On ignore sa date de naissance ; il meurt le 21 décembre 1709. → MEININGER, J. V., VAN SUCHTELEN, G., 1980, p. 8.
p. 543 Sténon à Münster → KERMIT, H., 2003 , p. 136 et suiv.
p. 544 Ascétisme croissant de Sténon → VON ROSEN, J., 2010, p. 237.
p. 544 Curés prenez soin → SOBIECK, F., 2016.
p. 545 Sténon à Münster → KERMIT, H., 2003 , p. 136 et suiv.
La croisée des destins
p. 546 Tschirnhaus entre l’Italie, la France, la Hollande et l’Allemagne L’extraordinaire travail d’O. Proietti aidé de G. Licata à partir de la correspondance de Tschirnhaus permet de suivre presque jour après jour ses rencontres, ses réflexions et ses démarches entre 1679 et 1682, que je résume ici. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 427 et suiv.
p. 547 Mariage de Tschirnhaus → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 244.
p. 547 Les mathématiciens murmurent → HOFMANN, J. E., 2008.
p. 547 Objections de Leibniz à Tschirnhaus Voir notamment → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 427 et suiv.
p. 548 Publication de Cuffeler Le titre original est Specimen artis ratiocinandi naturalis et artificialis ad pantosophiae principia manuducens. → KLEVER, W., 1997, P. 143 et suiv. → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013. Le livre de Cuffeler sera cité par Bayle dans l’article « Spinoza » de son Dictionnaire Historique et critique, et, un siècle plus tard, il est encore l’ouvrage que Frans Hemsterhuis enverra à ses amis allemands lorsqu’ils lui demanderont des informations sur le ‘spinozisme hollandais’. → VAN BUNGE, W., et alii, 2003, p. 239.
p. 548 « un certain Ameldonck Block » Ameldonck Block (c. 1651 – 1702) was not just ‘a certain’ someone. His aunt, Agneta Block (1629 – 1704), was one of Vondel’s best friends and another aunt, Ida Block (1632 – 1693) was married to Jacob Linnich Jr (c. 1634 – 1691), a Collegiant who is sometimes in the secondary literature said to be an acquaintance of Van den Enden (although I could not find any evidence for this claim). Ameldonck Block was a member of Nil volentibus arduum, he was acquainted with Van Gent, Schuller and Tschirnhaus, he corresponded with Leibniz, and he translated works by Tschirnhaus and Hartsoecker, etc. In a way, he can be seen as one of the few people who connect the different circles around Spinoza: as a liberal Mennonite (and possibly a Collegiant) he was closely connected to Spinoza’s earliest friends, as a member of Nil volentibus arduum he moved in the circles of Meyer, Bouwmeester and the Amsterdam theatrical world and as a friend of Tschirnhaus, Schuller and Van Gent he was also acquainted with the later friends of Spinoza. (FM)
p. 548 « Un parfait honnête homme » Lettre de Tschirnhaus au Prince Electeur de Saxe, 1702 → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 29.
p. 548 « Tu le sais… davantage. » → KLEVER, W., 1997, P. 196.
p. 549 Tschirnhaus et l’analyse thermique → WESLEY, M., 2014, p. 193 et suiv.
Vir Deo plenus
p. 550 « Je vois… spontanée. » Sténon à Cosimo III, lettre du 27 novembre 1683 → STENON, N., 2010, p. 225.
p. 550 Fonctions de Sténon → OLDEN-JøRGENSEN, S., 2017. Disponible ici.
p. 551 « Oté de la vigne… dégâts » Sténon à Lavinia Arnolfini, lettre du 19 mars 1683. → STENON, N., 2010, p. 221.
p. 551 « Ce ne furent plus… le tuer. » → VON ROSEN, J., 2010, p. 246.
p. 551 « Je ne sers… le trouble » Sténon à Cosimo III, lettre du 8 novembre 1684. →→ KERMIT, H., 2003 , p. 144.
p. 552 Johann von Rosen Voir les informations que le biographe de Sténon donne sur lui-même. → VON ROSEN, J., 2010, p. 239.
p. 552 « qu’il veuille… avec moi. » Lettre de Nicolas Sténon à Lavinia Arnolfini du 1 novembre 1686. → STENON, N., 2010, p. 230.
p. 552 Lettre à Kerckrinck → STENON, N., 2010, p. 231
p. 553 Von Rosen ramène sa dépouille → COBB, M., 2006, p. 109.
p. 553 « Vir Deo Plenus » Les restes de Sténon ont été transférés le 25 octobre 1953 dans une chapelle dédiée – aujourd’hui la « Capella Stenoniana » de San Lorenzo, à Florence. Ils ont été placés dans un sarcophage du XIVe siècle retrouvé dans le lit de l’Arno, où Sténon avait fait de nombreuses recherches géologiques. Voici une traduction approximative (n’ayant pas le latin sous les yeux, je traduis d’après une version anglaise douteuse) de son épitaphe complète : ci-gît le corps « De Nicolas Sténon, évêque de Titiopolis, homme empli de Dieu. Le Danemark lui a donné naissance parmi l’hérésie, la Toscane lui a donné la renaissance dans la vraie foi, Rome l’a honoré du titre d’évêque, l’Allemagne a eu en lui un apôtre héroïque de l’Evangile, et Schwerin l’a fait souffrir à l’image du Christ. L’Eglise l’a pleuré, Florence a voulu avoir pour elle au moins ses cendres. An du Seigneur 1687. » Depuis, Sténon a été canonisé par Jean-Paul II le 23 octobre 1988. → HOLOMANOVA, A. et BRUCKNEROVA, I., 2002, p. 93.
L’industrie
p. 553 Traité pédagogique de Tschirnhaus Voir, dans la bibliothèque numérique du Max Planck Institut für Wissenschaftsgeschichte, le texte de Tschirnhaus intitulé Gründliche Anleitung zu nützlichen Wissenschaften [Wissenschafften], absonderlich zu der Mathesi und Physica : Wie sie anitzo von den Gelehrtesten abgehandelt werden. – o. O., 1700. – 32 S. → TSCHIRNHAUS, E. W., 1700.
p. 554 Tschirnhaus organise sa vie selon les saisons C’est le témoignage très fiable de Fontenelle. → FONTENELLE, 1839, p. 108 et suiv.
p. 555 Conception nouvelle de la « Révolution Scientifique » Je mets ici dans la bouche de Tschirnhaus ce qui me semble résumer les nouvelles découvertes des historiens du XXIe siècle. → PESTRE, D., et VAN DAMME, S. (dir.), 2015.
p. 555 Georg Mohr après 1682 → LICATA, G. et PROIETTI, O., 2013, p. 441 et suiv.
p. 555 Elizabeth von der Linde Some sources call her ‘Elizabeth Winterberger’. To make sure what her name was, I traced the baptismal record for their son in the archive of Overijssel and there she is called ‘Winterbergers’, so there can be no doubt that this is her real name (it was normal for women to end the surname with an additional ‘s’). The record is also clear about the name of their son, written there as ‘Peter Jürgen’, but in other sources most often written in the form ‘Peter Georg’. (FM)
p. 556 « porcelaine de Saxe » → PIETSCH, U., 2001, p. 68 et suiv.